Actualités : RÉVISION CONSTITUTIONNELLE ET TRANSITION DÉMOCRATIQUE
Le FFS tranchera ce vendredi


C’est ce week-end que le FFS se prononcera officiellement à l’égard de deux rendez-vous politiques majeurs qui rythment l’actualité nationale.
M. Kebci - Alger (Le Soir)
Ce vendredi, l’on saura si le plus vieux parti d’opposition répondra favorablement à deux invitations qui lui ont été faites ou au contraire, il les déclinera ou il réservera des réponses opposées à l’une et à l’autre.
Ceci à la faveur d’une grande réunion qui regroupera les membres de l’instance présidentielle du parti au nombre de 5 avec le secrétariat national et les présidents des commissions permanentes du conseil national. Il s’agira pour tout ce beau monde d’arrêter, d’abord la position du parti à l’égard de l’offre de dialogue émise par le ministre d’Etat, directeur de cabinet à la présidence de la République chargé de piloter les concertations autour du projet de révision constitutionnelle. Ensuite il sera question de réserver une réponse à une offre de participation à la conférence nationale sur la transition démocratique que la coordination nationale pour les libertés et la transition démocratique tiendra le 10 juin prochain à l’hôtel Mazafran. C’est ce que nous avons appris, hier mercredi, auprès du chef du groupe parlementaire du FFS, en marge des débats parlementaires autour du plan d’action du gouvernement.
Et qu’en est-il de l’invitation faite à Mohand Amokrane Chérifi, membre de l’instance présidentielle du Front, à participer à ces consultations en sa qualité de conseiller principal de l’Unitar (Institut des Nations unies pour l’information et la Recherche) ? Chaffai Bouaiche a affirmé que les décisions qui seront arrêtées ce vendredi concerneront tous les militants et les cadres du parti. Ce qui suppose que dans le cas où le vieux Front déclinerait l’offre de Ahmed Ouyahia, Chérifi en ferait de même car il est difficile de distinguer le conseiller principal de l’Unitar, qualité sous laquelle Chérifi a été convié de membre et des plus en vue de l’instance présidentielle du FFS.
Un scénario similaire ou presque à celui auquel le MSP a dû être confronté ces derniers jours. Le mouvement ayant décliné l’invitation qui lui a été faite pour prendre part à ces conciliabules, lui qui s’est inscrit dans une toute autre démarche, membre de la Coordination nationale pour les libertés et la transition démocratique qui prépare sa conférence nationale le 10 juin prochain, son ex-président, Abou Djerra Soltani, qui a fini par suivre la discipline du parti en renonçant, à son tour, à l’invitation que lui a transmise Ahmed Ouyahia.
Un refus lâché à contrecœur tant l’homme, partisan de la politique de l’entrisme, était fortement intéressé par l’invitation qui lui a été faite en tant que personnalité nationale. Mais il a dû se ressaisir à l’ultime instant non sans faire remarquer que l’unité du Mouvement est une «ligne rouge à ne pas franchir».
Quelques jours auparavant, le président du MSP avait bien affirmé que la décision de ne pas être présent aux consultations autour du projet de révision constitutionnelle concernait tous les militants et les cadres du mouvement.
M. K.





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