Voxpopuli : CHRONIQUE D�A�N BE�DA
Entre l�espoir et le d�sespoir


A�n Be�da, capitale des Hraktas, l�une des villes les plus importantes de la wilaya d�Oum El- Bouaghi, compte aujourd�hui � peu pr�s 218 000 habitants selon le dernier recensement.
Ce chiffre reste � confirmer. Cette ville a connu durant ces derni�res ann�es une augmentation consid�rable des besoins de la population en mati�re de : logements, emploi, transport, sant�, etc. Cette croissance est due essentiellement � des facteurs jug�s d�une importance capitale, parmi lesquels
� L�exode rural vers A�n Be�da � cause de la d�cennie noire qu�a connue le pays.
� L��migration de beaucoup de familles venant d�autres villes des autres wilayas � la recherche de travail.
Ces deux facteurs qu�on vient de citer ont contribu� d�une mani�re significative � la croissance d�mographique, ce qui a entra�n� une augmentation sans cesse des besoins de la population. De plus, la dissolution de la Sonitex, de l'Elatex et d�autres entit�s existant auparavant et qui employaient un nombre important d�ouvriers et ouvri�res, toutes sp�cialit�s confondues, a aggrav� le probl�me. Ceci a engendr� de nombreux maux sociaux : la propagation de la d�linquance, le ch�mage, la mendicit�, le vol, le kidnapping, etc. A ces maux s�ajoute un facteur-cl� qui a frein� le d�marrage du d�veloppement et qui est devenu au sens propre du mot un vrai handicap pour la croissance �conomique de la ville : il s'agit de l�absence presque totale du foncier destin� � l�investissement. A titre d�information, A�n Be�da est d�pourvue d'entreprises productives ; on y trouve uniquement des petits commerces qui activent parall�lement avec d�autres activit�s ill�gales. Certes, A�n Be�da a b�n�fici� ces derni�res ann�es d�un certain nombre de projets et qui sont d�j� r�alis�s, mais qui restent insuffisants eu �gard aux besoins continus de la population. Devant cette situation infernale, la recherche de nouveaux terrains est devenue non seulement l�une des priorit�s, mais une n�cessit� absolue que rencontrent les pouvoirs publics.
Fateh Bouch�ne

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