Actualités : Le Bonjour du «Soir»
Que fait l’Algérie quand elle ne joue pas au football ?


Par Maâmar Farah
Le peuple veut Halilhodzic. Tab Djenanou ordonne de le garder. Mais Raouraoua veut un certain Gourcuff qui entraînait le prestigieux club de Lorient, plusieurs fois… champion d’Europe et du monde (sic) ! Dans le box-office de cet illustre entraîneur, le coaching d’équipes aussi célèbres et glorieuses que Le Mans, l’US Berné, l’US Pont-l’Abbé, Rouen… A-t-il déjà entraîné une sélection nationale ? Je ne sais pas.
Mais ce que je sais est que si le président de la FAF s’en fout de l’avis du peuple, il ne peut pas dire «non» à Tab Djenanou. Et tout ça serait plus simple si l’entraîneur partant ne partait plus. Mais voilà que Vahid décide de s’en aller pour de bon. On peut croire M. Sellal. Gros problème pour Raouraoua. Comment obtempérer aux ordres de Tab Djenanou avec un Halilhodzic absent des radars ? Alors le tout nouveau patron du football arabe n’a qu’une solution : quitter le bateau et retourner dans les bras de tonton Blatter.
Sauf que Raouraoua, Halilho et la bande à Bouguerra étaient attendus à Doha. Il y avait même l’avion du prince de ce pays –enfin, cette daïra désertique et immensément riche — stationné à l’aéroport Houari-Boumediène, prêt à s’envoler avec les Verts. Mais l’avion princier repart aussi vide qu’il est venu…
Les Verts ont-ils boudé la cérémonie qui les attendait ? Etaient-ils fatigués ? Ont-ils reçu l’ordre de ne pas se rendre au Qatar ? Finalement, six seulement font le voyage mais sans Slimani qui fut à l’origine d’un immense canular, du moins on le lui a attribué : celui des primes à verser aux enfants de Gaza ! C’est une autre histoire algérienne…
Moralité : l’Algérie est sublime quand elle joue au football sous les tropiques. Dès qu’elle rentre au bled, et ne savant plus quoi faire de ses pieds, elle les met dans le… plat !
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Dernière minute : Si, vraiment, c’est la présidence algérienne qui a refusé le déplacement au Qatar, pour éviter que les prouesses algériennes ne soient exploitées politiquement par l’émir local, alors je dis «bravo, la Présidence»





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