Actualit�s : EFFACEMENT DES DETTES DES PME
Une mesure obsol�te, selon Bensaci


Pr�sent� comme une bouff�e d�oxyg�ne pour les petites et moyennes entreprises (PME), le r��chelonnement des dettes de ces derni�res s�est finalement heurt� � des contraintes bureaucratiques. Ce n�est ni plus ni moins qu�une r�vision du programme de mise � niveau des PME qui est pr�conis�e par le pr�sident du Conseil national consultatif de la PME.
Nawal Im�s - Alger (Le Soir) - Le constat est le m�me depuis plusieurs ann�es : la performance des PME est discutable. Une r�alit� r�affirm�e hier par Za�m Bensaci, le pr�sident du Conseil consultatif des PME, pour qui le programme de mise � niveau des PME doit �tre revu avec la perspective de rendre les petites entreprises plus attractives. Critique, il estime que le r��chelonnement des dettes fiscales et bancaires des PME est une d�cision salu�e mais qui est devenue rapidement �obsol�te� en raison des barri�res bureaucratiques. R�sultat : un secteur qu�il dit d�laiss� et un recours abusif � l�import-import. Za�m Bensaci dit avoir froid dans le dos lorsqu�il pense aux 50 milliards de dollars d�importations alg�riennes, notamment les 4 milliards de dollars d�unit�s industrielles relevant de la sous-traitance au moment o� les PME alg�riennes sont capables de r�pondre � ces besoins. Pour Za�m Bensaci, ces importations n�ont fait que produire du ch�mage. Il fait �tat de l�existence de 300 PME alg�riennes activant dans la seule sous-traitance m�canique, alors que les chiffres du minist�re de l�Industrie et de la PME parlent de plus de 600 entreprises de soustraitance activant actuellement sur le march�. Constat tout aussi s�v�re pour le recours aux services qui co�tent quelque 14 milliards de dollars par an, notamment � cause du recours � des bureaux d��tudes �trangers qui, dit-il, �se font un argent fou au moment o� les bureaux d��tudes alg�riens peinent � se placer sur le march�, a-t-il regrett�. Optimiste, Bensaci consid�re que l�objectif trac� par l�Alg�rie de cr�er 2 millions de PME � l�horizon 2025, contre 650 000 actuellement, est r�alisable � une condition : casser le cercle le l�import- import qui caract�rise l��conomie nationale. De sa r�cente rencontre avec le nouveau ministre de l�Industrie, Bensaci se montre plut�t satisfait saluant le plan d�action du minist�re de l�Industrie, de la PME et de la Promotion de l�investissement qui pr�voit d�atteindre plus d�un million de PME en 2015, 1,34 million de PME en 2020 et 2 millions de PME � l�horizon 2025.
N. I.

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