Elle est situ�e dans le sud-est d�sertique de l'Alg�rie, � 1 300 km d'Alger et une centaine de kilom�tres de la fronti�re libyenne. C'est un site tr�s isol� � 40 km de la ville d'In Am�nas.
Elle est situ�e dans le sud-est d�sertique de l'Alg�rie, � 1 300 km d'Alger et une centaine de kilom�tres de la fronti�re libyenne. C'est un site tr�s isol� � 40 km de la ville d'In Am�nas. Centre de quatre gisements de gaz voisins (Tigantourine, Hassi Farida, Hassi Ouan Abecheu et Ouan Taredert), elle est reli�e par trois gazoducs de 110 kilom�tres de long au r�seau de transport gazier alg�rien Comme dans de nombreux gisements p�troliers ou miniers situ�s dans des r�gions recul�es, l'usine a une base de vie pour h�berger et nourrir des employ�s du site, situ�e � 3,7 kilom�tres. Celle-ci est g�r�e par la soci�t� fran�aise CIS Catering, bas�e � Marseille. �Nous sommes le premier employeur de la zone parmi les soci�t�s �trang�res�, explique � l'AFP R�gis Arnoux, son P-dg, avec 150 employ�s locaux sur le site. �Nous apportons des services d'h�tellerie, de restauration et de facilities management (services aux entreprises comme secr�tariat, prestations techniques...). � Tr�s proche de la fronti�re libyenne, la zone est particuli�rement isol�e, en plein d�sert du Sahara. Son ravitaillement se fait depuis la ville de Hassi Messaoud, � plus de 850 kilom�tres de l�, selon CIS, avec des provisions pour �15 jours/1 mois�, selon l'entreprise. Entre l'usine et la base de vie, se trouve �galement un camp militaire, visible sur les images satellites, dans une zone class�e �zone d'exclusion�, c'est-�-dire en th�orie non accessible sans laissez- passer des autorit�s alg�riennes. Le site ne doit pas �tre confondu avec une raffinerie Sonatrach dans les faubourgs d'In Am�nas (15 000 habitants).
Qui l'exploite, qui y travaille ?
Le site est exploit� depuis 2006 par le g�ant p�trolier britannique BP, le norv�gien Statoil et la Sonatrach alg�rienne. Le complexe industriel emploie au total environ 700 personnes, dont une majorit� d'Alg�riens. La plupart sont des sous-traitants, selon des sources industrielles, m�me si le nombre exact de personnes pr�sentes sur le site au moment de l'assaut reste incertain. Environ une vingtaine d'expatri�s de BP travaillent sur le site, Statoil ayant lui 17 salari�s au moment de l'assaut mercredi, dont 12 sont �affect�s � par la prise d'otages. L'usine de traitement de gaz elle-m�me a �t� construite par une coentreprise entre le japonais JGC et Kellogg, Brown and Root, une filiale de l'am�ricain Halliburton, ce qui pourrait expliquer la pr�sence de Japonais et d'Am�ricains parmi les otages. L'usine traite du gaz dit �humide� (+wet gas+), c'est-�-dire contenant des condensats liquides semblables au p�trole brut. L'ensemble du projet men� par BP, Sonatrach et Statoil repr�sente un investissement de pr�s de 2 milliards de dollars, avec une production th�orique de 9 milliards de m�tres cubes de gaz par an, soit environ 12% de la production alg�rienne, et 50 000 barils de condensats par jour.
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