R�gions : LE SOIR DE L'OUEST


UNE JEUNE FILLE DE 20 ANS EST � L�ORIGINE DE SON ARRESTATION
Le faux colonel de Sidi Bel Abb�s ne s�vira plus !
Ag� de 50 ans, le faux colonel de Sidi Bel Abb�s qui a s�vi pendant des ann�es et qui a r�ussi jusque-l� � escroquer plus d�un, vient de tomber entre les mains de la Gendarmerie nationale gr�ce � une jeune fille de vingt ans, avec laquelle il �tait sur le point de se marier.
Tout a commenc� en juillet 2011, lorsque le faux colonel s�est rapproch� de la jeune fille et sa famille pour lui trouver un poste de travail. Les deux parties ont maintenu le contact par t�l�phone jusqu�� ce que le faux colonel propose de transf�rer la fille de l�universit� de Sidi Bel Abb�s � celle des sciences et de la technologie Houari Boumedi�ne d�Alger, o� soi-disant un avenir radieux l�attendait. Il en a �t� ainsi, jusqu�� ce que le faux colonel demande la fille en mariage et fasse le n�cessaire administrativement. Ils �taient ainsi mari�s aux yeux de la loi, � partir du mois de f�vrier 2012, mais ils n�ont jamais accompli le rituel religieux qui s�impose. La fille a fini par d�couvrir la farce, puisque le faux colonel avait falsifi� ses papiers administratifs, puisque d�j� mari�. C�est suite � une plainte qu�elle a d�pos�e il y a quelque temps au niveau de la section de recherche et d�investigation de la gendarmerie de Sidi Bel Abb�s que le faux colonel a �t� arr�t� en possession de documents administratifs de soci�t�s priv�es et �tatiques falsifi�s ainsi que ceux de plusieurs personnes qu�il �tait sur le point d�escroquer.
Mehdi Mehenni

ALORS QUE L'OP�RATION D�ASSAINISSEMENT SE POURSUIT DANS LE FICHIER DAIP
Plus de 3 000 indus b�n�ficiaires ray�s des listes � Tiaret
Lanc�e il y a quelque temps par la DEW et la DASS de la wilaya de Tiaret, l�op�ration d�assainissement des listes des b�n�ficiaires d�emplois d�attente s�est sold�e par la suppression de pr�s de 3 000 postes, nous r�v�lent des sources cr�dibles.
La majorit� de ces postes �taient octroy�s � ceux qui n�y ouvrent pas droit selon les textes r�gissant ces dispositifs, tels les universitaires percevant leurs bourses alors qu�ils sont toujours en �tude ou d�autres d�clar�s ill�galement en activit� par certains employeurs. Selon une enqu�te men�e par les organismes concern�s, certains b�n�ficiaires sont r�mun�r�s mensuellement sans la moindre contre-partie car croyant dur comme fer qu�il s�agit tout bonnement d�une indemnit� d�cid�e par l�Etat, une confusion qui ne dit pas son nom et qui met bel et bien les secteurs charg�s de l�emploi dans la g�ne, d�autant que certains organismes employeurs exigent un montant mensuel moyen de 2 000 dinars de leurs employ�s, une attitude pour le moins affligeante. En effet, l�assainissement op�r� depuis quelque temps dans les listings et ciblant des formules d�emploi d�attente a mis � nu des milliers de cas du genre. L�op�ration qui se poursuit � ce jour pourrait r�v�ler d�autres irr�gularit�s dont les auteurs principaux demeurent incontestablement les employeurs aussi bien du secteur public que du priv�. La falsification de documents comme l�attestation de ch�mage ou la fabrication illicite de cachets humides pour la validation des feuilles de pointage sont, entre autres, les proc�d�s auxquels recourent les uns et les autres pour permettre l�acc�s �facile� aux indemnit�s. Tout r�cemment, les investigations d�clench�es dans le fichier des b�n�ficiaires ont permis de d�couvrir des aberrations incroyables telle la perception d'indemnit�s par des indus b�n�ficiaires exer�ant des fonctions lib�rales. Cela dit, tout cet arsenal de dispositifs n�a pas eu l�impact escompt� en terme de fiabilit�, dans la mesure o� les secteurs de l'aviculture, de l��conomie et du b�timent accusent un d�ficit criant en mati�re de main-d��uvre sp�cialis�e qui pr�f�re s�inscrire dans l�un des dispositifs en vigueur pour pouvoir b�n�ficier d�un p�cule, sans trop �suer�, ce qui n�a pas �t� sans constituer une emb�che quasi insurmontable dans la livraison des projets dans les d�lais. A noter que la Direction de l�emploi de Tiaret d�bourse � elle seule une enveloppe de 40 � 45 milliards de centimes d�indemnit�s mensuellement, pour un nombre vertigineux de 42 000 b�n�ficiaires toutes formules confondues, ce qui la propulse au rang des toutes premi�res wilayas du pays en termes de demandes.
Mourad Benameur

A�N-T�MOUCHENT : VISITE DU MINISTRE DE LA P�CHE ET DES RESSOURCES HALIEUTIQUES :
�Seuls les professionnels de la mer sont concern�s par l'indemnisation du repos biologique�
Le ministre de la P�che et des Ressources halieutiques, Sid Ahmed Ferroukhi, a effectu� une visite de travail mercredi aux ports de B�ni Saf et de Bouzedjar o� il s'est enquis de son secteur.
La premi�re escale du ministre a �t� le port de B�ni Saf o�, t�t le matin, il a assist� � l'arriv�e d'un bateau de p�che et �cout� les pr�occupations des hommes de la mer. M. Ferroukhi a d�clar� en marge de cette visite que �seuls les professionnels de la mer sont concern�s par l'indemnisation annuelle relative au repos biologique �. Il a ensuite inspect� la halle � mar�e du port, de m�me qu'il s'est arr�t� sur les conditions de protection et de commercialisation du poisson, il a �galement visit� une unit� de production de glaces qui produit 18 tonnes quotidiennement. Au niveau de l�Ecorep, un professionnel de la mer a demand� au ministre la construction d�un atelier d�entretien et la maintenance des embarcations. A l'�cole de p�che de B�ni Saf, des explications relatives au bilan de formation durant l�ann�e professionnelle 2011-2012 ont �t� pr�sent�es au ministre suivant lesquelles 361 stagiaires ont obtenu leurs dipl�mes de formation et 212 autres sont encore en formation. L�aquarium de B�ni Saf conna�tra une op�ration de r�habilitation, il est �galement pr�vu la r�alisation d�une annexe de recherche dans le domaine halieutique pour laquelle un montant de 110 millions de dinars est consacr�. Dans la commune de M'sa�d, pr�cis�ment � la ferme aquacole de Sbi�at, dont la mise en exploitation a eu lieu cette ann�e, le ministre a eu connaissance de l'importation de 650 000 alevins r�partis en 300 000 daurades, 300 000 loups de mer et 50 000 maigres qui ont �t� inject�es pour assurer les premi�res actions de la reproduction. La production devra d�marrer dans le courant du premier trimestre de l'ann�e prochaine.
S. B.

Rassemblement des ch�meurs devant la cimenterie de B�ni Saf
Des dizaines de jeunes ch�meurs r�sidant dans les diff�rentes communes de la da�ra de B�ni Saf se sont rassembl�s devant le si�ge de la cimenterie de B�ni Saf, pour manifester leur col�re � l'encontre des autorit�s locales de la da�ra de B�ni Saf et de la wilaya d�A�n- T�mouchent pour qu'elles interviennent aupr�s des responsables de la Soci�t� des ciments de B�ni-Saf (SCIBS) pour �tre recrut�s. Selon ces protestataires, des demandes de travail ont �t� d�pos�es par des jeunes cadres ch�meurs ayant des niveaux d'instruction sup�rieurs dans divers domaines, entre autres, l�administratif, le commercial, la gestion et le technique, aupr�s des services de l�Anem, comme le stipule la loi de la R�publique prescrivant le recrutement dans les entreprises publiques mais jusqu'� l'heure actuelle, aucune suite ne leur a �t� donn�e. Les protestataires ajoutent qu'ils attendent depuis plusieurs ann�es � �tre recrut�s dans cette usine situ�e dans leur commune, en vue de subvenir aux besoins de leurs familles, mais leurs demandes sont rest�es lettre morte.
S. B.

ORAN
Suppression de la proc�dure du rendez-vous pour le d�p�t des demandes de visa
C�est � l�occasion d�une rencontre tenue ce mercredi, au niveau du consulat g�n�ral d�Espagne � Oran pour la pr�sentation de la semaine alg�ro-espagnole qui aura lieu � Oran du 5 au 12 octobre, que le consul g�n�ral d�Espagne M. Jos� Manuel Rodriguez Martinez, a tenu � annoncer la nouvelle proc�dure dans le traitement des visas par ses services et qui se traduit par l�annulation de la proc�dure des rendez-vous pour le d�p�t du dossier y aff�rent au niveau de l�agence des visas.
�Cette d�cision, qui prendra effet � partir de la mi-octobre 2012, permettra de faciliter encore plus la proc�dure de demande de visa et ainsi chacun pourra se pr�senter et d�poser son dossier tout simplement, directement � l�agence visas, situ�e � la rue de la Vieille mosqu�e. Un aspect de la proc�dure en moins, pour un service de plus en plus fluide �, dira le consul g�n�ral. Concernant le nombre de visas accord�s par ses services, M. Jos� Manuel Rodriguez Martinez dira �Nous n�avons pas de quota pr�d�termin� pour l�octroi d�un certain nombre de visas, raison pour laquelle j�ai toujours refus� de donner des chiffres concernant le nombre de visas d�livr�. Il suffit de pr�senter un dossier complet et le visa est accord�. � Abordant par la suite le programme de la semaine alg�ro-espagnole, le consul g�n�ral d�Espagne � Oran rappelle les relations particuli�rement bonnes et fluides entre les deux pays, marqu�es, dit-il, par un pass� commun riche et un futur qui le sera encore plus. La semaine alg�ro-espagnole s�articule autour de trois volets : d�un c�t�, la relation historique qui lie les deux pays et de l�autre, la coop�ration �conomique et culturelle. C�est en accord avec les autorit�s alg�riennes, dira l�intervenant, qu�a �t� �labor� un programme commun culturel et �conomique. Le programme de ce dernier comprend un forum qui aura lieu le 9 octobre � l�h�tel le M�ridien, en partenariat avec la wilaya et l�APC d�Oran, et la r�gion m�diterran�enne d�Alicante. Une rencontre �conomique qui a pour but de tout mettre en �uvre pour faire rencontrer des entrepreneurs alg�riens et espagnols autour de trois grands secteurs : le b�timent, les services m�dicaux/param�dicaux et le recyclage et le d�veloppement durable. �Concernant la rencontre sur les �nergies renouvelables que nous organisons pour la premi�re fois en Alg�rie o� il y a une forte demande dans le secteur de l��nergie �olienne et solaire et o� les entreprises espagnoles sont performantes, l�on mise sur la participation d�une centaine d�entreprises espagnoles�, ajoute M. Jos� Manuel Rodriguez Martinez. Abordant l�exp�rience espagnole dans le domaine �conomique � Oran, surtout depuis l�ouverture en avril 2011 d�un bureau �conomique au niveau du consulat g�n�ral d�Espagne, le consul a tenu � souligner le fait que ce bureau n�est pas ouvert uniquement � l�intention des op�rateurs espagnols mais �galement � l�intention des op�rateurs alg�riens. Un bureau qui a jusque-l� r�ceptionn� des demandes de prospection de part et d�autre, estim�es � plus de mille entrepreneurs alg�riens et espagnols, tous types de secteurs confondus. Pour sa part, le nouveau directeur de l�Institut espagnol Cervant�s, M. David Alvarado, a abord� l�aspect culturel de la semaine espano-alg�rienne qui comprend une exposition de la cartographie qui sera inaugur�e, lors de la rencontre �conomique et qui mettra en valeur des reproductions hautes de qualit� de cartes et de plans r�unis � l�issue d�un travail de recherche. Un concert ainsi qu�un r�cital de la musique espagnole et andalouse sont �galement au programme de cette semaine o� le r�pertoire classique espagnol sera �galement pr�sent�. Une table ronde sur la langue arabo-espagnole sera �galement organis�e � l�institut Cervant�s, ainsi qu�un spectacle de flamenco mais �galement un concert tr�s attendu de l�artiste Neila Benbey, celle qui a su m�langer les traditions alg�riennes, avec un esprit ouvert et m�diterran�en, dira M. David Alvarado.
Amel Bentolba

Saisie de plus d�un quintal de sel non iod�
Lors d�une op�ration de contr�le des �l�ments du service de la concurrence et de la r�pression de la fraude relevant de la Direction du commerce de la wilaya d�Oran, 128 kilos de sel non iod� ont �t� saisis la semaine �coul�e au niveau de plusieurs magasins de vente de produits alimentaires. Les analyses effectu�es ont d�montr� une absence ou une insuffisance en iodate sur la quasi-totalit� des �chantillons pr�lev�s. Du fait qu�un sel non iod� revient moins cher, des commer�ants ind�licats n�h�sitent pas � le commercialiser faisant ainsi prendre de grands risques sanitaires au consommateur. En effet, des cas d�hypertrophie de la glande thyro�de sont enregistr�s (le goitre) ou encore des cas de cr�tinisme end�mique ou encore, plus grave, un cancer de la thyro�de. D�o� la n�cessit� de prendre tr�s au s�rieux la dangerosit� du sel non iod�, dont le prix bas peut co�ter parfois la vie.
A. B.

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