Actualit�s : APR�S L�ASSASSINAT DE LA JEUNE CHA�MA
La peine de mort r�clam�e


Le crime abject dont a �t� victime l�enfant Yousfi Cha�ma et l��moi qu�il a suscit� dans l�opinion publique a fait sortir de sa r�serve le procureur g�n�ral pr�s la cour de Blida, juridiction territorialement comp�tente. Le procureur g�n�ral a, dans un communiqu� public, annonc� que la loi sera appliqu�e dans toute sa rigueur.
Sofiane A�t Iflis - Alger (Le Soir) - Le parquet, qui affirme avoir ordonn� de suite � la police judiciaire d��lucider ce crime et de d�terminer au plus vite son auteur, a qualifi� le crime des plus dangereux, notamment en ce qu�il a vis� un enfant. �Ce genre de crimes, dangereux en ce qu�ils vise des enfants et des personnes faibles et sans d�fense, ne restera pas impuni. Le parquet g�n�ral, repr�sentant de la soci�t�, se solidarise avec la famille de la victime et l�assure qu�il suit de pr�s l��volution de l�enqu�te qu�il a ordonn�e � la police judiciaire de mener. Cette derni�re ne m�nage aucun effort, utilisant les moyens techniques et scientifiques qui permettraient � la justice de d�terminer l�identit� du criminel�, �crit le parquet, en ajoutant que �le crime abject qui a mis en �moi les habitants de la localit� et le territoire national sera jug� avec l�extr�me s�v�rit�. La petite Yousfi Cha�ma, �g�e d�� peine 8 ans, a �t� enlev�e devant chez ses parents � Mahelma, dans la da�ra de Z�ralda, � l�ouest d�Alger. D�apr�s les t�moignages de sa famille, rapport�s par la presse, la petite Cha�ma a �t� enlev�e devant la porte de la maison familiale. C��tait le mercredi 19 d�cembre, peu avant 21 heures. Les faits. On a tap� � la porte du domicile familial que Cha�ma partageait avec ses parents et ses fr�res. Elle alla ouvrir, pensant qu�il ne pouvait s�agir que d�un parent, un voisin� en somme, une connaissance. Puis tout se passa vite. La fr�le fillette est happ�e par des mains monstrueuses. Tout se passa si rapidement que les parents n�ont pu intervenir. Embarqu�e de force dans une voiture qui d�marra en trombe, la fillette est conduite � une destination inconnue. Les parents alertent les services de s�curit� de la disparition de leur enfant. Les recherches sont engag�es. Vendredi, vers 9 heures, le corps sans vie de la petite fille est d�couvert au cimeti�re de Mahelma. Cha�ma a �t� assassin�e. Selon ses proches, son corps portait des traces de violences. Qui a pu commettre un tel crime ? Pour quels motifs ? Les questions sont nombreuses. �Nous ne savons pas si la petite Cha�ma a �t� assassin�e au cimeti�re o� son corps a �t� d�couvert, ou tu�e ailleurs et son corps abandonn� dans ce cimeti�re�, a affirm� � la presse le lieutenant-colonel Kerroud Abdelhamid, responsable de la cellule de communication de la Gendarmerie nationale. Une autopsie a �t� pratiqu�e sur le corps pour d�terminer les circonstances exactes de la mort de Cha�ma. Le ou les criminels ne sont toujours pas appr�hend�s et arr�t�s. L�enqu�te suit son cours. Les recherches aussi. Pendant ce temps-l�, l�opinion publique, fortement �mue par ce crime et profond�ment inqui�te par un fl�au devenu tentaculaire, r�clame justice et s�curit�. Sur le net, des appels pour l�application de la peine capitale contre les criminels sont post�s. Le parquet g�n�ral pr�s la cour de Blida r�pond par le serment d�appliquer la loi dans toute sa rigueur, sa s�v�rit�. La peine de mort, pr�vue dans le code p�nal, fait l�objet d�un moratoire depuis 1994. Les ex�cutions ont �t� suspendues. Les derni�res en date ont concern� les auteurs de l�attentat � la bombe, en ao�t 1992, � l�a�roport Houari-Boumedi�ne. Suite au moratoire, l�abolition de la peine capitale a fait d�bat. Les partisans de son abolition et les favorables � son maintien ont �chang� leurs arguments. Contradictoires. On est rest� au moratoire. L�assassinat de Cha�ma relance le d�bat.
S.A. I.

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