Les mauvaises langues disent qu'il est
devenu muet. Mais heureusement que la télé chérie nous a montré Tab
Djenanou discutant avec le chef de la grande... muette ! Ayant eu la
chance de le rencontrer dans le cadre des «Interviewes Express», je lui
ai posé la question de savoir si Rocky Derbouka était «son» homme au
sein du vieux parti.
Tab Djenanou : Absolument pas ! Le FLN est un parti qui fonctionne selon
les règles de la démocratie. Et c'est le vote démocratique qui a désigné
le responsable que j'ai choisi !
M. F. : Monsieur Tab Djenanou, le peuple apprécie votre position
courageuse sur la Syrie.
Tab Djenanou : C'est la bonne position. Heureusement que, cette fois-ci,
le général Hollande ne va pas demander le survol de notre espace aérien
!
M. F. : Qu'allez-vous faire à la fin de ce mandat ?
Tab Djenanou : Un mandat ne se termine jamais. Il se renouvelle. Quand,
à Sétif, j'avais dit «Tab Djenani», les gens ont mal compris mon
message. Littéralement, cela veut dire : «Mon jardin est cuit !»,
autrement dit : «Les fruits sont prêts». Puis-je partir en pleine
récolte, au moment où la nation a besoin d'un chef éclairé pour présider
les Conseils des ministres ? Bizarre, j'ai dit Conseil des ministres !
M. F. : Merci, M. Tab Djenanou !
Tab Djenanou : Lève ta tête, Ba, et dis au peuple que le pays se porte
bien malgré la fuite de Hichem !
M. F. : Qui c'est celui-là ?
Tab Djenanou : C'est Monsieur Passemuraille...
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Tata Aldjia est en congé, du côté de Hammam Bourguiba.