Par Maâmar Farah
Je vous vois tous étonnés ! Mais il n'y a vraiment pas de quoi fouetter
un chat ! Ce drabki de malheur est parfaitement dans son rôle même si,
jouant en soliste, il crée un terrible boucan qui n'a rien à voir avec
la musique habituelle. Qu'a-t-il dit de plus par rapport à ses
précédentes interviews ? Et n'exprime-t-il pas, sur un ton certes
violent, le fond de la pensée de ceux qui ont dejà porté lourdement
atteinte aux missions du DRS ?
En effet, et si la décision de supprimer la police politique est à
saluer, la question de la mise en veilleuse de la structure judiciaire
du DRS pose problème, d'autant plus que son rôle actif dans la lutte
contre la corruption est connu de tous. Peut-on imaginer une Amérique
sans FBI ?
Alors, pourquoi donc cette levée de boucliers généralisée? Peut-être
parce que le drabki a tapé trop fort sur un général ? Et aprés ?
Ils peuvent se faire la guéguerre : leurs enfants sont bien au chaud.
Pensez aux vôtres ! Pensez aux mômes de Ghardaïa qui tombent sans
émouvoir ces «scandalisés» qui se mettent au garde-vous dès qu'un
minable rejeton du système s'attaque à leurs protecteurs !
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