Actualit�s : PLAN D�ACTION DU GOUVERNEMENT
Les d�put�s �vitent la contestation de fond


Les d�put�s ont poursuivi, hier, pour la seconde journ�e cons�cutive, le d�bat en pl�ni�re autour du plan d�action du gouvernement. Le Premier ministre s�est vu �pargner les critiques de fond. Seul le RCD, non repr�sent� � l�APN, s�est fendu d�une d�claration dans laquelle il qualifie le programme du gouvernement de repl�trage.
Sofiane A�t Iflis - Alger (Le Soir) - Les remarques des d�put�s, du moins de la majorit� des intervenants hier, n�ont pas de quoi �branler les certitudes du Premier ministre. Lui-m�me avait, la veille, attest�, parlant de la qualit� du service public, du foss� qui s�pare l�administration du citoyen. Aussi, en la mati�re, les interventions des d�put�s renforcent le constat �tabli par Sellal. En parlant de la surcharge des classes, du manque d�encadrement p�dagogique, de la situation des h�pitaux, du rapprochement de l�administration du citoyen et de la relance du d�veloppement, les d�put�s n�ont fait en v�rit� qu�apporter de l�eau au moulin du Premier ministre, tant est que lui-m�me a fait l�inventaire desdites carences. La seule objection notable faite au Premier ministre est celle relative � l�absence d��ch�ances pour la r�alisation de l�action de son gouvernement. Sur cette question, il devra fort n�cessairement s�expliquer mardi prochain, date � laquelle il r�pondra aux interrogations des d�put�s. Si la pl�ni�re s�illustre, comme lors de la l�gislature pass�e, pauvre, les couloirs de l�Assembl�e sont plus attrayants, en ce qu�ils offrent comme opportunit�s � une expression officielle d�complex�e et lib�r�e des protocoles pesants. C�est en ces lieux que les ministres se lib�rent, lorsqu�ils sont sollicit�s, et consentent � quelques pr�cisions, sinon � des rappels. Le ministre des Finances, Karim Djoudi, est de ces ministres qui ont parl� ce mercredi. Il a r�it�r� une position immuable de l�Alg�rie par rapport � la gestion des r�serves en devises. Pour lui, il n�est pas question de placer les r�serves de change en participations dans les soci�t�s �trang�res. L�Alg�rie, a-t-il indiqu�, pr�f�re des placements en valeurs d�Etat, elle court moins de risques m�me si elle se contente de rendements modestes. Le ministre des Finances est �galement revenu sur les fameux fonds sp�ciaux. Il a pr�cis� que l�assainissement pr�vu dans la LFC 2013 consiste en la fermeture de certains et du regroupement d�autres. Le ministre n�a pas fourni d�autres pr�cisions. Mais en attendant, il trouve en le RCD un fervent contradicteur. En effet, dans une d�claration rendue publique hier, le RCD a qualifi� le plan d�action de Sellal de �p�le copie du plan d�action du gouvernement sortant�, soulignant qu�il �s�inspire des m�mes donn�es pour produire les m�mes effets�.
S. A. I.

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