Les intemp�ries de l�hiver 2012 ont n�gativement influ� sur les diff�rentes productions agricoles, selon le d�partement de Rachid Bena�ssa. Mais est-ce pour autant, se demandent les sp�cialistes et les experts du secteur, une raison pour recourir � des importations massives et une constitution de stocks au lieu d�aller vers des solutions dans l�imm�diat ?
Mehdi Mehenni - Alger (Le Soir) - Le minist�re de l�Agriculture et du D�veloppement rural a organis�, hier, un atelier consacr� � l��valuation de la campagne c�r�ali�re 2011/2012, � l�Institut national de la recherche agronomique, � Hassen Badi, � El Harrach. L�ordre du jour a principalement port� sur l�impact des conditions climatiques sur la conduite des cultures, de la production et de la productivit� ainsi que l�am�lioration de la productivit� par l�irrigation, la prise en charge de l�entretien des cultures (protection et fertilisation), la production semenci�re et la m�canisation des cultures c�r�ali�res. Selon le directeur g�n�ral de l�Institut technique des grandes cultures, qui a anim� la rencontre, il est attendu pour cette campagne 2011-2012, une production de 42 600 quintaux. Une production n�anmoins, en de�� des attentes, puisque les intemp�ries qu�a connues le pays, poursuit le DG de l�ITGC, ont perturb� le bon d�roulement de la production qui a pourtant bien d�but�. La neige qui est fortement tomb�e � partir du mois de f�vrier a ainsi provoqu� la d�croissance des cultures et le d�sherbage ainsi que l�apparition de maladies. Ajoutons � cela, selon toujours le m�me responsable, les incendies qui ont ravag� les champs c�r�aliers durant le mois de juin. C�est pour cette raison que le d�partement de l�agriculture a recouru, durant le mois de juillet, � l�importation de 600 000 quintaux de c�r�ales. Pour �viter la mauvaise exp�rience de la saison 2011/2012, le d�partement de Rachid Bena�ssa compte recourir � l�importation de 3 millions de quintaux de c�r�ales en 2013 ainsi que de 4 autres millions de quintaux en 2014. Mais bon nombre de participants � cette rencontre, approch�s par le Soir d�Alg�rie, pensent que d�autres meilleures solutions sont possibles dans l�imm�diat plut�t que de recourir � l�importation pour la constitution de stocks. �Partout dans le monde, des intemp�ries sont �pisodiques chaque ann�e, et les pays producteurs de c�r�ales s�y conforment comme ils peuvent et s�en sortent chaque ann�e. Pour la plupart, ils font m�me de l�exportation. Car, un pays du sud m�diterran�en comme l�Alg�rie ne peut souffrir de la m�me ampleur d�intemp�ries qu�en Europe ou encore en Am�rique. Mais c�est que des technologies pas tr�s souvent couteuses sont encore absentes chez nous�, diront quelques sp�cialistes interrog�s sur les lieux.
M. M.

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