Au moment o� la Russie et les Etats-Unis ne se sont pas encore prononc�s sur leur sol exportable, et le march� international des c�r�ales continue de fonctionner au gr� des pr�visions et la rumeur, la France ne veut pas prendre de risques et pr�f�re �couler son stock exportable dans l�imm�diat.
Mehdi Mehenni - Alger (Le Soir) - Le pr�sident de France Export C�r�ales, Jean- Pierre Langlois-Berthelot, qui intervenait, hier, au cours des rencontres franco-alg�riennes des c�r�ales � Alger, a dress� un tableau sombre quant aux tendances et perspectives des march�s c�r�aliers internationaux. �Avec 90 � 100 millions de tonnes de ma�s incendi�s aux Etats-Unis et la probable restriction par trois fois du stock c�r�alier russe destin� � l�exportation, il faut s�attendre � une baisse de l�offre sur le march� international et � une hausse des prix�, a-t-il soulign�. Selon toujours la m�me personne, �la France, qui a r�ussi � r�colter 36 millions de tonnes de bl�s moissonn�s, en d�pit des perturbations climatiques qu�a connues le pays durant l�hiver 2012, offre par contre quatre millions de tonnes � l�exportation et peut compenser le d�ficit aupr�s des pays importateurs �. Sur la question de savoir pourquoi la France veut �couler son stock exportable dans l�imm�diat alors que les pr�visions attestent que le march� sera prochainement tr�s demandeur au vu de la baisse de production mondiale, ce qui d�ailleurs permettra aux exportateurs fran�ais de vendre plus cher leur bl� dans l�avenir, Jean- Pierre Langlois-Berthelot dira : �C�est un pari, nous ne pouvons pas jouer � �a. Nous ne voulons pas prendre de risques, d�ailleurs rien que la logistique mobilis�e pour le stockage et l�entretien des quatre millions de tonnes de bl� destin�s � l�exportation est �norme. Nous pr�f�rons vendre dans l�imm�diat.�
M. M.

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