
Régions : LE SOIR DE L'OUEST
MOSTAGANEM
2012, une mauvaise année pour la pêche
Au moment où l’Etat a permis des dotations financières jamais
consenties au secteur de la pêche, la production de poisson, elle,
semble amorcer un rendement à la limite du moyen. Par rapport aux
prévisions, une quantité de 8 200 tonnes, toutes espèces confondues, a
été pêchée l’année dernière.
C’est là le volume de production le plus bas enregistré depuis la
dernière décennie, selon les statistiques de la Direction de la pêche de
la wilaya. Dans un passé relativement récent, le niveau de production
culminait presque au double de cette «maigre» pêche, et sans le
potentiel infrastructurel et matériel dont les pêcheurs disposent
actuellement ! Sur les 8 200 tonnes produites, la part de poisson bleu
dépasse les 6 500 tonnes, soit une proportion qui dépasse les 80%, alors
que celle du poisson blanc n’a guère dépassé les 900 tonnes.
Parallèlement au revers sensible qu’a subi la production, l’année 2012
aura également été marquée par l’entrée en service de la police de la
pêche, ainsi que l’observation d’un répit de quatre mois pour permettre
le frais des poissons. En fait, cela a consisté en une tentative de mise
en œuvre de la réglementation que personne ne voulait respecter
jusque-là. Les professionnels de la pêche ont été soumis, avec
indemnisation des marins-pêcheurs pénalisés, à une trêve de quatre mois,
du 1er mai au 31 août. Une suspension de l’activité, circonscrite dans
l’aire côtière, s’étendant jusqu’à trois miles du rivage, destinée à
accorder le temps suffisant aux poissons de frayer. Selon les
affirmations des professionnels du secteur, cette situation peu
reluisante n’est qu’une conséquence logique de l’anarchie qui règne dans
un secteur qui «permet de s'enrichir loisir», eu égard à l’inflation
galopante et à la demande qui reste néanmoins importante. Outre
l’anarchie, et malgré son interdiction, la pêche à la dynamite vient
achever les fonds marins et par là même les ressources halieutiques.
A. B.
RELIZANE
Un nouvel aménagement urbain s’impose à El Semmar
La région d’El Semmar, relevant administrativement de la commune de
Kalaâ, dans la wilaya de Relizane, n’était, sans doute pas destinée à
devenir un jour ce chef-lieu de commune, à l’instar des autres communes
du territoire national.
En témoigne l’actuel aménagement qui demeure loin d’offrir les moindres
commodités urbaines. En effet, élevée au rang du deuxième chef-lieu lors
du dernier découpage administratif, la circonscription d’El Semmar,
reste incontestablement la moins lotie en matière d’infrastructures
urbaines, à travers toute la wilaya de Relizane. Pourtant, en matière de
démographie, elle n’est pas aussi moins lotie dès lors que ses habitants
avoisinent le nombre de 60 000, répartis à El Semmar et Bent El Meliani.
Tout ce beau monde donc n’a d’affluence que pour ces deux «petits»
chefs-lieux que sont El Kalaâ et El-Semmar, ce dernier étant encore une
fois, le chef-lieu de commune. Une agglomération traversée par le chemin
communal sur une longueur de quelques dizaines de mètres embellie par
des immeubles et locaux commerciaux. Pour le passant profane, il ne
parierait pas un sou sur le fait que cette bourgade est un chef-lieu de
commune. Aujourd’hui, tout un nouvel aménagement urbain s’impose car il
demeure impératif que la localité remplisse convenablement son statut
urbain en effectuant une nouvelle planification à même de répondre aux
exigences de son développement. La démolition, par exemple, de quelques
vieilles bâtisses pour implanter de nouveaux immeubles, le transfert du
siège de la commune où il se trouve vers le chef-lieu d’El Semmar,
l’agrandissement et l’aménagement des principales artères et bretelles,
le remplacement du réseau souterrain, autant de mesures à prendre pour
faire de cette région, une vraie ville et un réel chef-lieu de commune.
Les habitants du village sus-évoqué interpellent le premier responsable
de la wilaya afin d’intervenir et inscrire leur localité dans un
programme d’aménagement urbain qui s’impose, vu que la commune est une
zone qui abrite des monuments historiques et aussi un cap pour plusieurs
visiteurs qui viennent visiter la citadelle d’El Kalaa.
A. Rahmane
Une dispute entre deux lycéens a failli tourner au drame
Une dispute entre deux jeunes lycéens, scolarisés au niveau du lycée
polyvalent Adda-Benada, sis au chef-lieu de la wilaya Relizane, a
failli, hier matin, finir en drame, n’était-ce la vigilance des
surveillants présents dans la cour. En effet, un jeune lycéen s’est armé
d’un tesson de verre et a commencé à trancher les veines à son camarade
de classe, a-t-on appris de sources concordantes. Le présumé coupable de
cet acte a été arrêté par les agents de sécurité dudit lycée. La victime
fut évacuée en urgence vers l’établissement hospitalier public
Mohamed-Boudiaf de Relizane. Une enquête est en cours pour élucider
cette affaire qui a mis en émoi toute la famille éducative de Relizane.
Signalons qu’une enseignante exerçant au collège de Chémerik a été
victime, avant-hier, d’une agression physique de la part d’un collégien
qui venait d’être transféré dans un autre CEM par mesure disciplinaire.
La victime, enceinte de surcroît, a été secourue par ses collègues, en
dépit des risques encourus par cette dernière.
A. R.
AÏN-TÉMOUCHENT
Les élèves de Aïn-Tolba et Aghlal réclament le chauffage
Les lycéens de l'établissement Aboubakr Belkaïd de Aïn- Tolba, dans
la wilaya de Aïn-Témouchent souffrent le martyre en raison de l'absence
de chauffage. Ceci alors que les appareils de chauffage existent dans ce
lycée mais font partie du décor, comme l'affirment les parents d'élèves
de cet établissement.
Les lycéens ont sollicité les responsables du secteur pour qu'ils
interviennent en vue de faire fonctionner ces appareils. Ces lycéens
affirment qu'ils se sentent dans des chambres froides tellement le froid
est insupportable dans les classes. Certains ne mettent même pas leurs
tabliers tant le froid est glacial. Même cri de détresse lancé par les
élèves de la localité de Aghlal+. En effet, les élèves des premier et
deuxième paliers réclament le chauffage dans les salles de cours. Leurs
établissements sont dotés d'appareils de chauffage, mais ceux-ci sont
inopérationnels en raison du manque de mazout, ce qui transforme ces
classes en frigo empêchant les écoliers de suivre comme il se doit,
leurs cours, particulièrement en ces jours d'hiver. Les parents d'élèves
affirment que l'hiver dans la localité d'Aghlal est très rude
comparativement au chef-lieu de wilaya, raison pour laquelle ils
espèrent que les autorités locales se pencheront sérieusement sur ce
problème en alimentant toutes les écoles de la localité en gaz naturel
pour le bien-être des élèves et du personnel de l'éducation.
S. B.
ORAN
La sécurité de l’environnement, thème d’une semaine d’information
Initié par la Direction de l'environnement, la Conservation des
forêts, ainsi que la section du Croissant-Rouge, la sécurité de
l’environnement sera le thème d’une semaine d’information et de
sensibilisation qui aura lieu du 2 au 6 mars prochains, à l'hôtel
Sheraton d'Oran.
Face à l’agression que subit en permanence l’environnement, une telle
initiative ne peut être que salutaire. Ainsi, à travers un riche
programme que le public aura le loisir de découvrir à travers des portes
ouvertes et des conférences, le thème sera largement abordé. Le
phénomène désolant des décharges sauvages, la pollution industrielle et
la mauvaise gestion des déchets ménagers, accentué par l’incivisme du
citoyen portent d’énormes préjudices à l’environnement dans la capitale
de l’Ouest. Ainsi, le public prendra conscience de l’ampleur de la
situation qui va en se dégradant et saura que son rôle n’est pas des
moindres pour la protection de l’environnement. Dans le cadre de la
lutte contre l’agression contre l’environnement, la cellule de la
protection de l’environnement du groupement de la Gendarmerie nationale
d’Oran a eu à traiter en 2012, plus d’une centaine d’affaires. Ces
portes ouvertes devraient avoir lieu plus souvent afin que la protection
de l’environnement soit une préoccupation permanente.
A. B.
TLEMCEN
Une bande de malfaiteurs neutralisée
Durant la journée du 25 janvier 2013, le nommé B. Y., âgé de 27 ans,
s’est présenté aux services de sécurité pour déposer une plainte contre
trois individus. La victime a déclaré aux policiers que ces trois
personnes se sont introduites, dans son magasin par effraction et ont
dérobé une vingtaine de micro-ordinateurs de différentes marques et une
importante somme d’argent 30 millions de centimes). Les cambrioleurs ont
emprunté une ouverture de 60 cm, se trouvant au niveau du garage, pour
commettre leur méfait. Après leur interpellation, les mis en cause sont
passés aux aveux, ce qui a permis la récupération de tous les objets
volés. Ce trio de malfaiteurs a été présenté devant le procureur qui a
ordonné leur mise en détention provisoire. D’autre part, les services de
sécurité de la daïra de Ghazaouet ont pu identifier un réseau de
malfaiteurs constitué de cinq personnes âgées de 20 à 40 ans, dont deux
ont été arrêtées et les trois autres vivement recherchées.
F. Meghelli
Nouvelle gare routière à Chlef
Cette nouvelle structure vient d'accueillir les taxis inter-wilayas.
Elle se trouve à côté du marché de Hay El Bensouna. Si l'emplacement est
plus spacieux que celui de l'ex-station SNTV, il n'en demeure pas moins
que l'endroit manque de commodités. Les chauffeurs se plaignent surtout
du manque de clôture, d'autant plus que cette gare routière se trouve à
proximité d'un oued, facilitant toutes sortes d'agressions. Les taxieurs
demandent aussi un poste de police fixe pour sécuriser les usagers et
les professionnels, surtout la nuit.
Medjdoub Ali
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