R�gions : LE SOIR DE L'EST

CONSTANTINE
Les commer�ants informels de Souk El A�er d�log�s
Pas moins de 25 �tals qui appartenaient aux commer�ants informels, install�s autour du march� couvert de Souk El A�er, ont �t� d�mantel�s, hier, par les forces de s�curit� en coordination avec les services de l�APC de Constantine.
L�op�ration entrant dans le cadre du programme national d��radication du commerce informel s�est d�roul�e dans le calme et les commer�ants n�ont oppos� aucune r�sistance. Tous les �tals de fortune �parpill�s autour du march� ont �t� d�mantel�s et saisis par la police. Aussi, les environs du march�, depuis l�entr�e de la rue du 19-Juin en passant par Dar El Imam jusqu�au lyc�e Redha-Houhou, ont �t� quadrill�s par un dispositif des forces de la brigade anti�meute. Un dispositif de surveillance l�ger sera maintenu durant quelques jours. Qualifi�e de �franc succ�s� par le commissaire principal, M. Zaoui, chef du service de la voie publique � la S�ret� de wilaya, l�op�ration �lanc�e hier vers 5h30, a mobilis� quelque 250 �l�ments des forces de s�curit� et s�est d�roul�e dans le calme�. Il pr�cisera que des pr�avis portant lib�ration de la voie publique occup�e ill�galement ont �t� adress�s la semaine derni�re aux int�ress�s. S�agissant des solutions propos�es par les autorit�s locales, M. Zaoui dira qu�une rencontre regroupant quatre repr�sentants des commer�ants, les services de s�curit� ainsi que ceux de l�APC se penchera sur cette question dans la soir�e. Les commer�ants m�me s�ils n�ont pas oppos� de r�sistance, �taient en effervescence et r�clamaient des solutions. Certains d�entre eux, en col�re, avaient eu des altercations verbales avec les forces de s�curit� et ont m�me menac� de fermer le pont de l�h�pital. Selon eux, �l��radication des �tals qu�ils occupent depuis plus de deux d�cennies est synonyme de ch�mage puisque repr�sentant la seule source de revenus pour eux et leurs familles�. Il est utile de noter que d�autres op�rations sont pr�vues dans le cadre de l��radication du commerce informel initi�e par le minist�re de l�Int�rieur et celui du Commerce. Il est question, selon M. Zaoui, des march�s informels de Ziadia, Daksi et Oued El Had.
Farid Benzaid

PROC�S A�SSA MENADI-OFFICIER DE POLICE
Un nouveau report
Le proc�s opposant l�ex-d�put� d�Annaba A�ssa Menadi � un officier de police a �t� report� au 26 novembre prochain.
Ce nouveau report, apr�s celui d�il y a une quinzaine de jours, intervient � la demande de la d�fense. Menadi doit r�pondre � une plainte d�pos�e par un officier de police assurant le service d�ordre au stade 19-Mai qui l�accuse d�outrage et d�agression. La salle d�audience du tribunal correctionnel d�Annaba a �t� prise d�assaut d�s son ouverture ce lundi matin, tant cette affaire est suivie par la population de la quatri�me ville du pays. Et pour cause, Menadi n�a pas �t� seulement d�put� de cette ville. Il avait aussi occup�, durant de longues ann�es, le poste de secr�taire g�n�ral du syndicat de l�une des plus importantes entreprises de la r�gion, voire du pays. Il s�agit de la filiale alg�rienne du g�ant mondial de l�acier ArcelorMittal, employant quelque 5 600 salari�s. De m�me que Menadi avait �t�, durant quelques ann�es, pr�sident du club de football de l�USM Annaba. C�est justement lors d�une rencontre ayant oppos�, il y a deux ans, au stade 19-Mai-56 de l�antique Hippone, son �quipe � celle du CABB Arr�ridj, que cette affaire a eu lieu, selon la plainte de l�officier de police. Rencontre d�autant plus primordiale pour le maintien des deux �quipes en Ligue I du championnat professionnel de football. Mais, malheureusement pour l�USM Annaba, le match a �t� remport� par le CABBA. Certains n�ont pas h�sit� � lier cette affaire � un coup de sang du pr�sident de l�USM Annaba de l��poque, apr�s cette d�faite puisque elle a �t� synonyme de r�trogradation au palier inferieur.
A. Bouacha

CHAMBRE DE L�ARTISANAT D�EL TARF
Un salon sans impact
La Chambre de l�artisanat de la wilaya d�El Tarf organise, du 11 au 15 du mois en cours, un salon national de l�artisanat local, sous l��gide du pr�sident de la R�publique et du wali d�El Tarf. Malheureusement, un premier couac enregistr� pour ce Salon.
Son ouverture s�est d�roul�e hier, et ce, apr�s un report � cause du meeting du FNA, avec un d�sint�r�t manifeste du public. En effet, faute de curieux et de visiteurs, organisateurs et artisans se pavanaient seuls dans les trav�es dudit salon, avec en toile de fond une participation au dessous de la moyenne. Ce qui �tait expos�, c�est en somme, du d�j� vu et revu � maintes reprises. Pis, on a m�me �rig� une dizaine de tentes sur le perron de la Maison de jeunes �Betchine� qui abrite cette manifestation. Interrog�s, des citoyens ont indiqu� qu��une manifestation d�une telle envergure m�rite une campagne d�informations, en avance de plusieurs semaines. Cette mani�re de proc�der montre le t�tonnement de ceux en charge du secteur dans l�organisation de ce Salon qui est de fait � mettre aux oubliettes�. Et d�affirmer qu��il aurait �t�, cependant, plus judicieux d�annuler le salon pour au moins, pr�server les deniers publics. C�est une autre forme de dilapidation sans nom�.
Daoud Allam

�LECTIONS DU 29 NOVEMBRE � GUELMA
Les candidats peinent � lancer leur campagne
A deux semaines des �lections locales, pr�vues le 29 novembre prochain, rien ne laisse penser qu�on est en p�riode pr�-�lectorale � Guelma. Les partis politiques en lice peinent � occuper le terrain. Au rythme o� vont les choses, la morosit� qui caract�rise la sc�ne politique dans cette ville risque de durer jusqu�� la cl�ture officielle de la campagne �lectorale. Peu d�affiches, certains panneaux d'affichage sont m�me rest�s vides et surtout aucun travail de proximit� n�a �t� constat� � ce jour, et cela concerne presque tous les partis politiques. Cette situation est confirm�e � travers tous les quartiers de Guelma, et cela en d�pit des efforts colossaux consentis par l�administration locale, qui a d�ploy� tous les moyens humains et mat�riels pour assurer le bon d�roulement de cette campagne �lectorale, y compris le jour du scrutin. Du c�t� des quartiers g�n�raux des formations politiques, on dit bien pr�voir plusieurs meetings, mais rien pour le moment, sauf celui anim� les premiers jours de cette campagne par Louisa Hanoune. D�aucuns se demandent alors les raisons de cet �tat de fait. Les candidats �prouvent-ils des difficult�s � motiver les �lecteurs ?
N. Guergour

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