Régions : FIEVRE APHTEUSE À TIZI-OUZOU
Panique à Azazga où une cinquantaine de cas sont recensés


Branle-bas de combat à Azazga où l’épidémie de la fièvre aphteuse a touché une cinquantaine de bovins depuis l’apparition du virus en Algérie.
Diverses sources précisent que les foyers sont majoritairement circonscrits dans deux localités d’Azazga, qui ont enregistré à elles seules l’essentiel de l’épidémie alors que des cas isolés sont signalés par-ci, par-là bien que beaucoup de localités de la région aient été jusque-là épargnées par la maladie.
L’explication viendrait de la source d’approvisionnement des éleveurs qui auraient acquis des bêtes ayant transité par les fontières est. Par ailleurs, ces sources avancent que la maladie s’est élargie aux caprins dont tout un troupeau de chèvres a été aperçu dernièrement à bord d’un camion se dirigeant vers l’abattoir communal, selon un éleveur. La subdivision de l’agriculture où nous avons attendu vainement pendant près de deux heures l’arrivée du subdivisionnaire pour avoir des informations plus complètes sur l’étendue des foyers, était submergée d’appels d’éleveurs venant aux renseignements sur la disponibilité du vaccin, opération confiée par la DSA de Tizi-Ouzou à une vétérinaire privée, affirme une source. Tout comme le staff de l’APC et le bureau d’hygiène communal, le subdivisionnaire était retenu par une mission similaire.
La panique qui s’est installée chez les éleveurs renseigne quelque peu sur ce qui s’apparente à une tragédie, chez la population grosse consommatrice de viande ovine. Ainsi, le bureau d’hygiène communal multiplie les sorties pour sensibiliser sur la désinfection et le mode d’enfouissement des bêtes mortes comme indiqué par un communiqué de la commune, qui informe la population que l’enfouissement des bêtes mortes et la désinfection des étables doivent être accompagnés par ce service. Cela, alors que l’abattage des bêtes atteintes est confié à l’abattoir communal, poursuivent nos sources, qui indiquent par ailleurs que l’opération se fait avec l’appui de la police en zone urbaine et de la gendarmerie en zone rurale, cela pour prévenir les réticences de certains éleveurs, qui ne comprennent pas l’isolement des bêtes non touchées, enlevées à titre préventif.
C’est à ce titre d’ailleurs que la commune a décidé de la fermeture du marché hebdomadaire à bestiaux et averti que tout déplacement de cheptel à l’intérieur ou à l’extérieur de la wilaya reste soumis à l’appréciation des services vétérinaires compétents.
S. Hammoum





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