R�gions : Le Soir de l'Ouest
SIDI-BEL-ABB�S
Surcharge des classes � Sidi Ali Boussidi
L�association des parents d��l�ves de l��cole Benyekhlef-Mokhtar,
dans la localit� de Sidi- Ali-Boussidi (Sidi-Bel-Abb�s) s�est
derni�rement manifest�e pour demander la r�ouverture de l�actuel si�ge
du d�tachement de la garde communale au profit des �l�ves suite � la
surcharge qui �touffe les classes de l��cole en question.
Selon les
parents, la direction de l��ducation ne fera que se r�approprier son
bien car dans le pass� cette structure, actuellement ferm�e, �tait une
�cole de quatre classes avant d��tre c�d�e pour abriter le d�tachement
de la garde communale durant les ann�es de braise. Aujourd�hui, le
d�tachement de la garde communale ayant quitt� les lieux, les parents
souhaitent la voir accueillir leurs enfants pour a�rer les classes de
l��cole Benyekhlef- Mokhtar qui compte depuis la rentr�e scolaire un
effectif d�passant les 40 �l�ves, ce qui est contraignant et pour
l�enseignant et pour l�apprenant.
A. M.
Le dilemme des revendeurs informels
Plusieurs dizaines de revendeurs informels se sont regroup�s sur les
lieux ras�s de leur ancienne activit� au niveau du quartier d�El- Graba
dans la ville de Sidi-Bel-Abb�s dans la journ�e de dimanche dernier pour
manifester et exiger un espace l�gal pour s�installer. Selon ces
derniers, dont les baraques ont �t� d�molies il y a plus d�une quinzaine
de jours dans le cadre de l'�radication du march� informel, avant
d�entamer l�op�ration de rasage de leurs �tals, le wali leur a d�sign�
un espace pour exercer leur activit�. L'endroit indiqu� est situ� entre
le si�ge de la 1re S�ret� urbaine et le centre commercial appartenant �
un particulier. Des travaux de terrassement ont �t� entrepris.
Cependant, le propri�taire dudit centre commercial s�est insurg� et a
install� une cl�ture sur le terrain en question pour emp�cher son acc�s
arguant que ce dernier lui appartient et qu�il est en possession de
documents de propri�t�. Se voyant refoul�s, les revendeurs informels se
sont attroup�s pour se faire entendre. �Nous n�avons pas travaill�
depuis plus d�un mois, esp�rant nous stabiliser dans des march�s
autoris�s par les autorit�s. Mais aujourd�hui, nous ne savons pas o�
nous installe. Ce particulier d�clare �tre le propri�taire des lieux. Du
coup, notre activit� est � l�arr�t ce qui est insupportable pour les
chefs de famille que nous sommes. Nous interpellons l�Etat pour trouver
une solution dans les meilleurs d�lais�, nous d�clarent des revendeurs
en col�re.
A. M.
A�N-DEFLA
Arrestation de la bande au pitbull � El-Abadia
Depuis des mois, une
bande de malfrats ayant mis en �moi la ville d�El-Abadia (nord-ouest de
A�n-Defla) imposait leur loi en terrorisant les citoyens au moyen d�un
chien redoutable, reconnu pour son agressivit� et ses capacit�s
d�attaque, et par l�usage d�armes blanches de toutes les tailles.
R�pondant aux nombreuses plaintes des citoyens, les services de
S�ret� de da�ra ont mont� une op�ration, samedi dernier, pour d�manteler
la bande. Selon des sources s�res, agissant sur renseignements, les
policiers qui ont localis� le repaire de la bande ont eu � utiliser des
pistolets �lectriques, les fameux Tazer- X26, pour neutraliser le chef
de la bande, un jeune de 26 ans demeurant ha� Sidi Sa�d, un quartier
situ� au nord de la ville. Une fois le pr�sum� chef de bande arr�t�, les
policiers on proc�d� � l�interpellation des autres membres du groupe, �
savoir deux mineures �g� de 16 et 17 ans ainsi qu�un quatri�me �g� de 26
ans. Toujours selon nos sources, les perquisitions op�r�es dans les
diff�rents domiciles ont permis de neutraliser le pitbull et saisir de
nombreuses armes blanches, dont 3 sabres d�une longueur de 1,20 m
chacun, 3 barres de fer aplaties comme des machettes, une hache, une
scie � m�taux, 2 couteaux, dont un de boucherie, une r�serve de bouts de
ferrailles pour lapider les victimes, de la literie et de la vaisselle
pour assurer le g�te et le couvert des membres de la bande qui �taient
recherch�s. Les policiers ont aussi d�couverts et saisi de nombreux
objets vol�s dont des t�l�phones portables, 42 000 DA et autres devises.
Dimanche, les quatre membres de la bande �taient entendus par le juge
d�instruction en charge du dossier. Le d�mant�lement de la bande a
suscit� un grand soulagement au sein de la population d�El-Abadia.
Karim O.
RENTR�E PROFESSIONNELLE � NA�MA
56 nouvelles fili�res
Le secteur de la formation professionnelle dans
la wilaya de Na�ma, qui a b�n�fici� de plusieurs projets, vient d��tre
renforc� par de nouvelles infrastructures
Ces infrastructures sont dot�es d�ateliers d�apprentissage et
d��quipements technico-p�dagogiques modernes, apprend-on aupr�s de la
DFP, qui indique qu�un nouveau mat�riel moderne pour la r�paration des
v�hicules l�gers, pour l�informatique, la soudure, ainsi que pour les
r�parations des appareils de froid et de climatisation, a �t� mis en
place au profit des stagiaires. C�est ainsi que l�effectif de la
population professionnelle comptera pour cette rentr�e 3 000 postes,
r�partis sur 56 nouvelles fili�res, 1 080 postes pour la formation
r�sidentielle, 655 pour l�apprentissage, 450 pour la formation
qualifiante, 410 pour la formation continue (recyclage et
perfectionnement), 255 postes pour les femmes au foyer dans diverses
sp�cialit�s et 150 pour les cours du soir (formation qualifiante et
dipl�mante), ainsi que des formations pour les handicap�s physiques et
les jeunes incarc�r�s. Le secteur, qui, apr�s avoir expos� son programme
d�action p�dagogique sur les orientations par la cr�ation d�une cellule
d�orientation et d�un espace de concertation, en vue d��laborer un plan
de formation r�pondant aux profils des jeunes et adapt� �conomiquement
aux r�alit�s de la r�gion, continue � faire campagne � l�effet d�une
sensibilisation des jeunes sur une �ventuelle qualification r�pondant �
leur profil par une formation r�sidentielle, par apprentissage, soit
continue, soit en cours du soir, o� plusieurs sp�cialit�s nouvelles sont
pr�vues cette ann�e notamment dans les m�tiers traditionnels, l��levage,
le tourisme et autre� En outre, les recal�s du bac et du BEM et les
jeunes sans niveau scolaire, rejet�s par le syst�me scolaire, pourraient
pr�tendre � une formation. Reste que la demande � la formation est tr�s
lente, pour ne pas dire fait d�faut, constate-t-on au niveau de certains
centres, malgr� la disponibilit� du r�gime d�internat. Notons enfin que
le secteur de la formation dans la wilaya, dispose d�un institut de haut
niveau d�une capacit� de 300 places avec un r�gime d�internat de 150
lits et de 9 centres de formation et annexes, dont 2 avec internat,
A�n-Sefra 60 lits et M�ch�ria 50 lits en faveur des apprenants des zones
recul�es.
B. Henine
LUTTE CONTRE L�INFORMEL � TLEMCEN
Beaucoup reste � faire
Depuis le d�but de cette op�ration, men�e �
l��chelle nationale, dans la wilaya de Tlemcen, cette campagne a
commenc� timidement et ne touche pas les principaux lieux o� l�informel
se porte plut�t bien. Seuls les revendeurs de Blass El Khadem, au
centre-ville, ont �t� �vacu�s et o� les forces de s�curit� sont
d�ploy�es en permanence.
C�est la seule op�ration qui m�rite d��tre signal�e pour l�instant,
en attendant une v�ritable strat�gie pour nettoyer la ville. Au fil des
ann�es, les activit�s informelles ont pris le dessus, au point o�
certains commer�ants, qui activent dans la l�galit�, ont d� mettre la
cl� sous le paillasson et chang� carr�ment de m�tier. Il y a une dizaine
d�ann�es, nous �crivions dans ce m�me espace �El Kissaria croule sous le
trabendo �. Depuis, les choses ont pris d�autres proportions, notamment
� Derb Sidi Hamed, o� il est difficile de se frayer un chemin pendant la
journ�e. A quelques m�tres du march� couvert, c�est un autre spectacle,
les revendeurs bloquent carr�ment la circulation. Quant aux trottoirs,
ces servitudes publiques sont �privatis�es� et changent souvent de main,
au prix fort. M�mes les espaces publics se monnayent par les indus
occupants qui font r�gner leur loi. Un peu plus bas, en allant vers Bab
El-Djiad, la vieille Medina de R�hiba se clochardise chaque jour un peu
plus. Il y a une ann�e, la placette principale a �t� refaite et la pose
de pav�s a donn� un peu d�allure au mausol�e Sid-El-Mazouni, mais encore
une fois, le stationnement anarchique �touffe cette cit� et les
riverains se trouvent encercl�s par un nombre impressionnant de
v�hicules, et ce, malgr� les plaques assez visibles de stationnement
interdit. Les services de s�curit� sont interpell�s pour faire respecter
la loi en ces lieux qui sont devenus par la force des choses des
territoires oubli�s. Il faut tout de m�me signaler le travail de sape
effectu� par les services de s�curit� durant le mois de Ramadan et qui a
�t� fortement appr�ci� par la population. Le red�ploiement donc des
services de s�curit� au niveau des quartiers populaires est une urgence.
M. Z.
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