
Actualités : ÉNERGIE Yousfi favorable au gaz de schiste
La valorisation du gaz naturel et des hydrocarbures non conventionnels (gaz de schiste notamment) reste contrainte par une question de coûts élevés. C’est ce que le ministre de l’Energie et des Mines qui a parrainé, hier à l’hôtel Hilton, l’ouverture de la conférence internationale sur les perspectives énergétiques de l’Algérie, n’a pas manqué de relever.
Chérif Bennaceur - Alger (Le Soir) - Ainsi, selon Youcef Yousfi, les
coûts associés à l’industrie du gaz naturel ou d’origine non
conventionnelle «seront autrement plus élevés » que ceux de la
valorisation des hydrocarbures classiques. En ce sens, le ministre de
l’Energie estime que les importateurs et exportateurs de ces
hydrocarbures «devront nécessairement partager les risques
(d’investissement s’entend) et s’entendre pour son développement
harmonieux ». Certes, «il est à craindre à cet égard que des actions
unilatérales (ne) rompent un équilibre déjà délicat, entraînant des
effets indésirables pour tous», a souligné M. Yousfi. Pour autant, et
malgré la problématique du coût élevé et des impératifs de transfert
technologique qui lui est liée, la valorisation de toutes les ressources
et sources d’énergies fossiles, renouvelables, non conventionnelles et
même nucléaire reste de mise pour l’Algérie, à moyen et long termes.
C’est ce que le ministre de l’Energie mettra en exergue par deux fois
dans son allocution liminaire, en déclarant que la politique énergétique
de l’Algérie s’articule autour du développement de toutes ces sources
d’énergie, des actions sont déjà lancées en ce sens et un cadre
législatif et réglementaire renouvelé étant appelé à favoriser cette
optique. Et dans la mesure où il faudra satisfaire la demande nationale.
En notant que la problématique des hydrocarbures non conventionnels,
dont le potentiel est estimé de manière primaire en Algérie à 600 TCF
pour un taux de récupération de 20%, sera abordée demain lors d’une
conférence spéciale.
C. B.
FAILLITE DU RAFFINEUR SUISSE PETROPLUS
Sonatrach en voie de recouvrer ses créances
Sonatrach est en voie de recouvrer ses créances détenues auprès du
raffineur suisse Petroplus en situation de faillite depuis 2011. C’est
ce que la vice-présidente du groupe Sonatrach, chargée de la
commercialisation a indiqué hier à l’hôtel Hilton en marge de la
conférence sur les perspectives énergétiques de l’Algérie. Cela même si
Mme Y. Hamdi s’est refusée à être plus prolixe quant à ces créances
estimées, par ailleurs, à 250 millions de dollars et pour lesquelles
Sonatrach avait mobilisé l’expertise de ses cabinets — conseils à
l’international. D’autre part, Mme Hamdi a indiqué, également, peu
prolixe, que l’arbitrage se poursuive concernant le conflit commercial
qui oppose Sonatrach à la société de distribution italienne Edison,
devenue filiale du français EDF, et relatif à la question des tarifs de
gaz.
C. B.
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