Actualit�s : BELKACEM SAHLI � PROPOS DE LA LIMITATION DES MANDATS PR�SIDENTIELS :
�Ce n�est pas une exigence d�mocratique�


Le secr�taire g�n�ral de l�ANR et n�anmoins secr�taire d�Etat charg� de la communaut� nationale � l��tranger, Belkacem Sahli, a estim�, hier, en conf�rence de presse, que la limitation des mandats pr�sidentiels n�est pas une exigence d�mocratique. Il a consid�r� aussi que la Constituante est un saut vers l�inconnu.
Sofiane A�t Iflis - Alger (Le Soir) - La position de l�ANR sur la question du nombre de mandats pr�sidentiels successifs rejoint celle que le Parti des travailleurs (PT) avait d�j� fait sienne. Belkacem Sahli a affirm� que le plus important est que les �lections soient libres et consacrent la volont� populaire. Re�u durant deux heures par le Premier ministre Abdelmalek Sellal, dans le cadre des consultations autour de la r�vision de la Constitution, Belkacem Sahli a d�clar� avoir formul� une s�rie de propositions. Entre autres, il a indiqu� avoir insist� sur le caract�re r�publicain de l�Etat, le respect des libert�s individuelles et collectives, le caract�re semi-pr�sidentiel du r�gime, la s�paration des pouvoirs, le renforcement des pr�rogatives du S�nat et la constitutionnalisation de certains conseils consultatifs. Une commission interne au parti, a-t-il annonc�, sera install�e pour approfondir la r�flexion et affiner les propositions relatives � la r�vision de la loi fondamentale. Mais d�ores et d�j�, Belkacem Sahli �vacue l��ventualit� de revendiquer la limitation des mandats pr�sidentiels. �Ce n�est pas une exigence d�mocratique�, a-t- il dit. Autrement dit, selon lui, la question n�est pas d�terminante pour l�avenir de la d�mocratie dans le pays. Interrog� sur ce qu�il pensait de la Constituante r�clam�e par certains partis politiques, Belkacem Sahli a r�torqu� que �c�est un saut vers l�inconnu �. Se d�clarant enti�rement engag� dans un appui au processus de r�formes politiques initi�es par le chef de l�Etat, le secr�taire g�n�ral de l�ANR a laiss� entendre qu�il est possible que son parti opte, en 2014, pour une candidature autre que partisane. La question, a-t-il dit, sera tranch�e le moment opportun par les instances habilit�es du parti. En revanche, ce qui est tranch� chez lui, c�est le rejet de l�appel � la d�mission du chef de l�Etat lanc� tout r�cemment par un conglom�rat de partis politiques, dont le MSP d�Aboudjerra Soltani. Par ailleurs, en phase avec les positions officielles alg�riennes par rapport aux questions r�gionales et internationales, Belkacem Sahli a affirm� que son parti croit toujours possible une solution politique � la crise malienne. Il a aussi r�fut� que l�intervention militaire fran�aise ait consacr� l��chec de la diplomatie alg�rienne. Revenant sur la prise d�otages d�In Am�nas, Belkacem Sahli a reconnu que la communication gouvernementale a �t� d�faillante. �Notre gouvernement est connu pour son manque de communication�, a-t-il conc�d�. Cependant, il a ni� que le gouvernement se soit englu� dans les contradictions lorsqu�il a communiqu�.
S. A. I.





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