R�gions : LE SOIR DU CENTRE

BOUIRA
Encore un suicide � Aghbalou
La wilaya de Bouira est en passe de battre le record national en mati�re de suicide.
Le mal de vivre et le ch�mage ne sont pas toujours les raisons de tels actes.
Hier encore, un jeune, S. A., �g� de 19 ans, s�est donn� la mort par pendaison au niveau du village Bahalil, dans la commune d�Aghbalou, � 60 km � l�est de Bouira. Cet acte fatal qu�a accompli le jeune S. A., a choqu� tout le village tant le d�funt qui travaillait comme peintre ne souffrait d�aucun trouble ou autre probl�me familial. Bien au contraire, selon les t�moignages, le jeune homme �tait la veille tr�s gai, et s�est m�me permis, comme d�habitude, une partie de dominos avec ses amis, avant de regagner son domicile dans un �tat normal. Ce n�est que le lendemain que le pauvre p�re, qui ouvrait son atelier, a trouv� son fils pendu � une poutrelle. Le corps du d�funt a �t� transf�r� � l�h�pital pour autopsie, alors que la Gendarmerie nationale a ouvert une enqu�te pour conna�tre les circonstances exactes de ce geste fatal. Pour rappel, jusqu�au 30 septembre dernier, la wilaya de Bouira a enregistr� 30 suicides et une dizaine de tentatives de suicide. Des chiffres qui font froid au dos mais face auxquels les organismes cens�s �tudier le ph�nom�ne afin de le pr�venir semblent d�sarm�s.
Y. Y.

SUITE AUX DERNI�RES PERTURBATIONS ATMOSPH�RIQUES DANS LES 11 WILAYAS DU CENTRE
3 morts et 29 bless�s dans 17 accidents de la circulation
Selon la cellule de communication du commandement de la gendarmerie de Blida, les pluies qui se sont abattues, durant ces quarante-huit heures sur les 11 wilayas du Centre ont �t� la cause de 17 accidents de la circulation qui ont fait 3 morts et 29 bless�s graves. C�est la wilaya de M�d�a qui d�tient le plus grand nombre d�accidents suivie de celles de Tipasa et de Boumerd�s. A Blida, il a �t� enregistr� un seul accident qui a fait trois bless�s graves. Il s�agit du d�rapage d�un camion qui a chut� dans un pr�cipice de 200 m de profondeur sur la RN8, entre Tablat et Larba�. Par ailleurs, les habitants des bidonvilles de Khazrouna ont vu leurs masures inond�es par la crue de l�oued. Un grand nombre parmi ces habitants a pass� la nuit dehors sous la pluie, par peur de l�effondrement de leurs �habitations�. Aussi, plusieurs personnes ont eu peur de rester chez elles apr�s l�effondrement du mur d�une b�tisse au centre-ville de Blida, lequel n�a fait heureusement aucune victime.
M. B.

M'SILA
Arrestation d'un groupe pratiquant illicitement l'avortement
Les �l�ments de la Gendarmerie nationale de M'sila ont r�ussi � mettre hors d'�tat de nuire la semaine derni�re un groupe form� de quatre personnes exer�ant l'avortement illicite.
Suite � une information parvenue au groupement de la Gendarmerie nationale une enqu�te a �t� diligent�e. Le premier suspect �tait sous surveillance permanente avant son arrestation le 08 novembre dernier � 9h du matin, en possession de 30 comprim�s de 200 mg destin�s aux actes d'avortement. Le premier suspect, �g� de 49 ans, technicien sup�rieur de la sant� � l'h�pital Zehraoui de M'sila, n'a pas tard� � coop�rer et d�noncer ses acolytes. Selon le charg� de la communication au groupement de la Gendarmerie nationale de M'sila, il s'agit d'un infirmier �g� de 44 ans qui exerce dans la m�me structure sanitaire de la ville, d'un pharmacien priv�, �g� de 45 ans et d'une femme, une coiffeuse, �g�e de 42 ans. Les quatre individus sont accus�s de formation d'un groupe de malfaiteurs et de pratiquer l'acte d'avortement illicitement. Ce groupe exerce ses actes d'avortement dans un garage lou� dans un quartier de la ville. Le nombre d'avortements effectu�s n'a pas �t� r�v�l�. L'enqu�te n'est pas encore close et le juge d'instruction a plac� les mis en cause sous contr�le judiciaire.
A. Laidi

Relogement de 19 familles dans la da�ra de Sidi A�ssa
Les autorit�s de la da�ra de Sidi A�ssa ont proc�d�, au d�but de cette semaine, au relogement de 19 familles qui r�sidaient dans des constructions remontant � l��poque coloniale et qui pouvaient s'effondrer � tout moment sur ses occupants. Apr�s 25 ans de souffrance, ces familles ont b�n�fici� d�habitations d�centes. Cette op�ration entre dans le cadre de la lutte contre l'habitat pr�caire.
A. L.

ILS R�CLAMENT DES AUGMENTATIONS SALARIALES
Journ�e de col�re des corps communs et des ouvriers professionnels de l��ducation � B�ja�a
Les corps communs et les ouvriers professionnels de l��ducation, affili�s au SNCCOPEN, ont repris, hier, le chemin de la protestation, � travers la tenue d�un rassemblement devant le si�ge de la wilaya pour alerter la tutelle sur les conditions socioprofessionnelles �pr�caires� auxquelles ils font face depuis plusieurs ann�es.
Par cette �ni�me manifestation de rue, d�cid�e lors de son dernier conseil national extraordinaire observ� dans les journ�es des 31 octobre et 1er novembre derniers, au niveau de la wilaya d�A�n T�mouchent, le Syndicat national des corps communs et des ouvriers professionnels de l��ducation entend s��lever contre l�attitude du minist�re de l�Education nationale qui �persiste � faire la sourde oreille� aux �l�gitimes� revendications de cette frange de travailleurs du secteur de l��ducation. Les protestataires r�clament, entre autres, leur int�gration dans le d�cret 08/315, la r�vision du statut particulier et du r�gime indemnitaire avec effet r�troactif au m�me titre que leurs coll�gues du corps p�dagogique du secteur, l�acc�s au logement et l�int�gration des contractuels.
A. K.

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