Régions : Le Soir du Centre
Aéroport Soummam Abane-Ramdane de Béjaïa
Tolérance zéro pour la détention de stupéfiants
Désormais, les services de la police des frontières au niveau de
l’aérogare Soummam Abane Ramdane de Béjaïa, mènent depuis quelques mois
une politique stricte de tolérance zéro quant à la possession ou la
tentative d’introduction de stupéfiants ou de n’importe quels produits
illicites dans l’enceinte aéroportuaire.
Pas moins de quatre personnes, tous jeunes émigrés, âgés entre 25 et 40
ans, ont été déférés devant le parquet de Béjaïa, en moins d’un mois
pour détention de 0,1 ; 0,3 ; et 0,4 grammes de résine de cannabis. Les
quantités dérisoires retrouvées par les pafistes, dissimulées dans les
poches ou dans les effets personnels des passagers, sont immédiatement
confisquées et les contrevenants, systématiquement entendus sur
procès-verbal et ensuite conduits devant les instances judiciaires de la
capitale des Hammadites.
«La loi est claire concernant ces produits dans notre pays, certains
passagers, notamment des jeunes ressortissants, estiment qu’ils sont
dans leur droit de consommer ces infimes quantités, qu’on découvre à
chaque fois dans leurs affaires, mais ils ignorent complètement que ces
substances sont quasi interdites sur notre sol, même pour le millième de
gramme», nous expliquera un responsable de la PAF de l’escale de Béjaïa
à ce propos.
Dans le même sillage de contrôle de routine, les douaniers en faction
dans ladite station, ont découvert quelque 720 comprimés de psychotropes
sur un passager en provenance de Paris, la semaine dernière. Le jeune
homme a été mis sous contrôle judiciaire, avons-nous appris de sources
locales.
Kamel Gaci
Santé scolaire
Inquiétants dysfonctionnements des UDS dans la wilaya d'Alger
Une commission de l'Assemblée populaire de la wilaya (APW) d'Alger, qui
enquête sur le fonctionnement des établissements scolaires de la wilaya,
a constaté d'inquiétants dysfonctionnements des unités de suivi et de
dépistage (UDS).
Cette commission, qui enquête depuis un mois sur le fonctionnement des
structures scolaires dans la wilaya d'Alger, en prévision d'une
conférence sur les «états généraux» du secteur de l'éducation dans la
capitale, a relevé lors de sa dernière tournée jeudi, plusieurs carences
dans la gestion des UDS.
«Il y a plusieurs intervenants dans la gestion des UDS. Celles-ci
trouvent beaucoup de problèmes de fonctionnement et chacun rejette la
responsable sur l'autre. Au final, c'est l'élève qui en paie les frais»,
a déploré le président de la commission de l'éducation de l'APW,
Mohamed-Tahar Dilmi qui conduit cette délégation de l'Assemblée.
Après un mois d'enquête et la visite de près d'une soixantaine
d'établissement, les élus sont «en vérité à la recherche» de l'UDS,
indique-t-on, qui fera office de modèle, en termes de gestion et de
fonctionnement à l'échelle de la wilaya.
Faute de mieux, M. Dilmi se contente à chaque fois de demander aux
différents intervenants (communes, direction de l'éducation, direction
de la santé) de lui soumettre un rapport détaillé sur leur rôle dans la
mise en place, la gestion et le fonctionnement des UDS.
Il a assuré au personnel médical travaillant dans ces unités qu'une
journée d'étude sera organisée à l'APW sur ce thème, afin d'examiner
toutes les carences relevées et faire des propositions aux ministères de
l'Education nationale et de la Santé dans le but de mettre un terme au
chevauchement des prérogatives, qui hypothèque la bonne gestion de ces
structures.
«L'APW a mobilisé beaucoup de moyens financiers pour la création des UDS
dans les écoles et de leurs équipements, mais dans beaucoup de cas,
l'élève n'en bénéficie pas», a-t-il relevé jeudi lors de l'inspection de
l'UDS de l'école primaire Baba-Arroudj, dans la commune de Raïs Hamidou.
La délégation a constaté que l'unité de Baba-Arroudj, chargée de suivre
sur le plan médical 2 864 élèves de différentes écoles, dispose d'un
fauteuil dentaire qui n'est pas encore utilisé. Selon les explications
des médecins, le matériel a besoin d'être installé, mais personne ne
sait, qui doit procéder aux travaux, l'école, la commune ou la Direction
de l'éducation d'Alger ouest. Les médecins, dentistes, psychologues et
orthophonistes n'ouvrent pas droit au budget médical de l'UDS décidé par
le Direction de l'éducation et qui s'élève dans celle de Baba-Arroudj à
55 000 DA, ont-ils signalé sans pouvoir en donner les raisons.
A l'UDS du lycée Ghanem-Djilali de Z'ghara, sur les hauteurs de
Bologhine, les médecins ont déploré l'exiguïté des locaux, qui a fait
qu'il n'y a ni salle d'attente ni salle de consultation. Le suivi
médical de plus de 4.000 élèves de cinq différents établissements se
fait dans une sorte de couloir, a-t-on constaté.
A Oued Koreïche, la délégation de l'APW a appris que les élèves de la
commune répartis sur 13 écoles primaires ne disposent pas d'une UDS et
qu'ils sont suivis par des équipes médicales mobiles. Sur place, il a
été décidé d'appuyer la demande de créer une unité sur le territoire de
la municipalité. Les élus avaient inspecté mardi des UDS dans les
communes de Saoula, Birkhadem et de Bir Mourad Raïs, qui souffrent des
même carences.
L'unité du chef-lieu de Saoula prend en charge 11.000 élèves. Une équipe
de 8 médecins, dont 5 dentistes est chargée du suivi médical de ce
nombre important d'élèves. Malgré la disponibilité des moyens et des
locaux, cette structure manque de personnel, selon le médecin en chef
qui a demandé des moyens de transport afin d'acheminer les écoliers de
leurs établissements vers l'UDS.
A Birkhadem, la délégation a appris qu'un fauteuil dentaire neuf n'est
pas utilisé depuis deux ans à l'UDS du lycée Zahoual-Amar à laquelle
1.200 élèves sont rattachés, «faute du certificat de conformité» du
produit.
Au quartier des Oasis, dans la commune de Bir Mourad Raïs, les élus de
l'APW ont noté que les locaux d'une UDS sont fermés depuis deux ans,
avec un fauteuil dentaire à l'intérieur, à cause d'un problème
d'étanchéité dont le projet de réfection tarde à être réalisé.
La fermeture de cette UDS préoccupe cependant les membres de la
commission de l'APW.
APS
M'sila
Saisie de 117 000 pétards en une semaine
La fête du Mawlid ennabaoui est une période importante pour des
commerçants véreux à la recherche d'une rente lucrative par le commerce
de différents produits en profitant de cette pieuse occasion. Les
éléments de la gendarmerie, toujours aux aguets pour traquer ces
commerçants malhonnêtes, ces dernières semaines, ont saisi plus de
117 000 pétards dans différents points de contrôle répartis à travers la
wilaya, selon le communiqué de la cellule de communication du groupement
de la gendarmerie de la wilaya de M'sila.
La saisie la plus importante a été enregistrée au niveau du CW11 reliant
la ville de Magra à Aïn El Khedra où les gendarmes ont mis la main sur
69 600 pétards transportés à bord d'un fourgon de marque J9. Quant à la
deuxième quantité qui consiste en 31 132 unités, elle a été trouvée
dissimulée dans le bagage d'un voyageur à bord d’un car reliant la ville
de Annaba à Béchar.
Le car a été intercepté au point d'intersection entre la RN8 et la RN45
au niveau de la commune de Aïn Eddis à 10 km au nord de la ville de
Bou-Saâda. D'autres quantités transportées dans deux autres cars, le
premier avec 8 224 pétards provenant de la ville de Bou-Saâda à
destination de la ville de Djelfa et l'autre arrêté au niveau de la
commune de Chellal situé à 25 km au sud de la ville de M'sila au point
de contrôle de «Souid» où on a saisi 8 062 pétards.
A. Laïdi
Les enseignants
de l'université Mohamed-Boudiaf dénoncent
La commission
paritaire élue pendant les vacances
Une dizaine d'enseignants à l'université «Mohamed-Boudiaf» de M'sila ont
signé une lettre de réclamation destinée au recteur, contre l’opération
des élections de la commission paritaire qui s'est tenue le 5 janvier
dernier, et annoncent leur retrait, tout en responsabilisant le rectorat
de l'université de ce dépassement qui va à l’encontre du règlement des
élections de la commission paritaire. A savoir que ces élections se sont
déroulées pendant la période des vacances hivernales en dehors des
heures légales de travail ; comme le stipule le règlement, selon
l'article 4 de la circulaire 11/84, appuyé par l'affichage de la liste
des candidats et des contrôleurs pendant une période de 5 semaines et
donner le temps aux éventuels recours, chose qui n'a pas été faite,
selon la lettre de réclamation. A cet effet, ces enseignants demandent
au recteur de l’université d'intervenir et de stopper cette mascarade
comme ils dégagent toute responsabilité.
A. L.
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