SÉTIF
Ils comptaient «alléger» un concessionnaire de cinq milliards de
centimes
Les éléments de la police judiciaire de la Sûreté de Sétif ont
réussi à déjouer une importante transaction frauduleuse dont fut victime
un concessionnaire automobile installé à Alger et d’arrêter les membres
d’une bande de trois personnes impliquées dans la falsification de
chèques de banque et de transactions d’argent illicites.
Les faits remontent à la fin de la semaine dernière quand le
concessionnaire, après avoir été averti par sa banque que son compte
bancaire venait d’être débité d’une somme de cinq milliards de centimes,
transférée vers un compte ouvert au niveau de la banque El Baraka de
Sétif en compensation d’un chèque, ira déposer une plainte au niveau de
la Sûreté de Sétif pour dénoncer une opération frauduleuse.
Sur-le-champ, les éléments de la police judiciaire de Sétif entament les
démarches nécessaires pour bloquer ce transfert et en même temps
préparer une souricière en vue d’arrêter les auteurs en flagrant délit
de retrait d’argent détourné. Embusqués au siège de la banque El Baraka
de Sétif, les policiers vont guetter l’arrivée des voleurs. Et l’attente
ne sera pas longue, puisqu’une personne originaire de la wilaya de Mila
se présente au guichet en compagnie de son comparse en vue de retirer de
l’argent. Les deux individus seront arrêtés illico presto.
L’interrogatoire des suspects a démontré que ces derniers avaient
subtilisé auparavant un chèque vierge appartenant au concessionnaire
puis l’avaient libellé au nom de l’un d’eux avec un montant de cinq
milliards de centimes et enfin l’avaient présenté à la banque El Baraka
pour entamer la transaction. Présentés au parquet, deux des mis en cause
ont été placés en détention provisoire pour association de malfaiteurs,
faux et usage de faux et escroquerie, tandis qu’une troisième personne a
été placée sous contrôle judiciaire.
Imed Sellami
MILA
La CNAS orpheline du docteur Acheuk !
Après huit années passées à la tête de cet important organisme
public, prestataire de services par excellence et véritable colonne
vertébrale de la solidarité nationale (principal bailleur de fonds du
système national de santé), le docteur Acheuk Youcef Chawki, directeur
de la Cnas de Mila, docteur en médecine, diplômé en gestion de santé et
management, ancien directeur de la santé et de la Cnas dans plusieurs
autres wilayas, vient de quitter son poste pour celui de directeur
central au ministère du Travail et des Affaires sociales. Véritable
cheville ouvrière de la modernisation et de l’humanisation de cette
structure qui était, tout simplement, avant son avènement en septembre
2005, un cauchemar et un calvaire pour tous les assurés qui s’y
rendaient, le docteur Acheuk, dont nous ne cesserons de faire l’éloge,
était un responsable exemplaire sur tous points de vue, une vraie perte
et pour la caisse et pour toute la wilaya de Mila, dont les responsables
de cette trempe-là se comptent sur les doigts d’une seule main.
Réformateur et orateur très perspicace, il fait partie des principaux
acteurs des réformes engagées et réussies par la Cnas ces dernières
années, d’où cette promotion bien méritée. S’adressant à ses partenaires
(pharmaciens) au tout début de son installation à Mila, il a tenu un
langage que ces derniers n’avaient pas du tout l’habitude d’entendre,
eux qui ont «souhaité un geste de sa part concernant le retard mis dans
le paiement de leurs factures», répliquant par ceci, «ne dites plus
jamais nous souhaitons, dites plutôt nous exigeons !» C’est tout dire,
et il a maintenu cet engagement et cette cadence, huit années durant !
L’institution que dirigeait le docteur Acheuk à Mila constitue un rare
modèle de bonne gouvernance et de gestion clairvoyante et efficace, un
cas typique qui illustre parfaitement l’impulsion et le rayonnement du
chef sur sa structure. C’est dire que tout n’est pas foutu dans ce pays,
il suffit de mettre les responsables qu’il faut aux postes qu’il faut...
Malheureusement, c’est rarement le cas.
A. M’haïmoud
SKIKDA
Les élèves de la Carrière-Romaine sèchent les cours
Les parents des élèves de la Carrière- Romaine, à 4 km du chef-lieu
de la wilaya, ont organisé un mouvement de contestation au niveau du
groupement scolaire Rabah-Lebdioui, relevant de la commune d’El-Hadaïek.
Les conditions lamentables dans lesquelles se trouve l’établissement
scolaire sont à l’origine du mécontentement de ces parents. «Sur les six
classes, deux menacent de s’effondrer à tout moment donc des travaux de
réhabilitation urgent. L’établissement est sans eau, d’où l’état
d’insalubrité très avancé des sanitaires. Y entrer représente un danger
de santé certain. D’ailleurs, sans trop les chercher, les lacunes
sautent aux yeux, entre autres, le risque d’effondrement des rampes
d’escalier», ont déclaré des parents d’élèves. Selon des sources
concordantes, l’APC d’El- Hadaïek a promis de prendre les mesures qui
s’imposent. Si d’ici demain les améliorations attendues ne se
concrétisent pas, les parents menacent de revenir à la charge en
bloquant les cours. A titre d’information, 201 548 élèves, 93 360 au
primaire, 68 740 au moyen et 39 448 au secondaire, ont rejoint les bancs
des écoles pour la saison scolaire 2013-2014.
Zaïd Zoheir
OUM-EL-BOUAGHI
Des mesures de sécurité spéciales pour la rentrée sociale
2013-2014
Selon la cellule de communication de la Sûreté de wilaya d'Oum-El-Bouaghi,
les services de la police, à l'occasion de la rentrée sociale et
scolaire, ont conçu un plan de sécurité préventif. Ce plan consiste à
déployer des troupes de rondes mobiles qui doivent sillonner les
principaux axes routiers ainsi que les milieux publics à forte densité,
mais aussi des troupes pédestres déployées pour sécuriser les axes
commerçants de la ville. Ces brigades ont aussi la charge de combattre
les commerces et autres activités illicites nuisant à la quiétude du
citoyen. Les services de la police ont aussi prévu des mesures spéciales
pour rendre plus fluide la circulation routière. La même source nous
informe que ces mesures sont déployées de jour comme de nuit et concerne
toutes les localités de la wilaya, notamment les grandes agglomérations
comme Aïn Beïda et Aïn M’lila, Pour réussir cette opération considérée
comme stratégique, la police maintient toujours ses numéros spéciaux le
17 et le 48-15 grâce auxquels des situations critiques ont été
solutionnées.
M. C.
JIJEL
Les citoyens ferment la mairie d’El Milia
Les habitants du quartier de Menkouche, commune d’El Milia, ont
fermé dimanche dernier la mairie en signe de protestation contre la
dégradation de leurs conditions de vie qu’ils jugent de plus en plus
difficiles. Les protestataires revendiquent, entre autres,
l’alimentation en eau potable et la réfection des routes du
centre-ville. Selon certains d’entre eux, le cadre de vie dans
l’ensemble de la commune d’El Milia est insupportable vu le laxisme
total des responsables locaux. Il convient de rappeler que la commune
d’El Milia était le théâtre, récemment, d’une série de mouvements de
protestation des différents quartiers pour réclamer l’amélioration du
cadre de vie.
Bouhali Mohamed-Cherif