R�gions : LE SOIR DE L'EST

MILA : BARRAGE DE B�NI HAROUN
Cr�ation de plages artificielles dites-vous ?
�Le projet d�am�nagement de plages artificielles sur l�immense plan d�eau du barrage de B�ni Haroun s�duit bon nombre de responsables�, dit-on � Mila.
Il semble bien que les autorit�s locales � Mila, � leur t�te le wali Abderrahmane Kadid, ont eu cette �ing�nieuse� id�e qu�elles ont d�fendue devant M. Abdelmalek Sellal, alors ministre des Ressources en eau, lors de sa derni�re visite sur les lieux, le 5 ao�t dernier. Dans une d�claration � l�APS, le wali s�est dit fort enthousiasm� � l�id�e d�am�nager des plages artificielles � B�ni Haroun afin de r�duire, d�une part, le nombre de noyades et, d�autre part, doter la wilaya d�un espace de baignade s�curis� qui permettra aux riverains de se rafra�chir et se d�tendre en toute qui�tude. Pour ce faire, la wilaya de Mila a envoy�, cet �t�, une d�l�gation en France pour s�enqu�rir de l�exp�rience de ce pays en mati�re d�am�nagement de plages artificielles. La mission, compos�e du P/APW et du directeur de l�hydraulique, a visit� notamment le barrage de Serre-Pon�on, situ� dans le sud des Alpes fran�aises, d�une capacit� de stockage de l�ordre de 1,272 milliard de m�tres cubes et renfermant des plages artificielles qui, selon ladite d�l�gation, attirent un nombre incroyable d�estivants. Derni�rement, une d�l�gation de techniciens de ce lac s�est rendue � B�ni Haroun, en visite d�exploration pour une telle opportunit� ! Soit ! Mais quelle facilit� d�concertante en allant vite en besogne, pour faire une telle comparaison entre ces deux lacs ! Nous autres de la rive sud, qui sommes incapables de g�rer nos ordures m�nag�res qui jonchent nos espaces et nous empoisonnent la vie au quotidien, et encore moins nos r�seaux d�assainissement et nos �gouts �clat�s et souvent d�faillants, on ose s�inspirer de ce cas de la rive nord pour r�aliser pareille prouesse ? Puisqu�on y est, pourquoi alors n�a-t-on pas fait pareil pour les autres segments de la vie de tous les jours ? Soyons r�alistes et voyons les choses telles qu�elles se pr�sentent : notre environnement est dans un �tat critique de d�gradation, nos espaces connaissent un �tat de d�liquescence avanc�, la salet� nous envahit de partout et nous cerne, nos cours d�eau qui v�hiculent toutes sortes de rejets ne peuvent que donner � nos �tangs et autres lacs r�cipiendaires, des eaux fortement pollu�es et de tr�s mauvaise qualit� ! Et c�est justement le cas du barrage de B�ni Haroun dont l�eau stock�e est d�une tr�s mauvaise qualit�, car tr�s pollu�e, elle ne peut �tre donc que tr�s dangereuse pour n�importe quel baigneur qui y s�aventurera, y compris pour la faune aquatique qui s�y trouve ! Le cas de centaines, voire de milliers de pi�ces de carpes (royales et argent�es) et autres esp�ces qui flottaient, r�cemment, � la surface de l�eau, provoquant une v�ritable catastrophe �cologique est l� pour conforter nos appr�hensions ! Alors Messieurs, restons terre � terre et� respectons l��chelle des priorit�s dans le d�veloppement des capacit�s touristiques et de loisirs, car pour ceux qui veulent se baigner, r�alisons des piscines et autres bassins de natation, un peu partout � travers les communes de la wilaya, autrement, la premi�re plage de la c�te jijelienne n�est qu�� quart d�heure de Mila. Alors !
A. M�ha�moud

�LECTIONS LOCALES DU 29 NOVEMBRE PROCHAIN
Le cas de la commune d�El Tarf
Le RND part favori pour gagner pour la deuxi�me fois cons�cutive la commune d�El Tarf, les autres formations sont � la tra�ne.
Tous les yeux seront braqu�s sur la commune d�El Tarf, chef-lieu de wilaya de surcro�t. Et pour cause, l�enjeu est de taille et constitue, � ne pas en douter, un challenge pour toutes les formations politiques en lice pour les �lections locales du 29 novembre prochain. En effet, ce sont 8 listes, dont le RND, FLN, MPA, PT, FNA, MJD, El Moustakbal, qui se disputeront les 19 si�ges � pourvoir dans la prochaine ossature de la commune. Pour beaucoup d�observateurs avertis, le RND part, ais�ment, favori pour glaner la pr�sidence de la commune. �La liste est de loin la meilleure � tous �gards, par rapport aux autres outsiders. L�actuel maire et t�te de liste, qui peut se pr�valoir et se targuer d�un bilan positif dans son ensemble, est second� cette fois-ci par un cadre jeune de la Direction de la jeunesse et des sports, en l�occurrence Tahri H. Une personne qui jouit d�une aura jamais d�mentie et d�une grande estime parmi les jeunes de la commune. C�est aussi un digne fils parmi d�autres, de la famille r�volutionnaire de par le poids de son d�funt p�re, grand moudjahid et qui a, par ailleurs, beaucoup donn� � la ville d�El Tarf�, ont fait pr�valoir nos interlocuteurs. Et d�ajouter : �De plus, le parti a confectionn� un programme de d�veloppement bien ficel�, tenant compte des r�alit�s v�cues et rencontr�es par l�actuelle maire tout au long de cette mandature finissante. C�est une v�ritable r�volution en mati�re de d�veloppement, dont la r�alisation d�une nouvelle ville de 25 000 habitants disposant de toutes les commodit�s indispensables, la mise en place d�un tramway pour faciliter le d�placement des populations, des jardins publics, des terrains de foot et des aires de loisirs, la r�activation de comit�s de quartier afin de redorer le blason en mati�re d�hygi�ne publique et surtout donner � la ville, le cachet d�un grand p�le universitaire au milieu d�une nature luxuriante et saine.� Cependant, la reconqu�te de la commune par le RND est facilit�e par le fait que les autres formations politiques font beaucoup plus dans la figuration symbolique qu�autre chose. �Le FLN, l�outsider s�rieux du RND, a, cette fois-ci, pr�sent� une liste faite de transhumants de plusieurs partis. Les vrais militants ont �t� exclus sans m�nagement et autre explication. De fait, le militantisme ne paye plus et il y aura un vote-sanction dont le grand perdant sera le vieux parti�, ont martel� des militants au bord de la crise de nerfs. Reste que les supputations vont bon train sur une �ventuelle autre victoire de la formation d�Ahmed Ouyahia � la vue des listes pr�sent�es. Le wait and see est de rigueur.
Daoud Allam

TRANSPORT
Un tramway pour El Tarf n�est pas une vue de l�esprit
L�expansion urbanistique et l�explosion d�mographique du chef-lieu de wilaya sont � mettre en compte et en premi�re consid�ration dans la mise en �uvre d�un nouveau plan de transport urbain et p�riph�rique.
Un plan, qui de l�avis d�un sp�cialiste en la mati�re, doit analyser les d�placements quotidiens des citoyens, les tranches horaires de pr�dilection, et les destinations privil�gi�es. En ce sens, notre interlocuteur ajoutera que �pour �pargner au futur � la ville d�El Tarf les probl�mes inextricables auxquels sont confront�es moult grandes villes en mati�re de transport, les responsables doivent d�s aujourd�hui penser � d�autres modes de transports et leurs perspectives d��volution � l�exemple du tramway sur pneus�. A l�horizon 2020, l�agglom�ration d�El Tarf aura certainement un autre visage, elle d�passera, certainement, le cap des 100 000 habitants, les multiples chantiers qui poussent comme des champignons et les projets de construction de logements, qui seront lanc�s incessamment, dans le cadre du troisi�me PRSE, l�attestent. Une donn�e de premier plan, � partir de laquelle, il ressort que l��tude du trac� d�un tramway constitue une alternative judicieuse et un plus pour une ville qui compte se muer en un v�ritable p�le et destination touristique. Il est �vident aussi que l�apport d�un tel projet b�n�ficiera un tant soit peu � la protection de l�environnement et � la pr�servation du Parc national d�El Kala. Cependant, notre pays investira plus de six milliards de dollars pour la r�alisation de 14 tramways dans les grandes villes du pays dans le cadre de sa politique de modernisation du r�seau de transport public, a indiqu� le 21 ao�t le directeur de l'Entreprise du m�tro d'Alger (EMA). De fait, la ville d�El Tarf a toutes les chances d�en faire partie ou du moins d��tre inscrite sur l�agenda du ministre des Transports.
D. A.

OUM EL BOUAGHI
Trois ans de prison pour coups et blessures
Dans une altercation qui a eu lieu dans un restaurant, tard la nuit, le g�rant d'un restaurant situ� sur la RN 03 reliant Batna � Constantine a port� plusieurs coups de couteau � la victime.
Les faits se sont d�roul�s au mois de f�vrier de l'ann�e en cours, lorsque � une heure tardive, vers 1h du matin, le jeune K. F., �g� d'une trentaine d'ann�es en �tat d'�bri�t� fait irruption dans le restaurant et demandant � �tre servi. Profitant d'un moment d'innatention du propri�taire, il s'accapara du contenu de la caisse et fila � toute vitesse vers le grand boulevard. Il fut arr�t� par des passants alert�s par les cris du propri�taire qui criait � tue-t�te . Il a �t� rattrap� par le g�rant du restaurant qui, dans un �tat de folie, tira son couteau et lui ass�na plusieurs coups de couteau au flanc gauche. La victime fut transport�e � l'hopital Amiret de A�n M�lila dans un �tat jug� s�rieux, puis transf�r� vers le CHU de Constantine, les m�decins lui ont prescrit une incapacit� physique de trois mois avec une incidence sur l'acuit�. La cour criminelle statuant en session ordinaire, apr�s la lecture du proc�s de renvoi o�, le pr�venu a plaid� la l�gitime d�fense a prononc� une peine de trois ans de prison dont deux avec sursis. Le procureur avait requis 7 ans de r�clusion criminelle.
Moussa Chtatha

GUELMA
Un quadrag�naire �crou� pour �vasion fiscale et port d�arme blanche
Un individu �g� de 41 ans, originaire de la wilaya d�Annaba, a �t� interpell� cette semaine, par les �l�ments de la police judiciaire de la da�ra de Kh�zaras, sur la RN 80, reliant Guelma et Sedrata, dans le cadre d'une op�ration polici�re visant le transport ill�gal de marchandises. Un important lot de v�tements pr�t-�-porter femmes et enfants sans factures, a �t� saisi au cours de cette op�ration, apprend-on aupr�s de la cellule de communication de la S�ret� de wilaya. Notre source pr�cise, par ailleurs, que les policiers ont �galement saisi des bijoux non poin�onn�s et une arme blanche. Le mis en cause a �t� plac� en d�tention provisoire par le magistrat instructeur pr�s le tribunal de Bouchegouf , en attendant les suites de l'enqu�te. Il est poursuivi pour �vasion fiscale, d�tention d�une importante quantit� de marchandises de marque �trang�re non factur�e et port d�arme blanche. La vente sans facture, et la fraude fiscale deviennent donc ces derni�res ann�es monnaie courante, et ce sont les importateurs qui sont point�s du doigt, autour de l�expansion alarmante de ce fl�au qui frappe l��conomie nationale de plein fouet. En d�pit des actions men�es par les services de la r�pression des fraudes, les chiffres restent effrayants.
N. Guergour

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