La Chambre de commerce de la wilaya de Souk-Ahras a organisé,
jeudi dernier une journée d’étude sur le thème «la baguette de pain, le
meunier, le boulanger et le consommateur».
Cette journée s’est déroulée en association avec la Direction du
commerce, le Syndicat des boulangers et les Grands Moulins Belghith. Les
associations locales des consommateurs ont aussi été invitées.
L’Algérien, avec 500 baguettes consommées annuellement, est le plus gros
consommateur mondial de pain. Malheureusement, à l’exception des moulins
étatiques et de quelques privés, l’industrie meunière algérienne est en
majorité composée de moulins de diagramme court produisant une farine de
qualité médiocre et à faible rendement en pâtons de pain (450 pains à
partir d’un quintal de farine) Cette situation provoque des dangers pour
la santé du consommateur : risque de diabète, d’ulcère d’estomac, de
cancer de côlon et une augmentation de la facture d’importation du blé
tendre. Les tests de panification, conduits en présence de la radio
locale, des représentants de la Direction du commerce et des
représentants des médias, ont démontré que le rendement de la farine
Belghith en pâtons de pain est de 545 baguettes. Le responsable des
Grands Moulins Belghith, certifié ISO 9001, détendeur du prix de la
qualité de la farine en 2007, à Rome, a déclaré que le diagramme de
production a été mis au point par son équipe d’ingénieurs avec la
collaboration de la société japonaise Satake et du plus grand meunier
mondial Allieds Mills et qu’il n’existe ni au Maghreb ni en Europe, à
l’exception de quelques minoteries du Royaume-Uni. Le député de la
wilaya de Souk-Ahras, Hacène Laribi, ayant pris connaissance de cette
innovation, a adressé une lettre au ministre de l’Agriculture en avril
dernier pour l’inviter à prendre connaissance des progrès technologiques
atteints par Belghith dans l’industrie de meunerie dans le but
d’utiliser les montants importants consentis par le Trésor à la mise à
niveau des Moulins Eriad pour la production d’une farine de bonne
qualité et à fort rendement en pâtons de pains, provoquant ainsi la
réduction de la facture de blé tendre importé pour un milliard de
dollars tous les deux ans. De même que la facture peut être réduite
sensiblement si l’OAIC revoit son cahier des charges pour la
distribution des quotas de blé tendre de manière à encourager les
minoteries produisant des farines à fort rendement de pain.
R. A.