Une rencontre-d�bat sur les luttes r�volutionnaires � travers le cin�ma et l'image a �t� anim�e � Alger par des cin�astes et journalistes alg�riens et �trangers qui ont mis en exergue la relation entre les genres cin�matographiques dans le traitement des th�mes r�volutionnaires, anciens ou contemporains.
Des critiques de cin�ma et r�alisateurs ont tent� lors de cette rencontre, organis�e dans le cadre du 17e Salon international du livre d'Alger (Sila), de d�cortiquer le rapport entre fictions, documentaires et reportages journalistiques qui portent autour des luttes r�volutionnaires. Ils �taient unanimes � dire qu'il �tait impossible de s�parer le documentaire et la fiction, m�me si le traitement du sujet diff�re d'un style � un autre, car le cin�ma, ont-il fait rappeler, est un moyen pour aborder l'actualit�, en ayant recours, parfois, � l'imaginaire. Le r�alisateur Tewfik Belloufa a affirm� dans ce sens que �le cin�ma a atteint un stade de maturit� qui lui permet d'affirmer des choses sur les conflits� qu'ont connus certains pays par le pass� et que d'autres vivent actuellement. Il a qualifi� d'�illusion� la s�paration du documentaire de la fiction, tout en pr�cisant que la vision, l'interpr�tation et la perception des faits est certes diff�rente, mais pour lui, le message transmis au spectateur reste le m�me. Selon lui, le cin�ma avec tous ses styles, documentaires, courts et longs m�trages, se distinguait uniquement du journalisme (reportages, enqu�tes, magazines, etc.). Pour le r�alisateur Sa�d Ould Khelifa, il est impossible de parler d'une �opposition� entre le film documentaire � la fiction m�me s'il est n�cessaire, a-t-il dit, de faire un �parall�le� entre ces deux styles cin�matographiques. Pour sa part, le journaliste irakien Rachid Arfan a ax� son intervention sur le cin�ma irakien durant la p�riode 1946-2003, et apr�s la chute du r�gime de Saddam Hussein. Il a fait savoir qu'il n'y avait pas de barri�res entre le documentaire et la fiction tout en relevant qu'un �faux d�bat� a toujours exist� dans des pays arabes sur les concepts des films au d�triment du contenu. Il a ajout� qu'actuellement la production cin�matographique en Irak est domin�e par la quantit� plus que la qualit� et que la vie politique repr�sentait le sujet dominant dans ces productions. La 17e �dition du Salon international du livre d'Alger (Sila) qui se tient depuis jeudi au Palais des expositions se poursuivra jusqu'au 29 septembre.

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