R�gions : LE SOIR DE L'OUEST
ORAN : SALON INTERNATIONAL DES �NERGIES RENOUVELABLES
110 exposants dont 42 entreprises �trang�res
Le double Salon
international d�di� aux �nergies vertes et propres ERA et Enviroalg�rie
2012 escompte accueillir quelque 110 exposants dont 42 entreprises
�trang�res, et ce, � l�occasion de la 3e �dition qui se tiendra du 15 au
17 octobre au Centre des conventions d�Oran (CCO). Organis� en partenariat avec la Chambre de commerce alg�ro-allemande
AHK qui aura son propre pavillon avec 13 entreprises repr�sent�es, ce
grand rendez- vous se veut un carrefour d��changes et de partenariats,
alors que la question de la transition �nerg�tique, du d�veloppement
durable et des �nergies vertes et propres se pose fortement dans notre
pays. La mise en place d�un programme national de d�veloppement des
�nergies renouvelables sous-tend des perspectives d�investissements
importants port�s par des projets qui devront voir le jour dans les cinq
ann�es � venir. Ainsi, cette 3e �dition consacre justement
l�augmentation de la participation �trang�re, puisqu�en plus des
Allemands, sont attendus pas moins de 12 participants polonais, 9 de
France, 4 d�Espagne, 3 d�Italie et 1 de Chine. Les entreprises
alg�riennes publiques et priv�es seront �galement tr�s nombreuses sans
compter la pr�sence des institutions publiques et priv�es gravitant
autour du secteur de l��nergie, ou encore des stands r�serv�s par les
minist�res de l�Energie, de l�Agriculture et de l�Environnement. Pour
les organisateurs, le souci de d�velopper un tissu industriel dans les
�nergies renouvelables devrait encore faire na�tre une culture de
l��co-responsabilit� qui fait d�faut en Alg�rie. Le transfert de
savoir-faire technologique est encore souhait� et devrait � partir des
�changes qui auront lieu entre les professionnels d�boucher sur des
accords de coop�ration et de partenariats. A noter que deux nouveaut�s
auront lieu durant ce salon. Il s�agit de la mise en place d�un espace
jeunes anim� par l�organisme allemand GIZ et d�un espace de conf�rences
o� pas moins de trente communications seront programm�es. Les th�mes qui
permettront des d�bats enrichissants sur la politique �nerg�tique
alg�rienne sont ceux de �l�efficacit� �nerg�tique, les �nergies
renouvelables, la gestion de l�eau, la gestion des d�chets�.
Fay�al Moulay
CHLEF
�Risques sismiques, �valuation et pr�vention�
C'est le th�me d'un colloque international tenu � Chlef les 10 et 11
de ce mois. Cet ensemble de conf�rences concernant la r�duction des
risques sismiques est une initiative du CTC (qui f�te le 40e
anniversaire de son existence) et qui a associ� l'Universit� de Chlef
ainsi que la wilaya.
C'est sous le signe �M�moires et r�alisations� que les orateurs ont fait
le bilan de leurs exp�riences et propos� des solutions � m�me de r�duire
le risque sismique en ce 32e anniversaire du s�isme du 10 octobre 1980.
L'augmentation de la population urbaine, et la faible diffusion des
�tudes technico-scientifiques sont les pr�occupations majeures des
scientifiques. La c�r�monie d'ouverture a �t� pr�sid�e par le wali
Mahmoud Djema�, accompagn� par la repr�sentante du minist�re de
l'Habitat et de l�Urbanisme, du pr�sident de la SGP �Genest�, du recteur
de l'universit� ainsi que du pr�sident du groupe CTC. Une centaine de
chercheurs nationaux et internationaux ont assist� � cet �v�nement. M.
le wali a soulign� tout l'int�r�t accord� � ce type de rencontres en
regard de l'�tendue des d�g�ts engendr�s par ces catastrophes et les
cons�quences socio�conomiques. Ces �changes d'informations sont capitaux
car ils permettent d'�viter le renouvellement des habitations et
participent � l'allongement de la dur�e de vie des constructions. Il
pense qu'une culture de la pr�vention des risques sismiques est en train
de na�tre en Alg�rie. La repr�sentante du minist�re de l'Habitat et de
l'Urbanisme citera un parc de 2 465 000 logements �valu� � 47,5
milliards de dollars. Pour le recteur de l'universit�, �il faut prendre
en compte le facteur g�ologique li� � la d�rive du continent. Le bassin
de Chlef est compress� et bouge beaucoup. Une coop�ration s'est
instaur�e entre les chercheurs et commence � donner ses fruits�. Les
intervenants ont not� une nette am�lioration du g�nie parasismique qui
est due � une �troite collaboration entre le constructeur et le
chercheur. Ils ont parl� de la normalisation postsismique qui permet
l'�valuation de la cat�gorie de dommages � partir des composantes
structurales principales et des �l�ments secondaires. Ils pr�conisent
une normalisation qui va permettre la mise en place d'une norme de
construction efficace avec la solidit� des ouvrages et le renforcement
des structures existantes. Les analyses de g�orisques consistent �
d�velopper une strat�gie et �liminer les erreurs humaines de conception
et de localisations g�ologiques des constructions (habitations, ponts,
routes et barrages). Le master planning process a pour but de r�duire
les risques urbains li�s � des catastrophes afin de sauver des vies,
prot�ger les biens et l�environnement. Une centaine de communications
ont eu � traiter 8 th�mes entre autres, la dynamique des sols, la
dynamique des mat�riaux et les aspects psycho-sociologiques.
Medjdoub Ali
TLEMCEN
La lutte contre l�informel, les hallaba �pargn�s
Quand cette op�ration a �t� entam�e dans la wilaya de Tlemcen, tout
le monde a pens� en premier lieu aux hallaba qui s�adonnent en toute
impunit� au trafic de carburant.
Tr�ve d�illusion, les services de s�curit� n�ont trouv� aucune
difficult� � chasser les petits revendeurs � la sauvette qui occupaient
les trottoirs, les all�es de la Kissaria et d� El Medress. En effet, ces
jeunes ont accept� de lib�rer les servitudes publiques, et bien qu�ils
soient r�duits au ch�mage � quelques jours de l�A�d el Adha, ils n�ont
gu�re manifest� leur m�contentement de fa�on violente, ils demandent
tout juste une solution qui leur permet d�activer dans la l�galit�.
Alors la seule question qui se pose maintenant � l�opinion publique �
Tlemcen, c�est bien s�r cette �d�rogation� accord�e aux hallaba qui,
depuis deux semaines, assi�gent la ville de Tlemcen en profitant de la
crise de carburant, et qui fait de Tlemcen une ville morte. Toutes les
stations du chef-lieu de la wilaya et des banlieues sont encercl�es par
les fameuses R25 et R21, aux r�servoirs surdimensionn�s, en attendant
l�arriv�e des camions-citernes de Naftal. Dans la banlieue de Mansourah,
les hallaba ont m�me dress� un bivouac � c�t� d�une station, ils ne
partiront pas sans leur quota. Tlemcen est devenue une zone franche non
d�clar�e. Toutefois, on ne peut s�emp�cher de se poser une autre
question, aussi lancinante. Lors de la derni�re r�union r�gionale qui
s�est tenue � Oran et qui a regroup� les walis de l�Oranie, avec le
ministre de l�Int�rieur, beaucoup de questions ont �t� abord�es� sauf le
probl�me de carburant import� en devises fortes et export�
frauduleusement vers le pays voisin, au su et au vu de tout le monde. La
lutte conte le commerce informel reste insignifiante, s�il ne sera pas
mis fin au trafic de carburant qui co�te cher � l��conomie nationale et
paralyse l�activit� de toute une r�gion. Les jeunes transporteurs qui
ont acquis le mat�riel aupr�s de l�Ansej sont pratiquement r�duits au
ch�mage avec cette crise qui perdure et auront du mal � rembourser leur
dette aupr�s des banques. De jeunes camionneurs qui nous ont rendu
visite au bureau r�gional nous ont affirm� clairement qui si les
pouvoirs publics n�interviennent pas pour r�gler le probl�me de cette
crise, ils se reconvertiront eux aussi, en hallaba. La seule fois o� le
carburant a �t� largement disponible, c�est apr�s le ratissage qui a
dur� pr�s d�une semaine dans toute la bande frontali�re, apr�s
l�assassinat de quatre �l�ments des GGF. Donc, il est possible
d��radiquer ce fl�au.
M. Zenasni
TIARET
Les entreprises s�impliquent dans les campagnes de nettoiement
L�op�ration de nettoiement que connaissent depuis quelque temps d�j�
certaines zones qualifi�es de points noirs � Tiaret a constitu� le
week-end dernier l�objet d�une rencontre �largie, avec l�entr�e en lice
d�une quarantaine d�op�rateurs �conomiques cens�s apporter leur
contribution � travers la mobilisation de moyens mat�riels.
Ainsi, le nettoiement de l�ensemble des sites cibl�s, transform�s pour
la plupart en d�charges sauvages, notamment ceux situ�s � la p�riph�rie
de la ville o� l�on enregistre � un amoncellement d�ordures et autres
d�bris inertes, devrait conna�tre un renfort certain en mati�re d�engins
et de camions. Le consentement des op�rateurs �conomiques � s�impliquer
dans ce processus d�int�r�t g�n�ral ne peut �tre que b�n�fique, voire
salutaire sur le double plan environnemental et sanitaire. Compos� de
plusieurs membres repr�sentant diff�rents secteurs et pr�sid� par le
wali, le comit� de pilotage install� pour la circonstance s�attelle
vraisemblablement � mettre le paquet pour aspirer � de meilleurs
r�sultats de propret�, m�me si des contraintes li�es � l�homme
particuli�rement se posent avec acuit�. Interrog� sur la prolif�ration
effr�n�e des sachets en plastique malgr� la mise en place du chantier
�Blanche Alg�rie� pour �radiquer le fl�au, le directeur de
l�environnement devait pr�ciser que celui-ci, aussi complexe soit-il,
pourrait conna�tre son d�nouement dans l�usage des sachets
biod�gradables, mais aussi gr�ce au civisme du citoyen, lequel est
indispensable dans ce genre de situation, conclut-il. Parall�lement �
cette campagne, l�on saura que la wilaya de Tiaret s'appr�te � acqu�rir
un lot important de bacs � ordures, ce qui devrait faciliter le syst�me
de collecte dans les cit�s et �viter par cons�quent le d�versement des
d�chets de mani�re al�atoire. Dans cette optique, pr�cis�ment, les
campagnes de sensibilisation par les associations de la soci�t� civile
et les �lus locaux s�av�rent plus que n�cessaires si toutefois l�on
aspire � une ville� propre.
Mourad Benameur
MOSTAGANEM : LA POLICE RENOUE AVEC LES INFILTRATIONS
22 kg de drogue saisis
Les �l�ments de la Brigade de renseignement et de l�information
(BRI) de la S�ret� de wilaya de Mostaganem peuvent constituer un �l�ment
essentiel digne d�une s�rie polici�re. Des agents de ce corps en tenue
civile cueillent des dealers, et de gros �bonnets�, de la drogue en se
faisant passer pour des acheteurs potentiels. �L�objectif est de prendre
les revendeurs de drogue en flagrant d�lit�, nous dira le commissaire de
la BRI. Ainsi, cette op�ration a commenc� il y a quelques jours suite �
une infiltration du milieu des dealers. Les policiers sont pass�s �
l�acte jeudi dernier en mettant hors d��tat de nuire le nomm� C. M., �g�
de 28 ans, en possession de 20 kg de cannabis, dans la localit� d�A�n
Boudinar, pr�ts � �tre �coul�s sur le march� local. S�ensuivra
imm�diatement une perquisition dans le domicile du mis en cause qui a
donn� lieu � la saisie de 2 autres kilogrammes de cannabis dissimul�s
dans une armoire. Le trafiquant n�h�sita pas � d�noncer son fournisseur
principal, le nomm� B.M., qui reste en �tat de fuite et qui est
activement recherch�. Le mis en cause sera pr�sent� aujourd�hui dimanche
devant le procureur de la R�publique sous le chef d�inculpation de
possession de drogue destin�e � la commercialisation.
A. Bensadok
RENTR�E PROFESSIONNELLE � A�N-T�MOUCHENT
400 nouveaux stagiaires
Quatre cents nouveaux stagiaires, dont trois cents femmes,
renforceront les bancs des diff�rents centres de formation
professionnelle pour la rentr�e professionnelle d'aujourd'hui 14 octobre
2012, apprend-on aupr�s d'une source du secteur. Les femmes stagiaires
suivront une formation dans le centre de formation professionnelle
f�minin d�A�n- T�mouchent o� elles b�n�ficieront des r�gimes d��tudes,
r�sidentiel ou en cours du soir et apprentissage. Selon la m�me source,
80 diff�rentes sp�cialit�s sont ouvertes aux stagiaires sans aucune
condition de niveau scolaire, il suffit seulement de savoir lire et
�crire, en application de la circulaire minist�rielle de septembre 2012,
comme l�a d�clar� M. Belhadj, le directeur du centre. Pour cette rentr�e
professionnelle, il y a la suppression de la condition du niveau
scolaire pour les stagiaires dans le choix de leur sp�cialit�, car
beaucoup de jeunes ne pleuvaient suivre leur choix en raison de la
condition du niveau scolaire qui leur �tait impos�e. Les femmes au foyer
auront l�opportunit� d�apprendre un m�tier dans l�une des sp�cialit�s
suivantes : coiffure, p�tisserie, maquillage et manicure, couture,
bijouterie traditionnelle dont le garnissage auto-ameublement et
suivront le r�gime des cours du soir. Il est � signaler que ce centre
f�minin a d�croch� le Prix national en bijouterie traditionnelle lors
des olympiades des m�tiers, organis�es par le minist�re de tutelle en
2012 � Alger. D�autres sp�cialit�s sont disponibles pour le r�gime
r�sidentiel. Il s�agit du tissage, magasinier, comptabilit� et
informatique. En plus, 120 d�tenus du centre de r��ducation seront
�galement pris en charge par ce centre de formation professionnelle pour
cette rentr�e 2012-2103.
S. B.
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