
Régions : LE SOIR DE L'EST
UN NOUVEAU PLAN DE CIRCULATION S’IMPOSE AVEC ACUITÉ À EL TARF
Les habitants de la cité Mederbel Abdallah, otages de la Direction des
transports
Les habitants de la cité Mederbel Abdallah, à Mostaganem,
sont dans l’expectative vaine et la résignation. Ils ne savent plus à
quel saint se vouer pour trouver une solution durable et définitive aux
problèmes de stationnement des automobilistes qui de surcroît
empoisonnent quotidiennement leur vie par l’effet de querelles physiques
et verbales et autres rixes pour les places ou tout simplement pour
pouvoir rallier la RN44. La cité en question, qui compte cinquante familles, située au
centre-ville d’El Tarf, est traversée par une route étroite de deux
cents mètres qui débouche sur la RN 44. De fait, de par sa proximité de
plusieurs cliniques privées et administrations locales, les citoyens
stationnent leurs véhicules tout le long de ce tronçon routier de la
cité en question, et ce, faute de parking. «Chaque jour que Dieu fait,
on est submergés par des torrents d’insultes et de noms d’oiseaux.
Souvent, on assiste médusés à des bagarres pour une place de
stationnement. C’est en somme l’anarchie, et ce, sans que les policiers
en faction bougent le petit doigt pour remettre les protagonistes à leur
place. En somme, nous souffrons le martyre », ont martelé les citoyens
de la cité Mederbel Abdallah. Par ailleurs, d’aucuns estiment que la
Direction des transports est, au vu de l’explosion démographique au
niveau de la ville d’El Tarf et du nombre sans cesse grandissant de
véhicules, dans l’obligation de mettre en place un nouveau plan de
circulation avec l’installation de feux tricolores pour réglementer le
passage des véhicules au niveau des carrefours, qui sont, par ailleurs,
légion dans la ville. Aussi, l’actualisation de l’actuel plan de
circulation permettrait un meilleur redéploiement des éléments de la
Sûreté nationale qui éprouvent, de leur côté, les pires difficultés dans
l’organisation des flux de véhicules dans une ville laissée,
manifestement, à l’abandon.
Daoud Allam
Une députée du FLN mène campagne pour le compte d’une liste
indépendante
Les militants du FLN sont déboussolés par le comportement bizarre et
allant à contre-sens des mœurs politiques, d’une députée élue grâce au
parti lors des élections de mai dernier. En effet, une députée
d’obédience FLN, toute honte bue, mène actuellement campagne tambour
battant et sans commune mesure pour le compte d’une liste
d’indépendants, dont la tête de liste n’est autre que l’ex-P/APC de la
commune de Ben M’hidi. «La députée aurait dû s’abstenir d’un tel
spectacle désolant. Elle est devenue la risée des autres formations
politiques. C’est un véritable camouflet pour le parti qui écarte à
chaque échéance électorale ses véritables militants au profit de
personnes qui ne connaissent du parti que le sigle», ont martelé des
citoyens avec rage et dépit.
D. A.
IL ÉTAIT SUR LES ÉTALS DES BURALISTES CE SAMEDI
Le Provincial, nouveau-né à Annaba
Le lectorat de la presse nationale aura désormais un nouveau titre :
Le Provincial , quotidien régional édité par la Sarl Bône infos, dont le
siège est implanté à Annaba.
Cette nouvelle initiative pour enrichir la presse dans la région Est du
pays est à mettre à l’actif d’une poignée de professionnels ayant
accumulé des dizaines d’années de journalisme dans différents quotidiens
nationaux. Ils auront à encadrer de jeunes louveteaux universitaires
ayant choisi un métier passionnant mais qui a aussi son côté pénible et
ingrat. «Ils auront cette lourde responsabilité de se faire porte-voix
de leurs congénères qui sont la seule véritable ressource humaine pour
l’avenir de ce pays, qui est le leur», écrit, à ce propos, Chaouki
Mechakra, le directeur général gérant de cette nouvelle publication dont
le rédacteur en chef est un vieux routier de la presse nationale,
Abdelbaki Djabali pour ne pas le nommer. De format tabloïd avec 24
pages, donc standard, le numéro zéro de ce nouveau titre est sorti hier
samedi de l’imprimerie de la Société d’impression de l’Est (SIE). Aéré,
le nouveau quotidien consacre plusieurs pages à l’information de
proximité (politique, économique, sociale, sportive et culturelle), dans
les villes d’Annaba et Constantine, sans omettre de relater les faits et
méfaits survenus dans les autres agglomérations de cette partie de
l’Algérie profonde, d’où son titre Provincial. «Informer sans peur ni
reproche», telle est la devise du Provincial. Il s’engage à donner plus
de place à l’information locale, donc citoyenne, et favoriser ainsi ceux
qui sont sans voix. Pour notre part, nous souhaitons beaucoup de succès
au nouveau-né et de réussite à nos confrères du Provincial. Et bon vent.
A. Bouacha
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