R�gions : LE SOIR DE L'EST

MILA
Le secteur de la sant� malade de sa gestion
La wilaya de Mila continue de conna�tre un d�ficit chronique en structures sanitaires mais aussi et surtout en qualit� de soins et de services, par manque de sp�cialistes et autres personnels qualifi�s
Le secteur de la sant� � Mila dispose de cinq �tablissements publics hospitaliers : deux � Mila (Tobal et Meghlaoui), un � ferdjioua, un � Chelghoum La�d et un � Oued Athmania, pour une capacit� d�accueil de 749 lits ; un �tablissement hospitalier sp�cialis� (EHS) pour maladies mentales � Oued Athmania (340 lits) ; 38 �tablissements publics de sant� de proximit� (EPSP) ; 147 salles de soins et 27 laboratoires d�analyses m�dicales, pour pr�s de 900 000 habitants. Cependant, la wilaya conna�t un d�ficit chronique en structures sanitaires mais aussi et surtout en qualit� de soins et de services, et ce, par manque de sp�cialistes et autres personnels qualifi�s, puisqu�on assiste depuis de longues ann�es � un incessant va-et-vient, de sp�cialistes qui, pour certains, ne d�passant pas quelques mois de service pour se voir parachuter ailleurs ! Tout le monde se demande, d�ailleurs, pourquoi ces m�decins sp�cialistes refusent d��voluer ou font tout pour quitter Mila ? La question reste pos�e ! Bien que des efforts consid�rables ont �t� consentis dans ce domaine, la prise en charge des malades reste al�atoire et les �vacuations vers le CHU de Constantine demeurent importantes, mais non sans beaucoup de contraintes. Sur un autre chapitre, deux cas m�ritent d��tre relat�s. Les cas de la polyclinique du lotissement Benmahdjoub (� proximit� de la DLEP), achev�e depuis plus d�une ann�e, mais qui reste non fonctionnelle, livr�e � elle-m�me, pour on ne sait quelle raison ! Mais �galement, celui du centre d�explorations m�dicales (centre d�imagerie). R�alis�e depuis plus de 3 ans maintenant, avec r�ception d��quipements ultra-modernes et recrutement de radiologues et autres personnels, cette importante structure reste bizarrement close, donc livr�e � l�usure et � la d�gradation, alors que la population en a grandement besoin ! Le motif avanc� par les responsables du secteur de la sant� quant au retard enregistr� dans la mise en service, ne semble pas tenir la route, puisqu�ils parlent du �manque d�une rallonge de 170 millions de centimes dans l�enveloppe financi�re allou�e au projet pour permettre la r�alisation d�un transformateur �lectrique propre � la structure !� Est-il raisonnable qu�une infrastructure sanitaire aussi importante, qui a co�t� la bagatelle de plusieurs dizaines de milliards, �quip�e d�un mat�riel m�dical sophistiqu� et tr�s on�reux, reste ferm�e tout ce temps, � cause d�une d�risoire rallonge de� 170 millions ? Pourtant, interpell� par des �lus lors de la tenue de la 4e session ordinaire de l�APW, en janvier 2012, le directeur de wilaya de la sant� a affirm�, haut et fort � l��poque et devant t�moins, que ce probl�me va �tre r�gl� dans 15 jours, au plus ! Depuis� plus rien ! Le centre est toujours d�sesp�r�ment ferm�, habit� peut-�tre, par les esprits de ceux qui nous ont quitt� et qui en avaient grandement besoin, avant de passer de vie � tr�pas, peut-�tre, justement, pour� mauvaise prise en charge m�dicale !
A. M�haimoud

GRAREM
La jeune Sabah sauvagement lynch�e par les siens ?
La ville de Grarem, situ�e � une dizaine de kilom�tres au nord de Mila, a �t� secou�e la veille de l�A�d par une information d�une rare cruaut�, faisant �tat d�un v�ritable lynchage perp�tr� par un p�re de famille et son �pouse, contre sa propre fille, Sabah, �g�e de 19 ans.
Selon le t�moignage des voisins et des proches, la jeune Sabah a v�cu des moments difficiles qui se sont r�percut�s sur son �tat psychologique, suite au d�c�s de sa maman, puis le remariage de son p�re avec une femme qui nourrit une m�chancet� inou�e envers elle et ses deux fr�res, selon des t�moignages. Elle souffrait en silence et �tait devenue de plus en plus renferm�e et introvertie, surtout depuis la mise � la porte de ses deux fr�res, chass�s du domicile parental par cette intruse. Ce jour de veille de l�A�d, la victime aurait re�u, selon le voisinage, une bonne correction avec un gourdin et autres objets tranchants de la part des deux parents. Quelques heures plus tard, Sabah a �t� retrouv�e inerte sur son lit de fortune. Transport�e par la Protection civile (qui ont constat�, selon un communiqu� radiophonique, des blessures au niveau de la t�te, du coup et du visage) � la morgue de l�h�pital de la ville, puis vers le CHU de Constantine afin de lui faire subir une autopsie pour d�terminer les causes du d�c�s. En attendant les conclusions de l�enqu�te, ouverte par les services de la police judiciaire, des informations circulent d�j� � travers la ville et font �tat d�une mort par h�morragie c�r�brale suite aux multiples coups sur la t�te que la victime aurait re�us.
A. M.

OUM EL BOUAGHI : AFFAIRE DES �CHAUFFOUR�ES DE SOUK NA�MANE
Le jugement de 22 personnes se passe dans un climat tr�s tendu
Le tribunal de premi�re instance de A�n M�lila a eu � se prononcer en fin de semaine pass�e dans l�affaire qui a d�fi� la chronique, affaire qui a eu pour th��tre la localit� de Souk Na�mane, ce petit bourg � caract�re conservateur. Pour rappel, les faits de cette histoire, comme rapport�s dans l�une de nos �ditions, se sont d�roul�s lorsque les services de s�curit� de cette localit� ont appr�hend� une bande r�gionale de dealers. Non contents de cette arrestation, certains voyous se sont form�s en groupes pour attaquer et saccager certaines institutions publiques. Dans ce pillage, les si�ges de la police et de la gendarmerie ont fait les frais de cette bande de malfaiteurs. Pour revenir � cet incident, les faits se sont d�roul�s en plein mois de car�me lorsque les services de la gendarmerie ont arr�t� un v�hicule suspect avec � son bord 5 individus. La fouille des passagers s�est sold�e par la d�couverte en leur possession d�une quantit� de 500 g de kif trait�. Poussant leurs investigations, les �l�ments de la gendarmerie ont intercept� trois autres acolytes en d�tention de 3 kg de drogue de m�me type. Apr�s ce coup de filet, pas moins de 200 jeunes se sont attaqu�s aux infrastructures des services de s�curit� pour demander la lib�ration des pr�venus, des projectiles de tous genres se sont abattus sur les �quipements, saccageant une grande partie. Suite � ces �chauffour�es, plusieurs arrestations ont �t� op�r�es et une vingtaine de jeunes ont �t� pr�sent�s devant le juge pr�s le tribunal de A�n M�lila. Des peines de deux ans de prison ferme ont �t� prononc�es et certains ont b�n�fici� de la relaxe.
Moussa Chtatha

A�N NECHMA (SKIKDA)
Un raqui tu� par �son� patient
La localit� d�A�n Nechma, dans la commune de Ben-Azzouz, est sous le choc depuis mercredi, suite au meurtre, aux environs de 10 heures, d�un raqui notoire, �g� de 43 ans, r�pondant aux initiales Gh. S. Le meurtrier, un jeune de 20 ans, qui a rat� son bac la saison scolaire pr�c�dente, est originaire de Ch�ta�bi, dans la wilaya d�Annaba. Il a �t� arr�t� juste apr�s avoir commis son forfait alors qu�il tentait de fuir. Ses v�tements tach�s de sang ont suffi aux �l�ments de la brigade de gendarmerie de Ben-Azzouz (A�n-Nechma ne dispose ni de brigade ni de S�ret� urbaine) de mettre la main dessus. L�instruction suit son cours pour d�terminer les causes � l�origine de ce drame.
Zaid Zoheir

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