Actualités : PLAN DU GOUVERNEMENT
Quitus de l’APN, aujourd’hui
C’est ce jeudi que les
membres de l’APN se prononceront sur le plan du gouvernement, présenté
dimanche dernier par le Premier ministre, Abdelmalek Sellal.
Un vote qui ne laisse aucun doute quant à son issue, qui ne sera autre
qu’un autre quitus qui sera accordé par des députés dont la
quasi-majorité émarge au duo FLN-RND, auquel il faut ajouter les
parlementaires des autres partis périphériques du pouvoir, à l’image de
ceux du TAJ, du MPA et de l’ANR notamment.
Et le ton a été donné le long de ces «débats» qui se sont étalés sur
quatre jours avec, il faut le noter, un hémicycle clairsemé avant-hier
mardi mais surtout, hier mercredi, a contrario du premier jour, dimanche
dernier, où les députés étaient présents en force et presque en
totalité.
Avec, d’une part, des «satisfecits» balancés en quantité et des voix
discordantes qui n’ont pas eu la partie facile. Et ce ne sont pas les
députés du PT qui nous contrediront, eux qui, lundi dernier au soir, ont
eu à subir le même scénario que celui enduré à maintes reprises par les
députés du RCD lors des précédentes mandatures parlementaires. Ceci
quand une députée du parti que dirige Louisa Hanoune a été violemment
chahutée par des parlementaires du FLN qui tapaient sur leurs pupitres,
l’un d’eux ayant même poussé l’audace jusqu’à enlever sa veste pour
certainement en découdre, autre que par l’échange d’idées.
Un acte que le parti n’a pas hésité à qualifier d’«idiotie politique»,
voire de «baltaguia politique», et à travers lequel plus d’un voit une
«prolongation» dans l’enceinte parlementaire du conflit à distance que
se livrent le PT et le FLN.
Un bras de fer dont le détonateur est l’exigence maintes fois exprimée
par Hanoune, liée à la dissolution de l’actuelle Assemblée. Ce que Amar
Saâdani refuse catégoriquement allant jusqu’à qualifier les porteurs de
cette idée de «prêcheurs dans le désert».
M. K.
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