Régions : Le Soir de l’Ouest
Rentrée professionnelle À Aïn-Témouchent
La formation selon les besoins de la wilaya
La Maison de jeunes implantée à la rue du 1er-Novembre au chef-lieu de
la wilaya abrite une exposition des différents produits des centres de
formation professionnelle et apprentissage et des instituts
professionnels.
L’exposition est ouverte depuis le 7 septembre et ce jusqu'au 21 du mois
courant, en prévision de la prochaine rentrée des centres de la
formation et de l’enseignement professionnels du 28 septembre 2014. M.
Belhadj, directeur du centre de formation professionnelle et
d'apprentissage «Ayad-Benaouda» de Aïn-témouchent expliquera la portée
de cette prochaine rentrée : «Nous avons organisé une campagne de
sensibilisation et d’information au profit des jeunes et de leurs
parents sur toute la nomenclature des formations, leur régime et les
modalités d’inscription. Nous avons participé à des émissions
radiodiffusées, distribué des dépliants et ouvert un bureau d’accueil au
niveau du centre pour l’explication et l’orientation selon les aptitudes
et le profil du demandeur de formation ou d’apprentissage. Les nouvelles
spécialités qui vont de pair avec la vocation de la région, en
l’occurrence: tourisme et voyage,hôtellerie et comptabilité».
Il ajoutera que ce centre dispense des formations en régime résidentiel,
cours du soir et autres pour femmes au foyer, en milieu carcéral et
selon les conventions avec des entreprises et organismes en plus de
l’apprentissage.
«Certains professeurs de quelques CFPA interrogés, ont plaidé pour
l’actualisation et la révision des formations avec la demande du marché
et le développement de la technologie. A titre d’exemple, ils ont cité
le passage à la mécatronique exigée par les automobilistes au lieu de
l’ancienne mécanique auto. En outre, ils ont fait remarquer que certains
niveaux scolaires requis sont en deçà de la formation. Concernant
l’impact du produit de formation sur le développement local, M. Belhadj
a indiqué qu’un grand nombre d’apprentis diplômés, hommes et femmes, ont
ouvert des centaines de micro-entreprises et créé des centaines emplois
directs et indirects dans le cadre des dispositifs étatiques d’emploi
dont les principaux : Ansej, Angem et Cnac.
Aussi, il a émis son vœux de réaliser une carte de la wilaya avec toutes
les spécialités enseignées et un annuaire des promoteurs et
entrepreneurs exerçant dans ces dispositifs afin d’avoir un document
réel pour accompagner le développement local et l’échange des
expériences avec l’ensemble des apprentis du secteur de la formation et
enseignement professionnel à travers les wilayas du pays.
S. B.
Les enseignants du Coran découvrent le nouveau système d'enseignement
Le complexe islamique de Aïn-Témouchent a abrité durant la fin de
semaine une session de formation au profit des enseignants et
enseignantes des écoles coraniques réparties à travers le territoire de
la wilaya.
Selon M. Loucif directeur des affaires religieuses et wakf, «le but de
cette session de formation est de faire découvrir aux enseignants le
nouveau système d'enseignement qui sera appliqué cette année et qui se
caractérise par l'unification des méthodes d'enseignement du Saint Coran
à travers la mise en place d'une toile des écoles coraniques de la
wilaya en vue d'unifier l'enseignement du Coran à travers une méthode
qui se caractérise par l'apprentissage du Livre sacré et le
développement des connaissances linguistiques pour arriver à une
éducation adéquate des enfants sur la base des assises religieuses et
des constantes nationales».
Et pour rehausser le niveau à travers les écoles coraniques, il a été
procédé à la sélection de professeurs spécialisés ayant une expérience
dans le domaine en vue d'assurer la réussite de cette session de
formation à l'instar de M. Lakhdar Lakhdari, le chargé de la plus grande
école de formation au niveau de la wilaya d'Oran. Celui-ci, qui est
expert en la matière, a présenté un exposé détaillé sur tous les
éléments du thème, du fait qu'il est en charge d'une école
exemplaire. Une docteur spécialisée dans la psycho-pédagogie activant
dans des associations sociales et spécialisés dans le domaine des
enfants inadaptés a donné des orientations aux professeurs qui ont
affaire à l'enfant qui a besoin d'un soin et comportement spécifiques.
S. B.
Tiaret
La formation professionnelle offre 6000 places pédagogiques
Fixée au 28 septembre prochain, la rentrée de la formation
professionnelle a fait l’objet d’une semaine de sensibilisation et de
vulgarisation au niveau de l’Office des établissements de jeunes de
Tiaret.
Ouverte depuis le 7 de ce mois, cette manifestation, prévue également à
travers l’ensemble des daïrate, a permis aux demandeurs de formation de
s’imprégner de toutes les informations inhérentes aux modalités
d’inscription aux différentes spécialités offertes au titre de l’année
2014, même si l’afflux n’était pas très important. Et pourtant, la
presse écrite et la radio locale ont été mises à contribution pour
assurer une large information.
Une quantité appréciable de dépliants, et autres supports contenant
toutes les données nécessaires, a été confectionnée et mise à la
disposition des jeunes. L’administration en a même prévu un quota
considérable pour les établissements de la jeunesse de la wilaya à
l’effet de toucher le maximum de demandeurs de formation.
Selon M. Makhloufi, responsable à la DEFP de Tiaret, pas moins de 6 000
places réparties sur les différents modes et types de formation, sont
ouvertes, cette année à travers l’ensemble des structures de la wilaya,
précisant que les délais d’inscription sont arrêtés au 21 septembre
prochain.
Les journées du 22 au 24 du même mois sont consacrées quant à elles à la
sélection et l’orientation des postulants. Aussi, en vue d’assurer une
meilleure couverture en termes d’encadrement pédagogique,
l’administration concernée a procédé au recrutement de 121 professeurs,
outre des intendants, des adjoints techniques et conseillers à
l’orientation. La dotation du secteur par une série d’équipements
technico-pédagogiques pour le développement des différents créneaux de
formation tels le labo langues, la maçonnerie, le traitement des eaux,
l’informatique, l’environnement et la propreté… est l’autre point fort
marquant la rentrée cette année. Au volet infrastructurel et de par les
établissements existants, le secteur de la formation professionnelle
compte plusieurs projets en cours dont deux instituts, l’un à Sougueur
et l’autre à Frenda, deux CFPA à Tousnina et à Medroussa, une annexe à
Sidi Bakhti et un institut d’enseignement professionnel (IE) au niveau
du chef-lieu de la wilaya. Il convient de souligner par ailleurs, que
parmi les projets réceptionnés, figurent 7 internats, un cfpa à Sidi El
Hosni et un Insfep à Ksar Chellala, spécialisé dans les métiers de l’eau
et de l’environnement. Ces deux derniers qui demeurent dans
l’expectative d’être créés et budgétisés ne peuvent être fonctionnels
cette année, nous fait-on savoir.
Mourad Benameur
Relizane
Le phénomène des cours de soutien prend de l’ampleur
Le phénomène des cours de soutien, qui touche maintenant tous les
paliers de l'enseignement primaire, moyen et secondaire, a été remis sur
le tapis hier dans la nouvelle émission «Dossiers passés sous silence»,
diffusée en direct par la radio régionale de Relizane.
Ont participé à cette émission des chefs d'établissement, des
professeurs, des représentants d'associations de parents d'élèves et le
représentant de la direction de l'Education, qui ont donné des
appréciations différentes sur le sujet. Des citoyens ont dénoncé la
«faune de profiteurs qui ont pris en otage les élèves».
Les représentants des parents d'élèves, appuyés par celui de la
direction de l'Education, ont estimé qu'il faut conjuguer les efforts
pour rendre efficaces les mécanismes institués au niveau des
établissements scolaires pour dispenser des cours de soutien aux élèves
qui en ont vraiment besoin.
Aussi, et sans dénier la nécessité de moraliser ce secteur, des
professeurs sont arrivés à dire qu'on ne peut vraiment pas classer les
«cours privés» dispensés en dehors des établissements officiels et dans
des conditions douteuses, au rayon des phénomènes négatifs, parce que
ces cours répondent à un besoin réel exprimé par les élèves et leurs
parents.
Un enseignant dira qu'il faut être objectif et reconnaître que le
phénomène des cours de soutien est né de la défaillance de notre école.
Et comme la question est très complexe, a-t-on fini par reconnaître,
tout le monde a estimé à la fin que celle-ci demande une étude plus
approfondie.
A. Rahmane
MOSTAGANEM
Le cinéma Vox détruit par le feu
Un incendie probablement accidentel a provoqué d’importants dégâts
dans la salle de cinéma Vox au milieu de la matinée de mercredi dernier.
Aussitôt alertés, les agents d’intervention de la Protection civile se
sont rendus immédiatement sur les lieux. Les flammes étaient visibles à
plusieurs mètres de cet incendie si bien qu’on a dû recourir à un camion
échelle pour circonscrire le feu qui s’est propagé au premier étage.
Le dispositif a nécessité aussi le déploiement de deux lance-incendies
et le feu a pu être maîtrisé au bout de deux bonnes heures. Le feu a
causé d’importants dégâts à l’intérieur de ce bâtiment détruisant ainsi
tout le mobilier mais aussi les costumes et autres archives d’une
association théâtrale. Les appareils de projection rongés d’usure par le
temps ont été calcinés.
Selon les premières constatations, le feu aurait été déclaré dans le
bâtiment à la suite d’un court-circuit électrique qui a déclenché
l’incendie et seule l’enquête diligentée par la police le confirmera. En
attendant, le coup dur est pour cette équipe du théâtre qui ne pourrait
pas pratiquer ses activités avant un long moment. Une attention
particulière, le Vox a été abandonné à son triste sort depuis plus d’une
trentaine d’années comme d’ailleurs les salles de cinéma le Colisée,
Afrique, l’Alhambra et le Ciné Lux.
Le cinéma à Mostaganem était une distraction touchant un grand nombre
d’amoureux du 7e art.
A. B.
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