Pour son cinquantenaire, la FAF a sollicit� le Br�sil pour un match amical ce 14 novembre 2012. Un match qui aurait permis aux Verts de mieux s�aguerrir en vue des prochaines sorties et � la Sele�ao d�honorer son milli�me match international. En fin de compte, l�affaire non conclue, les Alg�riens ont invit� les Bosniens alors que les Auriverdes s�offrent une belle r�plique face � la Colombie � New Jersey (Etats-Unis).
C�est donc demain, date qui rappelle le tristement c�l�bre Egypte- Alg�rie du Cairo Stadium, que la s�lection driv�e par le Bosnien Vahid Halilhodzic ach�vera ses pr�paratifs en Alg�rie en pr�vision de la CAN-2013. Un match �sp�cial� aussi bien pour l�EN que pour Coach Vahid. Ce dernier appr�hende ce rendezvous amical. Sa derni�re conf�rence de presse illustrait son d�sarroi face � la cascade de forfaits, pour blessures surtout, survenus avant d��tablir sa liste. A l�issue des matches du week-end, marqu�s par une nouvelle h�catombe, Halilhodzic aura certainement connu des nuits blanches pour aller aux nouvelles des bless�s convoqu�s (Djebbour, Mesbah, Halliche, Chafai, Cadamuro, etc.) et ceux qui �taient valides avant leur convocation et qui ont fini par grossir la liste des invalides (Soudani et Belkalem) et rechercher des solutions de rechange. Ces derni�res, op�r�es � la va-vite, ont pour noms Boulemda�s, Gasmi et Rial, convoqu�s pour le stage qui a d�but� hier � Sidi Moussa. Un tel sc�nario �tait pr�visible � cette p�riode de la saison o� les d�fections de joueurs internationaux sont l�gion. Nombre de s�lections doivent composer sans plusieurs de leurs cadres � l�occasion de cette ultime date Fifa de l�ann�e 2012. Le probl�me est que, contrairement � nombre d��quipes nationales du continent et d�ailleurs, l�EN alg�rienne n�a pas un r�servoir etoff� en footballeurs de qualit� et de rang international en mesure de faire face aux impr�vus. C�est la principale tare d�une politique de football qui n�arrive pas � se renouveler et qui �construit� son existence � partir des r�servoirs d�autrui. Cette situation, les dirigeants, � tous les niveaux de responsabilit�, l�appr�hendaient sans que personne n�offre une solution concr�te et durable. Le syst�me de l�import-import est politiquement fragile, �conomiquement nuisible.
Le prix de la fuite en avant
Aujourd�hui, Halilhodzic, qui a �t� recrut� pour r�aliser des r�sultats et atteindre des objectifs, semble d�sarm� et crie sur tous les toits son impuissance. S�il reconna�t la bonne volont� des joueurs qu�il convoque r�guli�rement, il ne manque pas de souligner l�inadaptation de leurs qualit�s intrins�ques aux exigences de la haute performance. L�instauration des stages sp�cifiques pour les locaux est, � ce titre, �difiante pour ce qui est du foss� qui s�pare nos joueurs de la ligue professionnelle du r�el haut niveau, la comp�titivit�. Depuis qu�il a �t� d�sign� � la barre technique des Verts, Halilhodzic a organis� une dizaine de stages � l�intention des locaux. Au final, il n�a r�colt� que des miettes. Exception faite de la r�v�lation Slimani, les autres joueurs issus du terroir que Halilhodzic a retenus � ces diff�rents regroupements ont fait des passages au niveau des s�lections de jeunes (Benmoussa, Chafai, Zemmamouche, Hachoud, Belkalem, etc.). Ils sont peu nombreux mais ont le m�rite de r�sister � la concurrence, jadis d�loyale, impos�e par politique du tout-�migr�. Aujourd�hui, ces locaux constituent cette roue de secours sur laquelle Coach Vahid doit s�appuyer pour faire du chemin. En attendant des jours meilleurs, certainement ceux qui verront les responsables du football national c�der aux caprices des Brahimi, Ghoulam, Belfodil et autre Hamouma.
M. B.

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