R�gions : LE SOIR DU CENTRE

L�EPIC PRESCO EN �BULLITION
Les �ducatrices se rassemblent devant la Wilaya
Toujours pas d�entente entre la direction de l�EPIC charg� de l�accueil des enfants Presco et le personnel �ducatif.
Des repr�sentants des �ducatrices se rassembleront demain matin devant la Wilaya d�Alger pour tenter d�ouvrir le dialogue. Les repr�sentantes des travailleuses des 30 structures que compte la wilaya d�Alger ne d�col�rent plus depuis que leur direction g�n�rale leur a impos� de nouveaux horaires sans aucune concertation. En effet, les �ducatrices qui travaillaient jusque-l� en brigade ont �t� surprises de constater que ce mode avait �t� supprim� en faveur d�horaires non-stop qu�elles disent non compatibles avec le travail p�dagogique. Somm�es de travailler de 7h30 � 15h et de 9h � 17h30 sans pause, elles �voquent des difficult�s � assurer le travail p�dagogique. Les repr�sentantes des travailleuses affirment que depuis l�entr�e en vigueur forc�e de ces horaires, l�accueil et le d�part des enfants se fait dans des conditions lamentables puisque seulement trois �ducatrices sont mobilis�es pour plus d�une centaine d�enfants. R�sultat : aucune activit� n�est propos�e aux enfants puisque les �ducatrices ne font que du gardiennage en raison du manque d�encadrement. Interrog�es sur les raisons du changement d�horaires, les repr�sentantes des �ducatrices �voquent une politique de la direction g�n�rale qui fait passer le rendement des �tablissements avant le bien-�tre des enfants. Toutes ces dol�ances seront aujourd�hui transmises � la Wilaya en attendant le renouvellement de la section syndicale dont le mandat a expir� en 2009.
N. I.

L�ancien c�libatorium militaire de Cherchell ras�
L�ancien b�timent colonial qui faisait office de c�libatorium destin� aux soldats coloniaux d�abord et ensuite � ceux vivant en couple, puis r�occup� d�s 1962, vient d��tre ras� par la municipalit� de Cherchell.
Ce sont les s�ismes de 1980 et de 1989 qui eurent raison de cet immense b�timent de six �tages, construit au c�ur de Cherchell d�s les premi�res ann�es de la colonisation fran�aise pour h�berger d�abord les officiers coloniaux et ensuite d�autres types de militaires. Ainsi, d�s 1980, les services du CTC avaient class� ce b�timent mastodonte comme b�timent � d�molir, car mena�ant ruine, � l�instar d�autres b�timents coloniaux situ�s au c�ur de la ville. Ces m�mes b�timents et habitations coloniales, revendus � des Alg�riens ou consid�r�s comme des biens vacants, furent imm�diatement �r�occup�s� par des familles alg�riennes d�s 1962. Ce fut d�ailleurs � ce titre que l�H�tel C�sar�e, l�ex-b�timent de la Sitra, l�ancienne sous-pr�fecture de Cherchell, et plusieurs autres b�timents class�s comme b�timents ou habitations � d�molir, furent soit r�habilit�s, soit laiss�s en l��tat, malgr� les notifications des services du contr�le technique de construction (CTC) et les pr�rogatives d�volues au pr�sident de l�APC d�intervenir et de proc�der � la d�molition de ces b�timents mena�ant ruine. A ce jour, plusieurs de ces infrastructures constituent un v�ritable danger pour la ville et les citoyens. L�exemple de l��boulement d�un pan de la porte de T�n�s, � la sortie ouest de Cherchell, est un exemple concret. D�autres b�timents, de plusieurs �tages, sont mis � l�index par les citoyens qui n�expliquent pas le silence des �lus locaux face � ces v�ritables dangers publics aujourd�hui toujours occup�s ou squatt�s. L�autre �difice, inoccup� depuis plusieurs ann�es et qui se trouve dans un �tat de d�labrement absolu, est l�ancien si�ge de la SAP de Cherchell, situ� au c�ur de la ville. Selon les informations dont nous disposons, cet immense hangar de plusieurs milliers de m�tres carr�s, serait destin� � l�artisanat. Les m�mes sources indiquent que l�ex-c�libatorium serait, lui aussi, destin� � l�artisanat. Une belle initiative si les projets touristiques mortn�s concernant la r�alisation de deux � trois h�tels de 600 lits chacun, pr�vus initialement au Cap rouge, ainsi que la r�alisation d�un immense projet touristique VIP � Oued Bellah, � proximit� de la ZET d�El Hamdania, avaient vu le jour. Plus grave reste l�inamovible H�tel C�sar�e de Cherchell, quoique r�am�nag� gr�ce � une enveloppe faramineuse de 10 milliards de centimes, qui tr�ne sentencieusement sur la principale avenue de la ville avec portes et fen�tres closes. Construit en 1887, cet h�tel fut � l�origine d�nomm� H�tel Nicolas, puis rebaptis� vers les ann�es cinquante H�tel C�sar�e. Il figurait sur le guide bleu du tourisme mondial, et fut recommand� comme l�une des destinations touristiques la plus conseill�e aux touristes europ�ens et am�ricains durant le si�cle dernier, notamment dans les ann�es cinquante. Cet �tablissement public de 60 chambres et de suites luxueuses, haut de gamme, s��tend sur une assiette et emprise au sol de 2 000 m2. Il est structur� en trois blocs destin�s � la restauration, l�h�tellerie et les salles de banquets. Cet h�tel dispose de vastes chambres raffin�es et meubl�es avec go�t. On pouvait alors y admirer des balustrades et rampes d�escaliers confectionn�es avec un m�lange de bois rouge et de fer forg�, le tout d�cor� de marbre blanc raffin� import� d�Italie. Les lattes du parquet cir� avec go�t et raffinement, au niveau des diff�rents �tages, ont r�sist� une centaine d�ann�es durant jusqu�� nos jours. Malgr� le v�u des responsables ayant initi� la restauration de ce joyau touristique et architectural et qui avaient affirm� en 2005, que �cet h�tel reprendra son rang de patrimoine culturel et touristique�, force est de constater que plusieurs ann�es apr�s cette d�claration, la triste r�alit� est pourtant l� : l�h�tel est toujours ferm� depuis bient�t 20 ans ! Le d�pit des Cherchellois est immense. �Cet h�tel et ses merveilleux jardins furent notre fiert�. Plusieurs emplois durent �tre supprim�s et des commerces ferm�s�, ajoute en substance, tristement, un sexag�naire natif de la ville. Face � ce retard, certains responsables locaux ont argument� que �la raison majeure du retard dans le d�marrage de cet h�tel a �t� l�insuffisance de son alimentation �nerg�tique qui avait requis r�cemment la construction d�un poste de transformation au c�ur d�un jardin public mitoyen et attenant � cet �tablissement �. Ce que les citoyens de la ville n�ont pas approuv� en s�insurgeant, c�est que �la construction de ce poste �lectrique qui se fait au c�ur m�me d�un prestigieux jardin centenaire, fiert� de la ville et attenant � l�h�tel C�sar�e, est tout simplement insens� �, s�insurge un octog�naire cherchellois. Plus loin, � l�ouest de la ville, l�exb�timent Orlac, ras� depuis plusieurs mois, est devenu un terrain vague squatt� par des SDF, des malfrats et les poubelles. Nos sources ont indiqu� que ce lieu a �t�, � l�origine, affect� � la construction d�une annexe communale. L�autre site ras�, quoiqu�il fut � l�origine destin� � �tre une belle esplanade au c�ur de laquelle un caf�-restaurant y serait �difi�, est l�ancienne pompe � essence Bouchema, aujourd�hui d�localis�e � l�est de la ville. �Oui pour la modernisation et l�embellissement de Cherchell, mais que cela respecte les d�lais et se fasse vite, mais pas au d�triment de nos commerces touristiques et artisanaux qui se meurent�, fait observer un commer�ant, un notable de la ville.
Larbi Houari

LE NOMBRE DES ACCIDENTS DE LA ROUTE TOUJOURS EN HAUSSE � BLIDA
61 morts et 2 315 bless�s en neuf mois
C�est le bilan de la Protection civile de la wilaya de Blida. De janvier � septembre de l�ann�e en cours, cette derni�re a enregistr� 61 d�c�s et 2 315 bless�s dans 1 563 accidents survenus sur le territoire de la wilaya. Cependant, c�est la commune de la Chiffa, � 7 kilom�tres � l�ouest du chef-lieu de wilaya qui d�tient le record avec 335 accidents faisant 34 morts dont 10 au cours du mois dernier et 561 bless�s. En effet, le tron�on routier la Chiffa- Ruisseau des singes est devenu un v�ritable coupe-gorge, surtout qu�il est tr�s fr�quent� par les poids-lourds qui sont pour la plupart la cause des accidents survenus. Le non-respect du code de la route et l�exc�s de vitesse sont les autres facteurs conduisant � des h�catombes. Ensuite, vient la commune de Blida. Elle d�tient la seconde place en mati�re de nombre d�accidents mais Boufarik la d�passe sur le plan des d�c�s. Selon le lieutenant Abderrezouk Zegha�mi, le plus grand nombre d�accidents est enregistr� en p�riode estivale et cette ann�e, l�on a compt� 1 000 accidents dans lesquels 41 personnes sont mortes et 1 263 ont �t� bless�es. Sur le volet du secourisme, les �l�ments de la Protection civile de Blida sont intervenus pour 11 278 malades, 1 348 autres bless�s que ceux des accidents de la circulation et transport� 194 morts � la morgue. Ceci justifie le tintement des sir�nes des ambulances per�u � longueur de journ�e sur les routes de la wilaya. Enfin, les feux de for�t de cet �t�, au nombre de 514, ont ravag� 729 hectares de for�t et d�truit 9 147 arbres fruitiers. Un chiffre horrible si l�on tient compte du manque � gagner enregistr�.
M. B.



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