De grands noms de la chanson algérienne, dont Malika
Domrane, Nouara, Farid Ferragui, Akli Yahiaten et Brahim Tayeb
participeront au gala. Cet hommage sera l’occasion de la sortie d’un
coffret comprenant l’intégralité du répertoire musical de Chérif Kheddam.
Un hommage à Chérif Kheddam est prévu dimanche prochain (9 mars), à
partir de 18 h à la salle Ibn Zeydoun de Riadh El-Feth à Alger. De
grands noms de la chanson algérienne d’expression kabyle, dont Malika
Domrane, Nouara, Farid Ferragui, Akli Yahiaten et Brahim Tayeb
participeront au gala prévu en cette circonstance, et de jeunes talents
reprendront des chansons de Chérif Kheddam.
Cet hommage, qui sera organisé conjointement avec l’Office national des
droits d’auteur et droits voisins (Onda) sera l’occasion de la sortie
d’un coffret comprenant l’intégralité du répertoire musical de Chérif
Kheddam. Le chanteur, compositeur et poète Cherif Kheddam, est né en
1927 à Taddert Boumessaoud, dans la commune d'Imsouhal (Tizi Ouzou). A
l'âge de 9 ans, il fait des études coraniques à la zaouïa de Boudjellil
(Tazmalt). En 1942, il part à Alger pour travailler dans une fonderie à
Oued Smar. Cinq ans plus tard, il s’installe en France. Au début, il
travaille dans une fonderie, puis dans une entreprise de peinture.
Attiré par la musique, il suit des cours du soir de solfège et de chant
après les heures de travail.
Le début de sa carrière artistique est marquée par la sortie de belles
chansons comme Yellis n'tumert. En 1956, Kheddam signe un contrat avec
Pathé Marconi. En 1963, il rentre en Algérie et anime une émission radio
pour les jeunes talents «Ichennayen Uzekka».
En 1995, Cherif Kheddam repart en France pour se faire soigner. Le 23
janvier 2012, il décède à l'âge de 85 ans, dans un hôpital parisien où
il était hospitalisé. Le 26 janvier 2012, le corps de Cherif Kheddam est
rapatrié en Algérie et inhumé le 27 janvier dans son village natal en
Kabylie. Parmi ses chansons les plus connues, figurent Djurdjura (1958),
Nadia (1958) Vgayet telha (1960), Svah lkhir (1960), Alemri (1963),
Sligh iyemma (1978) et Tilawin (1980).
K. B.