Auteur jusque-l� d�un parcours globalement remarquable, le CABBA n�est pourtant pas parvenu � se d�partir de certaines insuffisances. Celles qui font que l��quipe ne peut conclure des matches � sa port�e. Pour Aziz Abb�s, par qui la renaissance du team bordjien est devenue possible, le rem�de est dans le travail. Dans cet entretien, coach Abb�s tente de dresser un bilan et se projette sur l�avenir.
Le Soir d�Alg�rie : Depuis votre installation, l��quipe ne cesse de r�aliser des r�sultats probants. Comment expliquez-vous cette appr�ciable performance ?
Aziz Abb�s : Il est vrai que j�avais h�rit� d�une �quipe an�antie sur le plan psychologique. Ce qui m�avait pouss� � me concentrer d�abord sur ce c�t� sensible de fa�on � tenter � mettre en confiance le groupe. Dieu merci, tout a bien fonctionn� car j�avais affaire � des fils de famille dont la plupart me connaissaient d�j�. Puis ce fut le d�clic, lors de notre premi�re victoire inattendue face � l�USMA, le reste n��tait donc qu�une suite logique.
Comment avez-vous convaincu les joueurs de laisser le probl�me financier de c�t� et de se concentrer sur la comp�tition ?
Je ne les ai pas vraiment convaincus. D�ailleurs, le probl�me persiste jusqu�� maintenant. Toutefois, je leur ai demand� de patienter encore un peu de temps, tout en pr�cisant que la question devrait �tre exclusivement discut�e avec l�administration. Autrement dit, lorsque le joueur pointe � l�entra�nement, il devrait oublier la question de l�argent.
Pourquoi n'int�grez-vous pas Mohamed Rabah ?
Je n�int�gre que les joueurs les mieux pr�par�s. Pour le moment, il n�en fait pas partie.
L��quipe a �t� tenue en �chec � domicile par le CSC, pourtant, vous avez �t� f�licit� par plus d�un sp�cialiste, � l�instar de l�adjoint du s�lectionneur national, Noureddine Korichi ?
Vous l�avez bien dit. Comme il �tait question de sp�cialiste, le jugement a port� sur la qualit� du jeu et non sur le r�sultat. A ce propos, je tiens � pr�ciser que j�ai eu droit aux �loges de Korichi qui m�avait confi� que le CABBA avait bien jou�, qu�il �tait en nette am�lioration par rapport au premier match qu�il avait suivi, (contre l�USMA, ndlr) et qu�il m�ritait amplement de remporter la victoire face au CSC.
N. Korichi a �t� s�duit par des �l�ments de votre �quipe, n�est-ce pas ?
Effectivement. Alors qu�il �tait venu superviser Bezzaz et Boulemda�s, il a �t� paradoxalement attir� par Mesfar, Sa�di et Hamdadou.
En parlant de Hamdadou, ne pensez-vous pas qu�il s�est tellement am�lior� qu�il fait de l�ombre � Benchergui ?
C�est un jeune joueur qui est en nette progression. Il entame sa quatri�me participation cons�cutive et il montre �norm�ment de qualit�s � la fois offensives et d�fensives. L�ann�e derni�re, il ne participait que tr�s peu. Cette ann�e, il a la chance de montrer ce qu�il vaut. Et c�est tant mieux pour lui et pour le CABBA, s�il aborde le challenge en professionnel.
Gharbi est un bon technicien, pourtant il ne joue pas...
Je lui ai dit franchement, droit dans les yeux, qu�il �tait victime du staff technique de la saison �coul�e. Moi, en tout cas, je ne peux pas faire jouer pour le moment un joueur inerte depuis plus d�une ann�e.
Propos recueillis par Sa�d�ne Ammara

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