Le r�dacteur des m�moires de feu pr�sident Chadli Bendjedid, Abdelaziz Boubakir, a r�pliqu�, hier, dans les colonnes d�un journal arabophone, aux d�clarations au Soir d�Alg�rie de Nordine A�t Hamouda, apr�s la parution en librairie du tome 1 desdites m�moires. Abdelaziz Boubakir s�est exerc� � battre en br�che les affirmations du fils du colonel Amirouche, en soutenant notamment que ce n�est pas Nordine A�t Hamouda qui a inform� Chadli de la s�questration des corps d�Amirouche et de Si El Houes. Ce � quoi Nordine A�t Hamouda r�agit � travers la tribune ci-dessous.
Le �n�gre� de Chadli est un menteur. La premi�re fois que quelqu�un a parl� de la s�questration d�Amirouche, c��tait un moudjahid de la wilaya de M�sila et j�y �tais pr�sent. Le lendemain, je me suis pr�sent� � la pr�sidence de la R�publique pour y informer Larbi Belkheir, alors secr�taire g�n�ral de la pr�sidence, et lui ai demand� d�informer le Pr�sident sur cette grave affaire. J�ai inform� en m�me temps El Hadi Khediri, qui �tait responsable de la DGSN, Lekhal Ayat, responsable de la S�curit� militaire (SM) et le colonel Mohamed Touati, responsable adjoint de la Gendarmerie nationale. Le jour de l�inhumation d�Amirouche, M. Messa�dia m�a demand� de rencontrer Chadli au palais Zighoud-Youcef. J�ai refus�. Depuis cette date, je n�ai cess� de me battre pour faire �clater la v�rit�. Ni Chadli, ni Kafi et encore moins Bouteflika n�ont jug� utile de nommer les commanditaires de ce crime qui n�est autre que Boumedi�ne. J�ai d�pos� en ma qualit� de d�put� deux questions orales � l�APN et, � ce jour, le ministre des Moudjahidine refuse de r�pondre. C�est gr�ce au courage de Mehdi Cherif que la v�rit� sur ce crime a �t� r�v�l�e. Si je reconnais qu�il a fallu du courage � Chadli pour demander une enqu�te, il n�en demeure pas moins qu�il n�a pas eu le courage de d�noncer les criminels, parce que, au fond, ils appartiennent � la m�me secte. Il n�est pas dans mes habitudes de parler des morts, mais ce �n�gre� doit savoir que le pr�sident Chadli avait demand� � me voir il y a quelques mois mais ni lui ni moi n�avions trouv� un moment pour le faire. Au final, cette affaire de la s�questration des corps d�Amirouche et de Si El Hou�s montre, � l��vidence, les m�thodes maffieuses et criminelles du pouvoir alg�rien depuis 1962 � nos jours. Ce qui est �tonnant dans cette sortie du �n�gre� de Chadli, c�est qu�� aucun moment, il ne d�nonce Boumedi�ne mais m�accuse d�utiliser cette affaire � des fins politiques. Oui, j�assume ! Cette affaire est avant tout politique. Je l�assume enti�rement, chah ! Car, avant tout, il s�agit de mon p�re. P. S. : Je viens de terminer la lecture du premier livre des m�moires de Chadli. Je me pr�pare � publier une tribune o� je rel�ve les inexactitudes historiques, les erreurs politiques et les mensonges.
Nordine A�t Hamouda, fils du colonel Amirouche

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