
Actualités : LES ÉTATS-UNIS EN SONT L’INVITÉ D’HONNEUR
La 47e Foire d’Alger mise sur le partenariat
Le partenariat. Dans sa
47e édition, la Foire internationale d’Alger qui s’ouvre du 28 mai au 2
juin 2014 au Palais des expositions (Pins- Maritimes) en fait son credo.
Chérif Bennaceur - Alger (Le Soir) - Organisée sous l’égide de la
Société algérienne des foires et exportations (Safex), cette
manifestation économique consacre effectivement l’option du partenariat
économique. Selon les organisateurs de la 47e FIA, plus de 30% de
l’exposition nationale est dédié aux entreprises algériennes ayant noué
des partenariats multiformes avec des entreprises étrangères. Des
sociétés étrangères dont la participation à cette quarante-septième
édition devrait être assez massive comme en 2013. Lors de l’édition
précédente, organisée du 29 mai au 3 juin 2013, quelque 567 entreprises
étrangères ont été ainsi dénombrées contre plus de 400 sociétés
algériennes. Pour la présente édition, la Safex indique que 25 pays se
sont déjà inscrits pour y participer, voire une trentaine, dont la
Grande-Bretagne et le Japon qui effectue son retour, participeront dans
le cadre de pavillons officiels ou à titre individuel à la 47e FIA.
Autre fait, la première puissance économique dans le monde y sera bien
représentée par ses entreprises et institutions. Succédant au Cameroun,
hôte principal de l’édition précédente, les Etats-Unis seront, en effet,
l’invité d’honneur de la 47 FIA. Un pays qui offre des perspectives
importantes de partenariat mais dont la relation économique et
commerciale avec l’Algérie reste, cependant, dominée par l’énergie, les
hydrocarbures. D’où l’opportunité de diversifier cette relation par le
biais des contacts d’affaires et autres rencontres professionnelles et
activités diverses prévus durant la FIA. Une manifestation dont la
préparation avance bien, indique-t-on au niveau de la Safex. De fait,
les conditions logistiques devront être au rendez-vous en vue
d’accueillir les 50 000 visiteurs attendus. Et ce, dans le contexte où
la gouvernance économique ne devrait pas varier intensément en termes de
vision, objectifs, moyens et rythme, en ce début d’un quatrième mandat
présidentiel. Mais dans la mesure où le développement du partenariat et
la quête du renouveau économique et industriel focalisent encore
l’engagement gouvernemental, pâtissant cependant de moult errements et
insuffisances.
C. B.
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