Actualit�s : LES COMMER�ANTS MONTENT AU CR�NEAU
�L��tat a effac� les dettes des agriculteurs, pourquoi pas nous ?�


L�Union g�n�rale des commer�ants et artisans alg�riens (UGCAA) revient � la charge et revendique au nouveau gouvernement d�effacer aux commer�ants les dettes cumul�es depuis la d�cennie noire (1992-2002) chez l�administration fiscale.
Lyas Hallas - Alger (Le Soir) - Le secr�taire g�n�ral de l�organisation des commer�ants, Salah Souilah, qui r�pondait � la question d�un confr�re, hier, dit qu��il est plus simple d�effacer les dettes des commer�ants que celles des agriculteurs�. �Les agriculteurs ont contract� des pr�ts aupr�s des banques pour se doter de mat�riels ou pour payer les semonces et les engrais. Ils ont b�n�fici� d�aides financi�res. Or, les commer�ants n�ont b�n�fici� d�aucune aide et leurs dettes cumul�es chez l�administration fiscale sont le r�sultat de la concurrence de l�informel qui a commenc� � prendre de l�ampleur plut�t durant la d�cennie noire o� certains commer�ants ont carr�ment perdu leurs commerces�, a-t-il soulign�. M. Souilah a rappel� que son organisation a �crit une correspondance dans ce sens aux plus hautes autorit�s du pays en 2009 et r�it�r� son appel au nouveau gouvernement en ces termes : �Je suis commer�ant depuis 40 ans. Le pr�sident Boumedi�ne l�avait fait. Pourquoi on n�ouvre pas une nouvelle page maintenant ?� Le SG de l�UGCAA, qui est intervenu � l�ouverture d�une rencontre nationale avec les responsables des sections de wilaya qui avait pour objet l��valuation de l�op�ration d��radication des march�s informels lanc�e il y a pr�s de trois mois par les autorit�s publiques, a ainsi salu� la d�marche du gouvernement, avan�ant que �d�ici une ann�e, 60% des march�s informels seront �radiqu�s�. Selon ses dires, �l�on ne dispose toujours pas de statistiques pr�cises sur le nombre des commer�ants recens�s au titre de cette op�ration ni le nombre des commer�ants ayant b�n�fici� de locaux am�nag�s � cet effet par les collectivit�s locales et int�gr� le circuit l�gal�. Mais, a-t-il ajout�, �si nous insistons sur l�int�gration des vendeurs � la sauvette dans les circuits l�gaux, nous sommes optimistes quant � la r�ussite de l�op�ration �. �Selon les chiffres obtenus aupr�s du minist�re du Commerce, 30% des commerces informels ont �t� �radiqu�s. Mais pour avoir des chiffres pr�cis, nous devons attendre au moins deux ou trois mois. Nous appelons n�anmoins les collectivit�s locales � lib�rer des espaces pour int�grer les commer�ants qui activaient au noir dans le circuit l�gal. Et les collectivit�s disposent de beaucoup d�espaces. Ici, � 100 m�tres de l� (le si�ge de l�organisation est sis au 40, rue Larbi Ben-M�hidi, ex-rue d�Isly, ndlr), � titre d�exemple, il y des locaux qui peuvent nous absorber tous les commerces de la place des Martyrs et de Bab El Oued�, a-t-il indiqu�. Et d�encenser le gouvernement Sellal : �C��tait une vieille revendication de l�UGCAA. L�actuel gouvernement n�est pas celui d�avant. Il ex�cute des ordres venant d�en haut et il suit avec int�r�t l��volution de l�op�ration.� Avant de conclure : �Ce qui nous pr�occupe le plus en tant que commer�ants ce sont les contr�les excessifs et le fardeau fiscal. Sinon, en ce qui concerne l��radication des march�s informels, nous allons r�unir les �l�ments d�informations � partir des rapports de wilaya pour pouvoir tirer des conclusions.�
L. H.

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