R�gions : LE SOIR DE L'EST

UNIT� DE DESSALEMENT DE LA ZONE INDUSTRIELLE DE SKIKDA
Vingt agents de s�curit� de Flash Services exigent leur d�claration � la S�curit� sociale
Vingt agents de s�curit� de la soci�t� de gardiennage Flash Services, qui sous-traite pour le compte de l�unit� de dessalement de la zone industrielle de Skikda, sont mont�s au cr�neau pour d�noncer leurs lamentables conditions socioprofessionnelles.
Les contestataires qui font le pied de grue devant le tribunal pour rencontrer l�huissier de justice, et devant la wilaya, dans le but de se voir accorder une audience par le wali, d�plorent deux ann�es de travail d�affil�e sans d�claration � la S�curit� sociale. Ils revendiquent �galement les primes de panier et de transport, les heures suppl�mentaires, le droit aux cong�s de maladies, et ce, pour esp�rer une substantielle revalorisation salariale que celle actuellement per�ue, plafonn�e � tout juste le SNMG, soit 18 000 DA Lors de la rencontre au niveau du cabinet du wali � laquelle ils n�ont pas pris part et � laquelle �taient pr�sents le chef de cabinet, l�inspecteur du travail, le d�l�gu� � la s�curit� � la wilaya et deux repr�sentants de l�employeur, une vague promesse a �t� formul�e pour prendre en charge leur cas dans les d�lais requis. Selon l�un des gr�vistes, �en cas de non-r�int�gration � nos postes de travail, il nous a �t� recommand� de saisir la justice �. Un vieux refrain. Au moment o� nous mettons sous presse, les agents de s�curit� Flash Services se sont rassembl�s devant le poste n� 3 d�acc�s � la zone industrielle pour contester ce qu�ils consid�rent comme une humiliation pour eux. Il s�agit de la d�cision de Flash Services de placarder leurs photos devant le poste n�3, signe d�interdiction pour eux d�aller vers leur unit� pour contester quoi que ce soit. Ils sont devenus des persona non grata, alors qu�il y en parmi eux qui cumulent plus de 5 ans d�exercice. L�un des d�l�gu�s des protestataires explique que la goutte qui a fait d�border le vase c�est mercredi 31 octobre. �profitant des trois jours de repos, le 1er novembre et le week-end, l�employeur a exig� de nous de signer le contrat de travail. Devant notre condition de ne le faire qu�en pr�sence de l�inspecteur du travail, il a interpr�t� cela comme un refus de notre part, alors que notre but �tait de savoir, r�glementairement s�entend, sur quoi nous allons apposer notre signature, donc notre approbation�.
Za�d Zoheir

A�N-BEIDA
La ville des Haracta recouvre son visage d�antan
D�cid�e par les pouvoirs publics, il y a de cela cinq mois, l��radication des march�s informels � travers le territoire national semble se concr�tiser sur le terrain.
Du moins dans la ville d�A�n Beida, cette cit� qui faisait autrefois la fiert� de toute la r�gion , avec ses beaux jardins, ses caf�s, ses salles de cin�ma et ses grands boulevards � l�architecture arabo-musulmane. Les habitants des contr�es avoisinantes venaient, l�espace d�un temps, se ragaillardir � A�n Beida, Marcimini autrefois. Cette ville, carrefour, un passage obligatoire, a commenc� avec le temps, � l�instar des autres villes du pays, � perdre de son charme. Envahie par le b�ton et investie par les marchands informels qui ont totalement d�figur� la ville durant deux d�cennies, la d�cision prise par les pouvoirs publics de d�localiser ces marchands a rendu le sourire � la population. Comme rapport� dans notre �dition d�avant-hier, les services de s�curit� ont utilis� de gros moyens pour lib�rer le centre-ville d�A�n Beida, malgr� des r�sistances et quelques d�passements qui ont caus� des blessures l�g�res aux �l�ments de la police. Hier, tard, plusieurs dizaines d�individus r�calcitrants ont �t� arr�t�s et pr�sent�s devant le tribunal, certains ont �t� plac�s en garde � vue, d�autres ont �t� laiss�s en libert� provisoire. A la grande satisfaction de la population, le carr� des Martyrs, en plein centre-ville, o� sont enterr�s deux valeureux combattants, Loucif Mebarka et Hihi El Mekki, jonch� de d�chets jet�s par ces commer�ants, vient d��tre d�barrass� de ces d�charges. Cette op�ration de grande envergure n�a pas �pargn� les autres boulevards o� des kiosques de fortune et des toitures ont �t� totalement ras�s.
Moussa Chtatha

BILAN DE LUTTE CONTRE LES INCENDIES � MILA
1 003 interventions effectu�es par la Protection civile !
Dans un bilan rendu public par sa cellule de communication, la direction de wilaya de la Protection civile fait �tat de 1 003 interventions effectu�es par ses diff�rentes unit�s implant�es � travers le territoire de la wilaya de Mila, durant la campagne des incendies qui s��tale du 1er juin au 31 octobre de chaque ann�e.
Le bilan fait �tat de 155 interventions de lutte contre les feux de for�t pour un sinistre occasionn� de l�ordre de 220 ha, toutes esp�ces confondues (ch�ne-li�ge, ch�nezeen, pin d�Alep, etc.) et 130 ha de broussaille. Selon le communiqu�, ces multiples interventions ont permis le sauvetage de pas moins de 10 000 ha de for�t, 24 ensembles d�habitations et de hangars d��levage ainsi que 24 serres. Quant aux d�g�ts occasionn�s aux cultures et fourrages, ils se r�sument � 76 ha de bl� tendre, 257 de bl� dur, 22 000 bottes de paille et 14 000 bottes de foin, pour 137 interventions. Pour ce qui est des vergers et autres arbres fruitiers, le bilan des d�g�ts est estim� � 6 ha d�oliviers et 17 000 arbres fruitiers, pour 114 interventions effectu�es.
A. M�haimoud

EL TARF
P�nurie de documents administratifs � El Kala
Les citoyens de la ville d�El Kala sont, depuis plusieurs jours, confront�s � une p�nurie de documents administratifs. En effet, le service de l��tat civil de la mairie d�El Kala est, selon des citoyens qui nous ont contact�s, d�pourvu d�imprim�s d�actes de naissance, de r�sidence et de fiches familiales. �Une situation qui perdure depuis plusieurs jours. Nous sommes p�nalis�s par l�inconscience et le manque d�anticipation des responsables de la mairie pour faire face au rush quotidien des usagers�, ont d�clar� nos interlocuteurs. Par ailleurs, il est � signaler que le maire m�ne actuellement une campagne sous les couleurs d�une autre formation que celle qui l�a port� aux commandes de la commune d�El Kala. Aussi, le secr�taire g�n�ral est aux abonn�s absents et pratiquement tous les services de la mairie de cette ville baln�aire sont quasiment � l�abandon. Enfin, les citoyens interpellent, instamment, le wali pour rem�dier � cet �tat de fait, pr�judiciable pour l�image de l�Etat.
Daoud Allam

PARC ANIMALIER DE B�RABTIA
Naissance d�un lionceau
Le parc animalier de B�rabtia, relevant de la commune d�El Kala, vient de s�enrichir par la venue au monde d�un nouveau locataire. Il s�agit de la naissance d�un lionceau. Un �v�nement qui est survenu, hier matin, et qui a jet� un sentiment indescriptible de joie parmi le personnel du parc. Prenant chaque jour de l�ampleur et de l�importance, le parc animalier de B�rabtia compte une collection de mammif�res inestimable qui s�agrandit chaque mois de nouvelles naissances et acquisitions. Il est � signaler, par ailleurs, que les lions sont polygames et s�accouplent tous les 18 � 26 mois � l��tat sauvage, en captivit�, ils s�accouplent chaque ann�e. Apr�s une gestation d�environ 110 jours, naissent de un � quatre lionceaux au pelage �pais et tachet�. En captivit�, les lions peuvent vivre jusqu�� 30 ans, dans la nature, les m�les vivent en moyenne 12 ans et les femelles 16 ans.
D. A.

SKIKDA
D�tournement de 400 millions de centimes de l�antenne postale de Hamrouche-Hamoudi
�D�tournement de deniers publics et fraude dans la comptabilit� d�une institution publique�. Tel est le chef d�accusation retenu � l�encontre d�un ex-receveur de l�antenne postale de Hamrouche-Hamoudi (ex-Vall�e) par le procureur de la R�publique pr�s le tribunal de Skikda qui a proc�d� � sa mise en d�tention pr�ventive. Cette affaire a �t� d�nou�e suite aux investigations men�es par la brigade �conomique et financi�re de la police judiciaire de Skikda, sur la base d�une plainte d�pos�e par l�unit� principale d�Alg�rie Poste, concernant la disparition de 400 millions de centimes au mois d�avril 2012. L�enqu�te enclench�e a permis de d�couvrir le principal auteur et de r�cup�rer la somme disparue.
Zaid Zoheir

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