Tout travail reposant sur le recours � la seule m�moire comme source d'�criture de l'Histoire, en l'absence de documents �crits plus fiables, comporte, cela va sans dire, des risques d'omissions. C'est ce qui est arriv� avec le texte consacr� � l�Histoire de la radiot�l�vision alg�rienne et publi� par le Soir d�Alg�rie le 28 octobre 2012.
Par acquit de conscience et pour �tre juste avec les hommes et les femmes qui ont forg� cet outil ou continuent de le faire aujourd'hui dans le cadre de la rel�ve, j'ai souhait� porter � l'attention des lecteurs les compl�ments suivants :
1- A la liste des noms des chefs d'orchestre, chanteurs et musiciens, il y a lieu d'ajouter ceux de Mohamed Iguerbouchene, Tayssi Akla, R�da Doumaz, Merwane Farah...
2- A la liste des noms des com�diens, ceux de Mohamed Touri, Kaci Ksentini, Mohamed Hattab, Omar Azzouz, Akila...
3- A la liste des noms des r�alisateurs, ceux de : Ahmed Rachedi, Nadia Cherabi ...
4- A la liste des compositeurs, po�tes, hommes de lettres et de programmes, ceux de Assia Djebbar, Mouloud Mammeri, Momo, Ammi Mourad, Fodil Boumala, Aziz Smati, Mourad Sennouci, Mohamed Ali Allalou, Ryad Boufedji, Lemdani, Amel Mouloua, Belkacem Babaci, Salim Sa�doun, Toufik Douma, Rachid Fares, Asma Itim, Aissa Salhi, Youcef Mazouz...
5- A la liste des noms des journalistes, ceux de Zine-El-Abidine Ben Badis, Amar Bousalem, Mohamed Harzellah, Dalila Bouchama, Nora Benchikh, Salima Rekhroukh, Kamel Alouani, Ahmed Meguaache, Farida Bessaa, Brahim Younsi, Tayeb Hafirassou, Affaf Belhouchet, Mourad Boutadjine, Abdelhamid Zahir, Saida Bendjeddi, El Hadji Sa�d Daoud, Sma�n Belka�dia, Aziz Messalti, Fouad Messous, Amar Hellas, Lazhar Meratla et les photographes- cameramen Hachi et Ouaoua...
6- A la liste des ing�nieurs et techniciens, ceux de Abdelhamid Bouksani, le premier Alg�rien � avoir occup� les fonctions de secr�taire g�n�ral de l'URTNA, Lahlou, Mordjane, Mustapha Kamel Brouki, Youcef Sahraoui, Mohamed Lekhal, Fatima Chouikh, Mohamed Bendaoud, Mohamed Bourkiche, l'arpenteur du Sahara...
7- A la liste des noms des cadres de l'administration, ceux de Abdelaziz Lourari, Abdelghani Saichi, Aziz Chaaf, Amel Lahlou...
8- A la liste des noms des soutiens � la logistique, ceux de Messaoud Badji, Salim Bendada, Bakhta et Yamina...
Enfin, il s'agissait de lire : Othmane Bouguettaya et non Mohamed Bouguettaya. Et pour conclure sur le sujet des archives audiovisuelles nationales retenues en France, je me dois d'indiquer, pour �tre plus complet, qu'il y en a qui sont, ici m�me en Alg�rie, l'objet de r�tention, sinon d'une frustrante absence d�exploitation publique, je pense, en particulier, aux tr�sors photographiques entrepos�s dans les coffres-forts du CNDPI, contenant des photos qui datent des d�buts de la colonisation ainsi que des clich�s in�dits sur les personnalit�s historiques de la R�volution. De leur c�t�, des d�tenteurs priv�s de pans entiers du patrimoine photographique national devraient les verser aux fonds des mus�es et autres institutions concern�es et je pense ici, surtout, � ceux d�tenus par les h�ritiers Mohamed Kouaci, le photographe de la R�volution, dont quelques-uns seulement ont �t� rendus publics. Le cas concerne, �galement, les collections se trouvant entre les mains des proches des diff�rents pr�sidents qui se sont succ�d� � la t�te de la R�publique alg�rienne. A la lumi�re de ce qui pr�c�de, on per�oit, dans toute son ampleur et sa difficult�, le caract�re ardu de toute tentative d'�criture de l'Histoire de quelque secteur de notre pays que ce soit, ce qui devrait inciter les amateurs d�sirant frayer avec cette discipline d��tre plus pr�cautionneux et de ne pas prendre les vessies pour des lanternes, ainsi que s'est hasard� � le faire, derni�rement, le journaliste d'un quotidien national francophone, pr�sentant, sans pr�ciser sa source, un certain Lopez, directeur � la RTF coloniale, comme un futur pied rouge (sic !) sollicit�, � l'ind�pendance, �par Abderahmane Laghouati pour former les cadres techniques de la nouvelle RTA� (re-sic !), de quoi faire h�risser le poil de ceux qui ont pris en main, le 28 octobre 1962, le commandement d'une institution de souverainet� qui a tant fait pour le pays, tout au moins, au cours des premi�res ann�es de son existence.
B. M.

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