Voxpopuli : THE DAY AFTER
Titre d�une production cin�matographique d�aventure et de science-fiction am�ricaine


Enfin presque, nous y sommes par le titre de l��uvre seulement. La r�alit� vraie nous d�passe, nous (incr�dules ?) qui gobons n�importe quelle information suppos�e intemporelle venir de loin (cette fois-ci de chez les Mayas � excusez du peu).
Nous avons d�j� v�cu (� surv�cu ��!) la longue nuit des �Barbubarbouz � et leurs promesses d�un id�al r�trograde. Vous rappelez-vous les moyen�geuses pr�visions alarmistes de Nostradamus. Plus pr�s de nous, tout pr�s m�me la p�riode du fameux Da Vinci Code, le ma�onnique livre et film perturbant, d�rangeant sur �les Illuminatis �, r�cemment encore les farfelues pr�dications d�un Parfumeur, de m�me que pour l�av�nement historique du passage au mill�naire avec le p�ril de la phase du �bug de l�an 2000� et bien entendu tant d�autres encore pass�s et � venir. De ces histoires, toutes aussi fantasques qu�abracadabrantes les unes que les autres, il n�y aurait qu�un seul et unique point commun : comment se pr�server de la destruction, de la folie collective, se pr�munir du d�sastre naturel� Tout en soulageant et soustrayant aux gens na�fs le plus possible de leurs avoirs en monnaies bien sonnantes, point commun si bien agenc� par le tout dernier film de C. Gavras, Le Capital avec Gad El-Maleh dans le r�le du banquier. Heureusement ce 24 d�cembre, le surlendemain du jour d�apr�s, nous ram�ne de la saine lecture sur entre autres le quotidien le Soir d�Alg�rie, o� A. Akika (cin�aste) signe dans son Evocation en page 6 le souvenir, l�hommage pour feu Youcef Sebti. Une po�sie bien de chez nous est l�, pr�sente. Tandis qu�en page 7 de Vox Populi, il y a, en plus du papier de Farouk Zahi avec son �Vieux R�ve de M. le Maire�, c�est bien s�r et positivement la prose effective et non �ph�m�re en la signature de Ahmed Zir, le Eulmiste. Eh ! Oui, encore et toujours lui. Aujourd�hui, il r�cidive pour �� un Voyage�� (est-ce une invitation ?) par ses cogitations. Il prend son envol de la ville lumi�re d�antan vers l�essor de sa po�tique pens�e. D�j�, d�s 1980 ��Tsha du dj�nie, mon salaud�� lui avaient lanc�s ses amis cin�astes (amateurs !?!) lors des diff�rentes rencontres organis�es par la Cin�math�que d�Alger d�alors, dirig�e par Boudjema� Kareche pour des projections de films non professionnels. Et� lui, sans se d�partir ni abandonner son sourire avec sa voix toute remplie de courtoisie et en toute modestie r�pondit : �Iaay chek� �merci. Lorsque dans cet entrefilet de Voyage il est �crit : ��Derri�re les r�acteurs grondant du transporteur, une tra�n�e de fils nou�s coup�s, renou�s par des mains fileuses et lieuses de la sagesse� � ne serait-ce pas aussi repr�sentatif comme dans cette s�quence du film Les cavaliers de Haupenheimer avec Omar Sharif et Jack Palance. Le m�pris exprim� pour cette chose dans le ciel par ce vieux chef de tribu afghane qui regarde passer l�-haut tr�s loin un avion � r�action laissant sa tra�n�e de fum�e derri�re lui, image du progr�s envahissant est tr�s significatif. Alors que lui toujours dans sa fiert� et son altier maintien bien que claudicant ne pense qu�� l�enjeu, gagner la course de chevaux devant le Seigneur, leur ma�tre. N�y aurait-il pas aussi une certaine ressemblance antagoniste dans le message par interphone dans l�avion, aspect corv�able laconique presque impersonnel ��atterrissage dans quelques instants�(?!?) �, et ce, voyageur �g�, vieux enlevant son ch�che jauni pour se coiffer d�une casquette murmurant : �-C�est son tour !�. Il est �crit aussi : �Sur le tarmac, entre chien et loup, les cr�tes des montagnes alentour se pr�cisent en contrejour. Soudain, le soleil rougeoyant est happ� par une main invisible et puissante� La nuit est l���. Pour Mustapha Badie, ce n�est pas le m�me symbole avec son merveilleux long m�trage : La Nuit a peur du Soleil. Bien heureusement, le R�ve po�tique comme dans le cin�ma permet des �carts et introduit l�Espoir comme pour d�tendre l�atmosph�re � l�image de : � un enfant, � la t�te pleine d�impressions ind�l�biles du pays natal des a�euls, revient en courant, r�cup�rer son dessin na�f (des collines, des nuages, des arbres une maison) oubli� Mais pour cet a�ronef, le lendemain, son ventre plein, il y aura la routine du vol retour � � 9h� conclut notre ami, allusion faite �� la matrice m�canique�
AmiKalement Kordial DjKA

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