Actualit�s : LE PREMIER CHEF DU GROUPE AU S�NAT �CRIT � OUYAHIA
�D�barrassez-vous de certains membres du bureau�


J�ai d�missionn� de ma qualit� de membre du CN en plein session et en pl�ni�re il y a de cela quelques ann�es pour les m�mes griefs que vous adressent aujourd�hui un grand nombre de militants qui ont droits et devoirs sur et envers ce Parti autant que vous et comme vous.
Vous n�aimez pas la formule �Sauver le Parti�� je sais pourquoi et je vous comprends donc je ne l�utiliserai pas. Mais le Parti se devait de ne pas se laisser transformer en un tremplin d�ouverture de portes des institutions de l�Etat � ceux dont les agissements, les comportements, les attitudes et la nature sont aux antipodes des conditions de participation � la promotion de l��dification de notre Nation. Malheureusement, ces derniers sont l�gion au RND au grand dam de ceux qui nourrissaient des desseins autrement et hautement plus vertueux. Le processus qui a men� � cette situation, il est vrai, date de pr�s d�une d�cade et, malheureusement, pendant tout ce temps, c�est vous qui avez exerc� la charge de premier responsable malgr� que ce soient certains de vos adjoints, que vous vous �tes toujours �minutieusement choisis� (deux d'entre eux n�gocient actuellement leur future position avec �les redresseurs�) qui ont suscit� et entam� la transformation de la vocation du Parti qui, de tribune de rassemblement de patriotes pour la d�fense du pays contre les turpitudes internes et externes, est devenu un petit �faire-valoir� aux opportunistes de divers bords en qu�te et en manque de notori�t�, d�immunit� et d�autres vis�es malhonn�tes . Sans la pr�tention du moralisateur, je vous rappelle mes discussions en apart�, mes allocutions au pupitre, mes �crits o� je citais les gens nomm�ment en signant au bas de mes lettres. J��tais un jour le seul � avoir vot� contre la composante du Bureau national non sans avoir averti des dangers qui pointaient en 2002 d�j�. En juin 2002, durant un point d�ordre lorsque je commen�ai � d�noncer les agissements des membres du BN, me coupant la parole vous me demandiez de venir �au bureau et de continuer la discussion� ; j�avais accept� � la condition que soit pr�sente toute personne dont j�avais � citer le nom� malheureusement cela s��tait arr�t� l� !!! Devez-vous �tre tenu pour responsable de tout ce qui s�est tram� autour de vous ?? A la veille d��lections, suite � mes diff�rentes interventions et par d�pit j�en suis arriv� � d�noncer nominativement de futurs candidats ainsi que les responsables organiques qui en profitaient, ce, pour vous amener � �valuer la menace de voir prolif�rer sur nos listes des enfants de harkis, des trafiquants notoires de tous genres, des �blanchisseurs d�argent sale, d�anciens int�gristes ayant exerc� des responsabilit�s graves, des ren�gats ; � enfin toutes sortes d�opportunistes. Nous nous sommes rencontr�s � Mascara� j�ai insist� par �crit et nous nous sommes revus � Tlemcen. Ce que je faisais ne semblait pas vous plaire et je continuais � croire que vos �larbins � r�ussissaient � vous bander les yeux ; cons�quences ? Nous avons garni nos institutions de bandits et je ne peux les d�nommer autrement. A la veille de l�avant-dernier congr�s et � propos de ren�gats, lors des consultations pr�liminaires � la constitution des listes des membres du prochain Conseil national vous me disiez ceci : �Si Tahir, je vous ai d�barrass� d�une vermine, occupez-vous du reste.� Cette �vermine� est aujourd�hui, pour Novembre 2012, t�te de liste APW dans une wilaya de l�Ouest apr�s trois retournements de veste et vous avez fait campagne � ses c�t�s� ceci gr�ce � l�entremise de l�un de vos �larbin-adjoint�. Je vous rappelle aussi et sous forme de questionnement : Gr�ce � qui feu Bouma�za Bachir (60 ans de militantisme pour la cause nationale) a-t-il �t� limog� de la pr�sidence du S�nat apr�s mon d�part de cette institution o� j�ai occup� les responsabilit�s de pr�sident du groupe parlementaire RND de 84 s�nateurs dont il ne reste plus que l�ombre ? Ce sont ci-dessus quelques points de constat parmi une multitude d�autres et je ne cherche point � vous accabler, je n�en aurai peut-�tre pas la capacit� et je n�en ai pas la volont�. Je n�aurais pas souhait� r�agir maintenant pour ne pas vous laisser m�assimiler � ceux qui profitent du moment car vous croyant en position de faiblesse mais je suis � l�aise de ce c�t� car vous savez que je vous regardais droit dans les yeux et vous disais ce que je pensais �tre utile que vous entendiez pendant que personne ne vous donnait la r�plique. Ne pensez pas non plus que je vous donne le �coup de l��ne�, ce n�est pas dans mon �ducation. Je vous ai dit et �crit un jour � propos de la d�liquescence dans laquelle commen�ait � s�enfoncer notre Parti : �Qui s�accommode de la corruption s�en impr�gne.� Aujourd�hui, les gens et parmi eux des �lites intellectuelles doutent de ce que je n�aurais jamais imagin� : votre probit� !! et ce, � cause de quelques-uns de vos adjoints qui vous ont pouss� � faire du Parti ce qu�il est devenu. Force est de constater que quelqu�un comme moi (qui ne �p�se pas le poids de sa veste mouill�e� comme vous avez l�habitude de qualifier ceux qui vous apportent la contradiction) ne peut que donner raison � ceux qui vous lancent des reproches. Monsieur Guidoum est un homme honorable et il vient de lancer un �appel aux militants � auquel on ne reste pas insensible. A mon tour et additivement � cela, je vous lance un appel � vous personnellement pour vous dire ceci, sans pr�tendre vous conseiller : Si vous aimez le RND, vous n��tes pas le seul, pour peu que nous soyons sinc�res, faites le geste salvateur parmi toutes les solutions qui se pr�sentent � vous en vue du redressement et re-rassemblement des forces d�antan. Je vous sugg�re de commencer par geler les activit�s de certains membres du Bureau national point�s du doigt et d�ouvrir les passerelles du dialogue qui permettra de renouer avec la position originelle du RND qui doit rester un Parti incontournable pour le bien de l�Alg�rie.
Mohamed Tahir,
pr�sident du groupe parlementaire RND � la premi�re l�gislature du Conseil de la Nation

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