Actualités : Le Premier secrétaire du FFS à Tizi-Ouzou :
«La Constitution ? Pas avant le consensus national»
Le
moins que l’on puisse dire, c’est que la démarche préconisée par
Bouteflika pour conduire les réformes annoncées ne recueille pas
l’adhésion de ceux censés prendre part aux consultations projetées pour
en discuter les contours et la finalité.
Hier, c’est du FFS qu’est venu le désaveu du plan établi par Bouteflika
et son équipe, la seconde fin de non-recevoir émanant du même parti,
après le rejet de l’offre de rejoindre le gouvernement Sellal II.
En réunion avec les élus locaux et des responsables nationaux de son
parti hier à Tizi-Ouzou, Ahmed Betatache, le premier secrétaire du FFS,
a rejeté quasiment d’un revers de la main la proposition de faire partie
des partenaires avec lesquels doit converser Ahmed Ouyahia dans ses
consultations sur la révision constitutionnelle. «C’est mettre la
charrue avant les bœufs que de s’engager d’abord dans des discussions
ayant trait à la révision de la Constitution», estime-t-on au FFS.
L’urgence est de s’atteler à trouver le moyen pour parvenir à
l’édification du consensus national si l’on doit se fier à l’analyse
ayant cours au vieux parti de l’opposition.
C’est, donc, un rejet tout à fait logique de la part du vieux parti qui,
rappelons-le, a émis l’idée d’une conférence nationale destinée à donner
forme à un consensus et à laquelle tous les acteurs seront conviés,
pouvoir compris.
Une position qui ne surprend pas donc, et qui vient allonger les rangs
des réticents aux consultations que devra entamer Ahmed Ouyahia au nom
du président de la République, le mois prochain.
M. Azedine
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