Selon Khaled Moumen, DG de l�Institut national de protection des v�g�taux (INPV), la situation acridienne en Alg�rie se traduit actuellement par la pr�sence de quelques individus solitaires, que les conditions �cologiques favorables dans le sud du pays vont maintenir dispers�s.
Pour le DG de l�INPV, la menace d�une invasion de criquets p�lerins sur l�Alg�rie n�est pas � l�ordre du jour, � plus forte raison que les �quipes d�intervention d�p�ch�es au niveau des wilayas du Sud concern�es par la menace acridienne n�ont fait �tat d�aucune pr�sence d�essaims de criquets. �Il y a, certes, un potentiel acridien � nos fronti�res, mais cela reste dans l�ordre des choses, du moment que l�abondance de la v�g�tation le maintient dispers�. Mais si demain les conditions �cologiques changeaint et qu�il y a dess�chement de la flore, les criquets p�lerins vont converger vers le peu d�endroits o� la v�g�tation reste disponible. C�est � ce moment qu�il y aura regroupement et que nous pourrions parler d�essaims et d�invasions� Or, pour arriver � cette situation, cela n�cessite du temps et ce n�est pas du jour au lendemain que des essaims de criquets vont se former et envahir nos champs. Ce ph�nom�ne ob�it � des lois naturelles et non pas � la rumeur !�, explique Khaled Moumen. Enfin, le directeur g�n�ral de l�Institut national de protection des v�g�taux affirme, encore une fois, que seule la pr�sence de quelques individus isol�s de criquets p�lerins est signal�e en Alg�rie. Une situation qui, de son avis, ne n�cessite m�me pas une intervention. �Actuellement, l�enjeu est de lutter contre la menace acridienne au-del� de nos fronti�res. Pour cela, nous travaillons en �troite collaboration avec les pays du Sahel � qui d�ailleurs nous avons et nous continuons de livrer des insecticides et autres moyens logistiques�, a-t-il conclu.
Mehdi Mehenni

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