TLEMCEN
Qui fera sortir Bouhanak et le Champ de tirs de l�isolement
Au moment o� les candidats aux �lections locales se lancent dans une campagne qui a du mal � d�marrer, certains �lus oublient tout simplement qu�ils sont encore en fonction et qu�ils se doivent d�honorer leur mandat jusqu�au bout.
C�est le cas dans la commune de Mansourah, wilaya de Tlemcen, qui offre un paysage de d�solation.
A Mansourah, particuli�rement les quartiers de Bouhanak et du Champ de tirs sont carr�ment oubli�s. L�unique route qui donne acc�s aux deux quartiers situ�s � l�ouest de la commune est dans un �tat lamentable et sera dans quelques jours impraticable, si les responsables ne r�agissent pas rapidement. Les premi�res pluies ont mis � nu les d�faillances et le bricolage, comme en t�moigne le bitume pos� pour r�parer la chauss�e d�fonc�e par les incessants travaux et qui a �t� emport� par les eaux. En fait, ce n��tait pas du bitume, mais un m�lange de gravier et de sable recouverts par une mince couche de goudron. Cette situation dure depuis des ann�es et les �lus qui ont g�r� cette commune se sont repr�sent�s pour un nouveau mandat, sans se soucier des citoyens qui ne cessent de les interpeller. Cette fois-ci, les habitants de ces quartiers sont d�cid�s � barrer la route aux opportunistes de tous bords. Il faut quand m�me souligner, que parmi les communes du Grand Tlemcen qui ont b�n�fici� d�importantes enveloppes budg�taires, Mansourah accuse un grand d�ficit en mati�re de d�veloppement. On citera notamment les quartiers de Bouhanak et du Champ de tirs devenus de v�ritables d�potoirs. Il est tout de m�me paradoxal de lancer une op�ration d�embellissement, avec la pose de carrelage aux environs du minaret et d�ignorer les zones habitables. A Hay El Badr, m�me les trottoirs ont disparu alors que ces servitudes publiques sont n�cessaires aux pi�tons. Tout le monde aura remarqu� qu�� longueur d�ann�e, les services de l�APC de Mansourah d�livrent des autorisations de voierie aux entreprises qui s�acquittent de leur droit, sauf qu�une fois les travaux achev�s la route n�est pas remise en l��tat, alors d�aucuns se demandent o� va l�argent de cautionnement. Dans cette localit�, tout reste � faire et pour cela, il faut des comp�tences car on ne g�re pas la commune de Mansourah comme on g�re un douar. Toutefois, l�espoir reste permis pour l�avenir de cette localit�, et pour cause, parmi les nouveaux candidats, certains sont plut�t bien vus et respect�s. D� autre part, les d�boires de ces banlieusards sont aggrav�s par les caprices de la Sonelgaz. Au moindre petit souffle de vent au moindre petit orage, Bouhanak et le Champ de tirs sont plong�s dans le noir. Les coupures intervenant en moyenne deux fois par jour.
M. Zenasni

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