En l’absence d’une administration digne de
son nom (seul Messaoudène est en train d’œuvrer non sans difficultés
pour tenter de maintenir la stabilité du team), le club des Bibans vit
une situation fragmentaire devant des joueurs qui ne cessent de réclamer
leurs dus, usant malheureusement souvent de stratagèmes pour éviter de
disputer les compétitions officielles (simulation de blessures, absences
non justifiées, retards aux applications de la semaine), des dirigeants
réellement démissionnaires malgré leurs apparitions furtives et
occasionnelles, un staff technique impuissant devant le mouvement de
rébellions itératives desdits joueurs d’expérience.
Malgré la bonne foi de Abbas et ses adjoints, l’équipe est livrée à
elle-même au moment où les pouvoirs publics demandent aux premiers
responsables de l’équipe de rendre compte de leurs activités au sein du
team et présenter le bilan financier de l’exercice écoulé. En ce sens,
il faudrait préciser que l’exécutif avait exigé un bilan annuel devant
la stupéfaction de Messaoudène. Où sont passés les Bordjiens qui
considèrent que le CABBA est un symbole de la ville d’El-Mokrani ? Si
pour d’aucuns, une relégation ne vaut rien dire, pour les fans, c’est
une déchirure au plus profond de leurs entrailles, à commencer par les
artisans de la première accession en D1, les familles des victimes «des
déplacements », les anciens joueurs et les vrais supporters des Jaune et
Noir.
Benachour, Barbari et Hadjari convoités
L’attaquant du PAC Benachour, le milieu de terrain de l’ESM Barbari,
et Hadjari, le latéral droit du MCS, sont les trois joueurs, convoités
pour le moment par le CABBA, au mercato. Mais aucun de ces joueurs n’est
encore soumis à la libération à moins d’un changement de dernière
minute.
Tiaïba contre Belguerfi
Un accord serait en voie de conclusion entre le CABBA et le MCEE
concernant l’échange de Belguerfi, côté bordjien contre Tiaïba, fils du
Ahly, côté eulmi. Néanmoins, pour l’instant, ces transferts sont à
mettre au conditionnel car visiblement, on ne voudrait pas lâcher
Belguerfi au mercato.
Saâdène Ammara