Actualit�s : CAMPAGNE C�R�ALI�RE 2011-2012
173 c�r�aliculteurs rejoignent le �Club 50�


Le club 50, instaur� depuis trois ans, et qui regroupe les c�r�aliculteurs ayant r�alis� lors d�une campagne un rendement � l�hectare de l�ordre de 50 quintaux, s�est �largi, cette saison, et de mani�re significative.
M. Kebci - Alger (Le Soir - Ainsi, ils sont 173 professionnels � d�passer et de loin ce seuil et ce, aux quatre coins du pays, avec 68 c�r�aliculteurs de l�Est, 52 du Centre et 53 autres de l�Ouest du pays. Les trois premiers, tous de Biskra, de ce hit-parade, ont d�pass� la barre des 70q/ha avec le groupe Tahraoui (84q/ha), Hassani Ben Sayeh Ben Salah (79q/h) et Ahmed Tayeb (70q/h). Hier, le ministre de l�Agriculture et du D�veloppement rural a organis� en l�honneur de tout ce beau monde, une c�r�monie o� des prix leur ont �t� attribu�s. Une tradition qui est � sa troisi�me �dition qui vise, comme le dira Rachid Bena�ssa dans son allocution, � �valoriser l�effort fourni, � mettre en place les conditions d��mulation, de concurrence et d�encouragement au sein des professionnels de la c�r�aliculture�. Le but �tant, poursuivra le ministre, �d�augmenter les rendements � l�hectare, de constituer des groupes d�agriculteurs et de r�f�rence par zone de production et la cr�ation de p�les de vulgarisation et de diffusion des performances r�alis�es au niveau des exploitations agricoles�. Et dans leurs prises de parole, des laur�ats ont tenu � saluer l�initiative et � louer les m�rites de ces performances qui n�auraient jamais pu �tre r�alis�es sans les efforts d�ploy�s par les professionnels de la fili�re c�r�ali�re. Notamment, comme le dira plus d�un intervenant, �la ma�trise de la m�canisation, le recours de plus en plus fr�quent aux semences certifi�es, les fertilisants adapt�s � la culture c�r�ali�re utilis�s � des doses ma�tris�es et aux moments opportuns et aux traitements phytosanitaires n�cessaires�. Autant de facteurs d�ordre technique qui ont fait que, comme le soulignera Amor Benamar, le pr�sident du comit� interprofessionnel des c�r�ales, �si le professionnel a r�ussi, c�est parce qu�il a suivi un itin�raire technique�. Et de poursuivre qu��il faut conna�tre la terre, ce qu�on doit lui donner pour qu�elle nous offre ce qui est attendu d�elle�. Des �l�ments techniques qui n�auraient certainement pas suffi � moderniser la fili�re sans cette batterie de mesures incitatives et d�encouragements mise en branle par les pouvoirs publics dans le cadre de la politique du renouveau agricole et rural, comme l�installation du CIC avec ses 6 d�membrements r�gionaux dans les principaux p�les c�r�aliers du pays (Oran, Ouargla, S�tif, Tiaret, Blida et Constantine) et l�instauration du fameux Rfig (le pr�t � taux bonifi� de la Banque de l�agriculture et du d�veloppement rural d�une ann�e pouvant �tre prorog�e de six mois en cas de force majeure). Un pr�t dont les int�r�ts sont � la charge de la tutelle qui a permis � plus d�une exploitation agricole individuelle ou collective, de coop�ratives, de groupements, d�associations et de f�d�rations agricoles de large consommation, de financer l�acquisition d�intrants n�cessaires � leurs activit�s agricoles, d�aliments de b�tail, de moyens d�abreuvement, de produits m�dicamenteux v�t�rinaires... Ceci, outre l�am�lioration du syst�me d�irrigation (mobilisation et utilisation �conomique des eaux...), l�acquisition de mat�riels agricoles, la construction ou la r�habilitation des infrastructures d��levage et de stockage au niveau des exploitations agricoles et la construction ou l�installation de serres et le repeuplement ou peuplement des �tables, des bergeries et des �curies. Et le ministre de l�Int�rieur et des Collectivit�s locales, pr�sent � cette c�r�monie, n�a pas manqu� de louer les m�rites de cette politique du renouveau agricole et rural qui a su, dira-t-il, �prendre acte des limites et donc de l��chec des pr�c�dentes politiques agricoles, notamment celles adopt�es au lendemain de l�ind�pendance�. Ould Kablia, qui a fait, � l�occasion, une r�trospective succinte de ces politiques, men�es, dira-t-il, �sur des bases purement id�ologiques, sans aucune �tude pr�alable�, �voquera ces d�tenteurs de concessions agricoles n�ayant pas encore entam� leur exploitation, exhortant, fort � propos, la tutelle de l�agriculture, � agir dans ce sens en multipliant les inspections � l�effet de d�busquer ces indus professionnels.
M. K.



Source de cet article :
http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2012/10/14/article.php?sid=140254&cid=2