
Régions : LE SOIR DE L'OUEST
MOSTAGANEM
La bande qui agressait avec un fusil harpon neutralisée
Ce coup de filet a été mené par les éléments de la 1re Sûreté
urbaine avec la collaboration de leurs collègues de la police judiciaire
de la Sûreté nationale de wilaya.
La genèse de cette affaire remonte à la fin du mois de décembre dernier,
lorsqu’un citoyen à bord de son véhicule garé, de marque Peugeot 308,
attendait l’heure d’ouverture de la banque pour y déposer la somme de
150 millions de cts. Mais, il fut repéré par deux assaillants véhiculés
qui lui ont barré la route en stationnant tout d’abord devant sa
voiture, l’un d’eux descendit brusquement de la voiture pour viser la
victime avec un fusil harpon pour lui subtiliser l’argent, mais c’était
sans compter sur le courage du chauffeur qui ne se laissa pas faire. Il
verrouilla les portes de sa voiture et cria de toutes ses forces pour
alerter les nombreux passants à cette heure de pointe, si bien que son
agresseur paniqua et prit la fuite avec son acolyte avant de disparaître
vers une destination inconnue. Ce braquage s’est déroulé en plein
centre-ville de Mostaganem pourtant réputé comme étant un lieu sécurisé,
grâce à la présence permanente des policiers, un lieu où aucun incident
n’a été enregistré. Après cette attaque, les services de sécurité ont
lancé des recherches pour identifier le véhicule utilisé par les deux
occupants qui s’avéra avoir été loué auprès d’une agence de location.
L’enquête a permis de pister les deux agresseurs et de les appréhender.
Tous les deux étaient spécialisés dans les agressions et vols à l’aide
d’armes blanches et de fusil harpon. Il s’agit des dénommés D. H., 33
ans et D. D., 22 ans. Présentés dimanche dernier devant le parquet, les
deux malfaiteurs ont été écroués.
A. B.
SIDI BEL-ABBÈS
Les paramédicaux de l’hôpital psychiatrique accusent, la
direction s’insurge
Dans une pétition adressée à M. le wali de Sidi Bel- Abbès et dont
une copie a été remise à la maison de la presse, une vingtaine de
paramédicaux signataires montent au créneau contre le directeur de
l’hôpital de psychiatrie l’accusant d’autorité abusive, d’avoir exercé
la pression à leur égard, procédé à des sanctions disciplinaires
injustifiées, sans parler de la répression administrative dont ils font
l’objet, selon eux.
Les signataires interpellent le wali et le DSP à intervenir pour mettre
fin à cette situation, faute de quoi ils demanderaient leur mutation
vers d’autres établissements de la santé pour préserver leur avenir
professionnel, notamment pour ceux qui viennent d’entamer leur carrière,
soulignent-ils. De son côté, le directeur qui est la principale cible
des contestataires déclare, «notre mission et notre devoir sont le
bien-être du malade. Nous veillons pour l’instauration d’une bonne
discipline et une meilleure prise en charge des malades vu la
spécificité de notre établissement, s’agissant en l’occurrence d’une
catégorie de malades vulnérables et pour la plupart démunis. Rappeler
les principes fondamentaux de l’établissement n’a pas été du goût de
certains réfractaires d’où cette contestation. Mon rôle en tant que
responsable est de contrer les personnes défaillantes dans
l'accomplissement de leur tâche et de sévir à leur égard.
L’administration détient des preuves concrètes du laisser-aller et de la
négligence de certains paramédicaux à l’égard des malades, des preuves
que nous sommes prêts à fournir le cas échéant.» Toujours selon le même
responsable, la réputation de cet établissement faisant foi, c’est un
devoir de la sauvegarder, quitte à bousculer certains défaillants.
A. M.
ORAN
Une journée sans pain annoncée pour demain
Les artisans boulangers sont en colère. Face à la crise que traverse
leur corporation, ils ont décidé d’entamer un mouvement de protestation.
Pour cela, il a été décrété, pour demain, une journée sans pain !
Ce mouvement de grève fait suite à l’assemblée générale, qui a réuni ces
derniers jours à l’hôtel El Azhar quelque 200 artisans boulangers.
Parallèlement à cela, est prévu, toujours pour ce jeudi, un sit-in de
protestation devant le siège de la wilaya. Les boulangers comptent ainsi
faire valoir leurs revendications socioprofessionnelles, qui se résument
en 7 points principaux. L’une de ces revendications, et non des
moindres, l’augmentation du prix de la baguette de pain, prix qui n’a
pas changé depuis de nombreuses années, malgré les multiples charges
sociales. A titre d’exemple, les équipements nécessaires à la cuisson du
pain sont aujourd’hui modernes et très coûteux, et le boulanger n’arrive
plus à y faire face avec une baguette cédée à 7,50DA. En outre, les
boulangers ont pointé du doigt la direction du commerce de la wilaya,
responsable de la fermeture de bon nombre de leurs établissements. De
son côté, l’Union générale des commerçants et artisans algériens a fait
savoir que cette action de protestation n’a pas été décidée par l’UGCAA
et qu’elle n’est pas légale, et appelle de ce fait, les boulangers à ne
pas faire cas de cette protestation que l’Union considère comme une
rumeur. L’information d’une journée sans pain ayant déjà fait le tour de
la ville, les Oranais ont déjà pris les devants en stockant des
baguettes de pain pour faire face à la pénurie de jeudi, si toutefois le
mouvement est suivi.
Amel Bentolba
RELIZANE
Un jeune mortellement poignardé à Bendaoued
Le faubourg de Goubat Nouna, relevant de la localité de Bendaoued, à
une dizaine de kilomètres du chef-lieu de Relizane, a été le théâtre
d’un crime qui a ébranlé la population riveraine.
Un jeune de 20 ans a été victime d’un meurtre, suite à un différend qui
a éclaté avec son bourreau. Celui-ci, un autre jeune en état d’ébriété,
lui a porté un coup au niveau du thorax. La victime a été transférée
vers le service des urgences médicales de l’établissement hospitalier
public Mohamed-Boudiaf de Relizane où elle a succombé à ses blessures.
La nouvelle s’est répandue telle une traînée de poudre dans la ville et
même dans les localités limitrophes. Les services de sécurité ont ouvert
une enquête pour déterminer les tenants et les aboutissants de ce crime.
A. Rahmane
MASCARA
Gestion des ordures ménagères au menu d’une rencontre
Ce mardi, la maison de l’environnement a abrité une rencontre
nationale autour du thème «Gestion des ordures ménagères». Ces journées
d’étude se poursuivront jusqu’au 31 janvier. Y ont pris part, les
Directeurs de l’Environnement de 25 wilayas à l’instar des responsables
des Centres d’enfouissement technique réalisés dans le cadre de la
coopération algéro-belge. Les différentes communications portaient sur
la collecte des déchets ménagers avec une approche organisationnelle,
les modules de transfert du patrimoine des EPIC aux APC qui ont vu la
naissance de Net Com, la formation du personnel, le traitement des
déchets et leur recyclage ainsi que la gestion des déchets autres que
ménagers. Après l’intervention des communicants, furent ouverts des
débats suivis de recommandations. Un participant nous dira qu’il restait
un travail considérable et que ce genre de rencontres permettait des
échanges intéressants mais qu’il y avait aussi nécessité de changer les
mentalités chez les citoyens dont les comportements sont la première
étape dans le cadre de la gestion des ordures ménagères.
M. Meddeber
Campagne de sensibilisation de la Protection civile en milieu
scolaire
La Protection civile de Mascara organise, depuis ce mardi, une
campagne de sensibilisation contre les risques liés aux effets du gaz et
autre mazout dans les établissements scolaires primaires, moyens et
secondaires de la wilaya. Les éléments de la Protection civile
procéderont également à la vérification des chauffages, dont certains
sont atteints de vétusté ou parfois défectueux. S’agissant de vies
humaines l’on ne prend jamais assez de précaution et même si l’on a beau
prévenir et sensibiliser, les risques demeurent. Effectivement, les
exemples de drames liés au gaz sont légion.
M. M.
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