Régions : Le Soir de l’Ouest
Rencontre sur la violence contre les enfants, aujourd’hui à Tiaret
Les spécialistes planchent sur les signes d’alerte et la conduite à tenir



«Comment percevoir les signes d’alerte et quelle est la conduite à tenir», telles sont entre autres les interrogations auxquelles les participants à la rencontre sur la violence contre les enfants, prévue aujourd’hui samedi à l’INSFP situé sur la route de Sougueur, Tiaret, devraient répondre.
Les associations activant dans le domaine de la protection de l’enfance, les psychologues, les sociologues, les éducateurs, les parents et autres intervenants en contact avec les enfants, sont amenés à plancher sur une problématique des plus préoccupantes à l’ère des enlèvements très souvent aggravés de meurtres aux dépens de l’innocence.En effet, initiée par le réseau Wassila/Avife conjointement par l’association enfance en détresse de la wilaya de Tiaret, présidée par Abdelkader Bouteldja, cette journée intervient dans une optique de lever le voile sur un phénomène où le silence s’apparente à une trahison envers ce petit être fébrile et malléable qu’est l’enfant.
En plus, des communications programmées pour la circonstance, cette manifestation comporte aussi des travaux d’atelier à travers lesquels les spécialistes de la question sortiront avec une feuille de route quant aux mécanismes à mettre en place pour assurer une meilleure protection des enfants.
De son côté, Dr Khadidja Belkhodja, membre actif de l’association Enfance en détresse à Tiaret, estime qu’une structure d’accueil pour femmes et enfants battus serait d’un grand apport pour mieux prendre en charge ces victimes.
Selon le programme conçu pour cette journée, la psychologue Nadia Amedjout Ouarek du CHU Mustapha-Pacha d’Alger, présentera dans la matinée une intervention sur les signes d’alerte qui consistent généralement en des changements brusques de comportement, en des traces corporelles…La même intervenante devrait enchaîner pour parler des conséquences y afférentes, en s’appuyant sur une étude de cas. Le côté juridique occupe par ailleurs une place non négligeable lors de cette rencontre tant que l’avocate Me Anissa Smati (Barreau d’Alger) répliquera pour élucider ce que prévoit la loi vis-à-vis des sévices physiques et sexuels commis sur les enfants.
D’autres communicants tels Dr Nehar, médecin légiste à l’hôpital Youssef Damerdji et Dr Benhamed - médecin inspecteur - de la DSP Tiaret ou encore Dr Rekia Nacer neurologue (Réseau Wassila) parleront respectivement sur les statistiques illustrant le phénomène à l’échelle locale, la santé de l’enfant dans toutes ses facettes et enfin le signalement des violences.
L’après-midi, en revanche, sera réservé aux travaux d’ateliers pour permettre aux spécialistes de sortir avec des recommandations quant à la conduite à tenir pour au moins atténuer ce fléau dont la lutte nécessite l’adhésion de toute la société.
Mourad Benameur

Logements à Relizane
Quand citoyenneté rime avec civisme

L’incivisme des uns et le laxisme des autres sont les premiers constats relevés. L’état de l’immeuble et l’attitude négative de certains responsables en charge de sa gestion ont fait réagir un bon nombre de locataires qui n’ont pas hésité à se réunir autour d’une table pour prendre des décisions concernant le devenir de leur bâtiment.
En effet, cet immeuble situé dans une cité, a été le théâtre, hier matin, d’une opération de nettoiement à laquelle ont participé des voisins et leurs enfants ainsi que le gardien de l’immeuble. Munis de balais, de seaux, de raclettes et de détergents, ces gens imprégnés de civisme ont nettoyé à grande eau leur immeuble de fond en comble et sont déterminés à rendre dans les jours qui viennent les lieux en bon état, notamment leur bâtiment qui connaîtra des travaux d’embellissement. «Le laisser-aller ne fait qu’empirer la situation dans laquelle nous continuons de vivre. La dégradation des lieux et la saleté constatée de visu dans certains endroits ainsi que les décombres entreposés dans les locaux fermés depuis belle lurette ont favorisé la prolifération des moustiques et des rats d’égout, vecteurs de maladies infectieuses. Donc, ces insectes et ces rongeurs risqueront d’envahir nos maisons si rien n’est fait dans l’immédiat», a tenu à nous affirmer un voisin lors de notre rencontre sur le seuil de l’immeuble. Lui emboîtant le pas, son ami n’y est pas allé par quatre chemins et affirme que cette responsabilité est partagée aussi bien par les locataires que par les responsables chargés de la gestion de l’immeuble. Et de continuer : «Cette initiative est fort louable et celui ou ceux qui l’ont entreprise méritent tous les égards car elle donne à réfléchir à plus d’un titre.» Par ailleurs, la plupart des locataires se sont également entendus sur la création d’un comité de quartier pour pouvoir recenser et cerner tous les problèmes auxquels font face quotidiennement ces locataires et auxquels des solutions urgentes devront être trouvées afin de remédier à la situation.
A. Rahmane

La Direction de l’environnement sensibilise,
les écoliers aussi s’impliquent

Nettoyons aujourd’hui pour préserver demain, tel est le slogan lancé par la Direction de l’environnement de la wilaya de Relizane. Un slogan qui résume les enjeux d’une campagne de sensibilisation à laquelle ont été associés des écoliers.
Ainsi, par le biais de prospectus, distribués sur les établissements scolaires, les services concernés ont tenu à impliquer tout le monde, y compris les enfants. La dégradation de l’environnement est aussi la responsabilité du citoyen. En dépit de tous les efforts déployés jusqu’alors, nos cités et nos quartiers, incivisme aidant, sont toujours sales.
Un constat qui ne peut que ternir encore le blason d’une ville qui s’apprête à accueillir, dans moins d’une année, des milliers de visiteurs étrangers. Devant ce triste et accablant constat, certains spécialistes font appel aujourd’hui à la mise en place d’une police spécialisée dans l’environnement. Un vœu auquel devraient adhérer les pouvoirs publics. L’environnement est aussi et surtout une question de textes et de lois qu’il faudrait impérativement appliquer.
Autrement dit, il est nécessaire qu’un «pollueur» soit sévèrement sanctionné. Les textes sont faits pour être appliqués, n’est-ce pas ? Malheureusement, entre le texte et son application il y a tout un fossé. La discipline devrait s’imposer par la rigueur d’une loi. Un sens que les pays développés ont très bien saisi. D’où l’explication de la propreté de leurs villes. Le civisme ça s’apprend, affirment des sociologues.
Ces spécialistes, appelés sous d’autres cieux les parents du peuple, qu’on devrait associer dans toutes les décisions relatives à la gestion urbaine d’une ville.
Certains citoyens, de par leurs actes irréfléchis ou volontaires, ou les deux à la fois, s’approprient, faut-il le reconnaître, des lieux publics, les polluent et portent, ainsi, préjudice à autrui et à l’environnement.
A titre indicatif, il est à souligner qu’un litre d’huile usagée peut contaminer 1 million de litres d’eau et réduire l’oxygénation de la faune et de la flore.
En attendant qu’une police de l’environnement voit le jour, le citoyen est plus que jamais appelé à préserver le cadre de vie de sa ville, son cadre de vie.
A. R.

Naâma
Trois lycées pour la prochaine rentrée scolaire

Le premier responsable de la wilaya, M. Mohamed Hamidou, a repris son bâton de pèlerin, pour s’enquérir des travaux d’avancement des différents établissements scolaires de la wilaya qui seront receptionnés dès la prochaine rentrée scolaire. Un périple qui l’a conduit durant cette semaine à travers les communes de Naâma, Mécheria, Aïn-Séfra et Tiout. Plusieurs édifices scolaires ont été visités par le chef de l’éxécutif, notamment la réalisation de trois lycées de 800 places chacun, (Aïn-Séfra, Mécheria et Tiout), dont les travaux d’avancement sont de l’ordre de 75 à 85% ; des CEM, des écoles primaires, des internats, ainsi que d’autres projets en cours d’aménagement et d’extension qui ouvriront leurs portes dès cette saison ont été passés au peigne fin. Des mesures d’urgence sont prises pour être au rendez-vous de la saison prochaine, et des recommandations et des directives fermes ont été lancées par M. Hamidou, qui s’est montré intransigeant envers les responsables du secteur et les entreprises chargées des projets qui sont déterminés à mettre les bouchées doubles et respecter les délais impartis. Gare aux sanctions et aux mises en demeure : «Aucune excuse ne sera valable, aucun retard ne sera toléré», a sommé encore le chef de l’exécutif.
B. Henine





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