R�gions : SOIR DE L'EST

EL-TARF
Les habitants de Bouhadjar souffrent le calvaire
C�est devenu une lapalissade que de dire que les habitants de la commune de Bouhadjar vivent dans des conditions ex�crables et un malaise g�n�ralis�.
Les routes � l�int�rieur de la ville sont un v�ritable enfer pour les automobilistes. La chauss�e est jonch�e de nids-de-poule et autres crevasses. A l�int�rieur de plusieurs cit�s populeuses, les routes ne sont pas bitum�es. En cette saison automnale, les citoyens alternent leur quotidien entre la boue quand il pleut et la poussi�re suffocante quant il fait chaud. Des citoyens affirment mordicus que la poussi�re omnipr�sente dans les moindres recoins commence � avoir des effets n�fastes et ressentis par les enfants en bas �ge, et ce, par l�apparition de maladies respiratoires et cutan�es. �Pour faire un saut dans les ann�es 70 et remonter le temps, il suffit de faire un d�tour dans la commune de Bouhadjar. Le d�paysement est garanti avec en prime une couche de poussi�re de premier choix des ann�es socialistes�, ironisent des habitants rencontr�s qui ne cachent pas leur ire � l�encontre des autorit�s et �diles locaux qui ont confin� leur commune � l�abandon et la mis�re, des d�cennies durant. Le ch�mage est end�mique et la population survit gr�ce aux allocations sociales et autres m�canismes d�insertion des ch�meurs dipl�m�s. Ceux qui ne disposent pas d��chappatoire n�ont en t�te que l�id�e fixe de s�enr�ler dans l�arm�e. �En mati�re d�investissement, c�est plut�t le d�sert alors que la r�gion ne manque pas d�attraits touristiques ni de potentialit�s agricoles ind�niables. Les autorit�s locales peuvent engager la cr�ation d�une zone industrielle au niveau de notre commune qui est, de surcro�t, une zone tampon et charni�re entre El Tarf et la wilaya de Souk Ahras. C�est une solution durable et pragmatique qui engendrerait immanquablement une dynamique �conomique pour la cr�ation d�emplois et par ricochet des richesses�, ont martel� nos interlocuteurs, au bord d�une crise de nerfs. Les citoyens ne se font plus d�illusions sur les cadres natifs de la commune et ils sont exasp�r�s par leur passivit� � faire entendre leur voix. La commune, chef-lieu de da�ra de surcro�t, doit attendre longtemps pour voir le bout du tunnel et de sortir de l�orni�re du sous-d�veloppement.
Daoud Allam

Une commission d�enqu�te � la DUC
Selon des sources concordantes, l�inspecteur g�n�ral du minist�re de l�Habitat a �t� d�p�ch� pour trois jours dans la wilaya d�El Tarf au cours de la semaine �coul�e. La commission �pluchera plusieurs dossiers au niveau de la Direction de l�urbanisme et de la construction, suite � plusieurs rapports adress�s par le wali � sa tutelle concernant l��tat de laisser-aller et d�anarchie dans lequel baignent tous les services de la direction de wilaya ainsi que l�immobilisme qui a touch� tous les programmes inscrits � son actif. Il s�agit particuli�rement de l�am�lioration urbaine et du programme d�urgence pour effacer les stigmates des inondations des 23 et 24 f�vrier dernier. Ledit programme d�urgence est dot� d�une enveloppe colossale de 350 milliards de centimes et qui jusqu�� ce jour n�est pas encore lanc�. Cependant, nos sources ont affirm� que le rapport �tabli par le haut cadre du minist�re a conclu � l�incomp�tence du directeur de la Direction de l�urbanisme et de la construction. De ce fait, les jours du DUC sont compt�s.
D. A.

A�N-BE�DA
4 morts et un bless� dans une collision frontale
Avant-hier, en fin de journ�e, � la sortie nord de la ville d�A�n Be�da sur la RN 80 reliant A�n Be�da � la wilaya de Souk Ahras, quatre jeunes �g�s de 25 � 40 ans ont p�ri dans un accident de la circulation. Le drame a eu lieu peu avant 20h, lorsque quatre jeunes � bord d�un v�hicule touristique de type Yaris, se rendant au petit village Berririche, lieu de leur r�sidence situ� � quelques encablures de la ville d�A�n Be�da, se retrouv�rent face � face avec un mastodonte de gros tonnage. Le heurt fut tellement violent que les quatre passagers furent �cras�s sur place. Quant au conducteur de l�engin, il s�en est sorti avec des blessures l�g�res. Les �l�ments de l�unit� secondaire de la Protection civile d�A�n Be�da ont trouv� beaucoup de peine pour retirer les corps des victimes de l�amas de ferraille. Les d�pouilles des quatre victimes ont �t� transf�r�es vers l�EPH Zerdani d�A�n Be�da. Une enqu�te a �t� ouverte par les services de s�curit� pour d�terminer les causes exactes de cet accident qui a suscit� l��moi dans la ville des Haracta.
M. C.

OUM-EL-BOUAGHI
Fermeture de 50 commerces
Selon des sources proches des services de la DCP d�Oum El Bouaghi, les brigades combin�es ont effectu� des descentes � travers les diff�rentes localit�s de la wilaya o� elles sont intervenues dans plus de 800 cas. Lors de ces descentes, 130 proc�s- verbaux pour d�faut de facturation, produits impropres � la consommation� ont �t� dress�s. Les efforts des brigades de contr�le sont concentr�s dans les villes d�A�n Mlila et A�n Fakroun, deux principaux comptoirs commerciaux o� tout se vend et tout s�ach�te, notamment l�habillement et la pi�ce de rechange. Les �l�ments de la DCP ont aussi proc�d� � la fermeture de pr�s de 50 commerces pour d�faut de registre du commerce et autres infractions.
Moussa Chtatha

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