Actualit�s : LES CHEFS D��TAT DE LA C�D�AO L�ONT D�CID� HIER
3 300 hommes pour �lib�rer le Mali�


Les chefs d�Etat des 15 pays de l�Afrique de l�Ouest, r�unis dimanche en sommet extraordinaire � Abuja, au Nigeria, se sont accord�s � lever une force d�intervention militaire dans le Nord-Mali compos�e de 3 300 hommes. Le d�ploiement de cette force dans le territoire de l�Azawad, sous le contr�le de groupes terroristes et de mouvements islamistes radicaux, durera une ann�e.
Sofiane A�t Iflis - Alger (Le Soir) - Les dirigeants ouest-africains ont approuv�, dans un large consensus, le plan d�intervention dans le Nord-Mali. Ils n�ont eu, pour ainsi dire, qu�� proc�der � une derni�re lecture avant approbation d�un document sur lequel se sont pench�s des experts internationaux et qui a �t� soumis � la v�rification de hauts responsables militaires. Le rapport ainsi adopt� par le Sommet des chefs d�Etat de la C�d�ao sera transmis aux Nations-Unies, via l�Union africaine, avant le 15 novembre prochain, soit largement avant l�expiration du d�lai imparti par le Conseil de s�curit� de l�ONU. En effet, dans sa r�solution du 12 octobre dernier, le Conseil de s�curit� de l�ONU avait accord� � la C�d�ao et � ses partenaires r�gionaux et internationaux impliqu�s dans le processus de la reconqu�te du Nord-Mali jusqu�au 26 novembre prochain pour pr�senter un plan de guerre d�taill�. Un plan qui doit non seulement d�cliner les modalit�s d�intervention sur le terrain mais aussi la logistique et les financements n�cessaires � cet effort de guerre. Par ailleurs, si les troupes de la C�d�ao devraient constituer la force de pointe, il n�en demeure que des arm�es d�autres Etats africains, le Tchad et l�Afrique du Sud, notamment, pourraient s�impliquer dans cette guerre d�sormais si proche. Le Conseil de s�curit� de l�ONU devrait se prononcer sur le projet de la C�d�ao vers la mi-d�cembre. Et s�il l�avalise, l�intervention pourra avoir lieu d�s d�but 2013. D�ici l�, les partisans d�une solution politique � la crise malienne, qui n�abandonnent toujours pas la perspective, devraient jouer de toute leur influence pour asseoir un dialogue inclusif entre Maliens. Le risque est qu�ils ne disposeraient pas assez de temps pour asseoir leur d�marche, surtout que les �va-t-en-guerre�, press�s de faire tonner la poudre dans le Nord du Mali pour y d�loger les groupes terroristes, tenteront, de leur c�t�, de r�duire au maximum les chances d�aboutissement de la solution politique n�goci�e. Pour le moment, Bamako, comme Ansar Dine, per�us par les uns comme un groupe terroriste in�ligible au dialogue et, par d�autres, comme un mouvement nationaliste qu�il faille faire asseoir autour de la table des n�gociations, h�sitent � aller au-del� des d�clarations de disponibilit�. L�Alg�rie, qui a assist� au sommet extraordinaire de la C�d�ao avec une d�l�gation conduite par Abdelkader Messahel, estime que la solution militaire pr�conis�e � la crise malienne sera de lourdes cons�quences sur le Mali et, au-del�, sur toute la r�gion du Sahel. Aussi, elle maintient de d�fendre l�option d�une solution politique.
S. A. I.

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