Le d�sormais ancien ministre Hachemi Djiar a fait plut�t appel � la science de l�histoire pour dessiner les contours de sa pens�e sur les conditions actuelles de la jeunesse alg�rienne.
Il a remont� l�Histoire jusqu�aux civilisations antiques ayant marqu� l�Afrique du Nord et mobilis� ses populations de la pr�histoire � nos jours, pour lui �tablir des rep�res. Sa r�flexion, il l�a d�clin�e en un pav�, fait de deux tomes, de pr�s de 1 400 pages, que vient d��diter l�Agence nationale d��dition et de publicit� (Anep). L�ouvrage est � d�couvrir dans le stand de l��diteur au Salon international du livre d�Alger qui se d�roule au palais des Expositions de la Safex. Une s�ance de vente-d�dicace du livre, qui sera bient�t disponible chez les libraires, est pr�vue aujourd�hui � 14 h. Dans cet essai historique, intitul� L�Alg�rie : histoire sans tabous, des pistes pour l�avenir, Hachemi Djiar essaie d��ouvrir des pistes de r�flexion sur l�avenir des g�n�rations de jeunes en proie � tous les exc�s�. Il invite les lecteurs � tirer les enseignements de l�histoire tumultueuse du peuple alg�rien pour se r�concilier, d�abord, avec lui-m�me et ensuite, aborder l�avenir et se faire la place qui lui sied dans le concert des nations. Hachemi Djiar, qui a eu � g�rer plusieurs portefeuilles minist�riels depuis l�accession d�Abdelaziz Bouteflika au pouvoir en 1999, l�enseignement sup�rieur et la recherche scientifique, la communication et enfin de la jeunesse et du sport, consacre ainsi une petite section � la r�conciliation nationale et une autre aux r�formes engag�es par le pr�sident de la R�publique. �Le projet d�mocratique fut pr�cis� en 1999 � l�occasion de l��lection pr�sidentielle, puis en 2004 � la faveur de la d�cision prise au plus haut niveau du pouvoir d��uvrer � substituer la l�gitimit� d�mocratique � la l�gitimit� r�volutionnaire. En date du 15 avril 2011, ledit projet entra dans une phase d�cisive de sa mise en �uvre � la faveur de l�annonce officielle de r�formes politiques� Que signifient-elles ? Elles signifient d�abord que l�Etat postcolonial tel qu�il �tait compris et pass� dans les m�urs, n�est plus d�sormais le protagoniste exclusif de l�int�r�t g�n�ral. Elles signifient aussi que les partis politiques, les syndicats et la presse voient leur droit de regard sur la vie institutionnelle consacr� sans ambigu�t� par la loi��, peut-on lire en page 1299.
L. H.

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